Si on veut atteindre la vérité, alors il faut prendre le risque du doute. Si on ne prend pas ce risque, on se condamne à demeurer dans l'opinion, ce qui implique d'accepter de vivre en étant porteur d'une certaine quantité d'erreur.
Le doute méthodique fut élaboré par Descartes. Dans cette théorie, il était préférable de douter de tout, tout en parvenant à trouver des vérités dites indubitables telle: "je pense, donc je suis". Le doute, est donc essentiel dans la vie courante et dans la philosophie, afin de raisonner et de juger correctement.
Douter si deux et deux font quatre, si l'homme est un animal raisonnable, c'est avoir des idées de deux, de quatre, d'homme, d'animal, et de raisonnable. Le doute laisse donc subsister les idées telles qu'elles sont ; ainsi, nos erreurs venant de ce que nos idées ont été mal faites, il ne les saurait prévenir.
Le doute devient néfaste s'il affecte l'esprit et diminue la confiance en soi. Cette situation n'est pas souhaitable car elle empêche toute évolution. Elle aboutit généralement, au final, à un mal-être ou à une frustration, si elle perdure.
Le doute méthodique est le signe de la plus grande exigence de vérité, de celle qui ne se satisfait jamais du probable ou du vraisemblable. Provisoire, le doute constitue ainsi pour Descartes un moment fondateur en ce qu'il permet de distinguer le vrai du faux.
Ainsi, une personne sceptique désigne une personne qui doute. Ce peut être de quelque chose, d'une idée ou encore d'un individu... Elle peut alors, dans ce contexte, réserver son jugement et refuser d'émettre une opinion. Exemple : je suis sceptique quant au programme politique de ce candidat.
Doute philosophique, doute méthodique de Descartes. Attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même (cf. cartésien A b).
Comme le champignon qui s'insinue dans ces arbres, les doutes peuvent envahir nos pensées. Si nous les laissons proliférer, avec le temps, ils peuvent affecter nos racines et faire pourrir notre fondement de foi jusqu'à ce que nous aussi, nous soyons abattus.
Elle justifie d'éliminer ceux qui ne la partagent pas. Les gens qui doutent, qui critiquent ou qui s'opposent, deviennent autant d'ennemis à éliminer. Si besoin est, on jugera légitime de les asservir, de les torturer ou de les tuer. La certitude, en rendant fou, rend barbare.
État d'incertitude qui fait qu'on ne peut prendre une décision soit par manque de connaissance, soit par faiblesse psychologique (on parle alors d'aboulie, voire de « folie du doute »), soit volontairement.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Accepter que cela peut échouer est une étape importante pour surmonter le doute. Agissez sans prendre de décisions irréfléchies. Ne vous inquiétez pas, vous ne plongerez pas sans le bon argument. Vous analyserez toutes les conséquences possibles de votre situation et vous accepterez le résultat, quel qu'il soit.
Quand on est aimé, on ne doute de rien. Quand on aime, on doute de tout. Le respect constitue sans aucun doute le premier élément, car sans respect il ne peut y avoir de véritable amour, bien que l'on puisse respecter profondément quelqu'un sans pour autant l'aimer.
Le doute est une action de la pensée volontaire qui consiste à remettre en cause les fondements d'une vérité en suspendant son jugement. C'est une action critique.
(Droit) Acquittement dû au manque de preuves décisives. (Sens figuré) Fait de choisir l'option favorable si les faits ne font pencher ni dans un sens ni dans l'autre.
Contraire : affirmation, assurance, certitude, conviction, croyance, décision, résolution.
a) Le sens de cette métaphore : le sel a ici une vertu conservatrice ; le doute permet, comme le sel pour la viande, aux connaissances de ne pas pourrir. Si on ne doute pas, si on reste sur ses positions sans les interroger, on prend le risque de se tromper : on croit savoir, mais, en fait, on ne sait pas.
Si l'on se réfère au Dictionnaire de la Bible2, le terme « doute » partage la même étymologie que le terme « deux ». Il souligne alors une dualité dans la pensée, divisée entre deux directions sans que l'on puisse se décider pour l'une ou pour l'autre.
On trouve une force dans le doute car il relève d'une attitude d'esprit. Pour les sceptiques rien ne peut être vrai ou faux, juste ou injuste. On ne peut atteindre aucune vérité certaine.
Synonyme : en être réduit aux hypothèses, se méfier, rester dans l'expectative. – Littéraire : se défier.
Les deux choses que vous avez écrit sont comme opposés. "Sans doute"— ça veut dire qu'il n'y a pas de doute. On peut dire que c'est sûr. Tandis que "On a un doute"— Il y a un doute.
Les méditations de Coelia. Quelle que soit la manière dont vos doutes se manifestent, qu'on se le dise, c'est quand même très probable qu'ils vous inquiètent, voire provoquent en vous un sentiment de peur à cause de l'effet de récurrence.
Les gens qui doutent pratiquent sans le savoir… la zététique
Thomas Durand explique : "Les sceptiques pratiquent la zététique ou l'art du doute. Instituée en France par le professeur Henri Broch, elle s'inspire de la philosophie ancienne pour délivrer une démarche pratique appliquée à la science".
Définition de catégorique
Qui ne permet aucun doute, ne souffre pas de discussion. ➙ absolu, clair, indiscutable, net. Refus catégorique.