Ne pas avoir d'amis est une situation qui est très souvent due aux préjugés que l'on se fait des autres. On a en effet souvent tendance à juger les gens sur les apparences. Cela nous rend plus ou moins sélectifs vis-à-vis des personnes qui nous approchent.
Non, avoir peu d'amis n'est pas grave et c'est même tout à fait normal, mais ça n'est pas pour autant que ton mal être n'est pas légitime. Si tu en ressens le besoin, il faut absolument extérioriser. Mettre des mots sur ta situation t'aidera déjà à faire un pas. Cela peut être avec ta famille, tes amis ou tes proches.
À 20 ans, il vaut mieux avoir beaucoup d'amis. Mais, à 30 ans, seule la qualité des relations est essentielle. À 20 ans, on est avide du monde, on multiplie les amitiés, les rencontres, les interactions. Mais passé 30 ans, c'est la qualité qui prime.
Analyser les causes de nos difficultés à créer du lien
Parfois, la timidité excessive, souvent en cause dans l'incapacité à se faire des amis provient de traumatismes enfantins dans la cour de l'école, d'une parole malheureuse ou d'une humiliation dont on a du mal à se remettre.
Une tendance psychologique très humaine
Ils sont généralement un peu trop optimistes et confiants quant à leur niveau de santé, de beauté et d'intelligence. Il y a cependant un domaine dans lequel les gens ont tendance à penser qu'ils sont moins bon que les autres : les expériences émotionnelles.
Comme l'explique l'économiste Carol Graham, interviewée par le Washington Post, cette différence tient probablement au fait que les personnes plus intelligentes ont moins tendance à voir leurs amis parce qu'elles se concentrent sur des objectifs professionnels ou artistiques importants.
Lorsqu'une amitié précieuse se termine à cause d'un conflit, la guérison de la blessure peut exiger beaucoup d'amour et d'efforts. Quelques amis s'éloignent tranquillement au fil du temps, car leurs intérêts ont changé ou ils ont déménagé. Il s'agit de ruptures douces et assez naturelles.
Il y a une envie réciproque de passer du temps ensemble. Il y a généralement une tendance à s'intéresser vraiment à l'autre et à le·la soutenir dans les moments difficiles.
D'après ses travaux, il fixe le «nombre de Dunbar» ou «nombre magique» d'amis idéal à 150. La famille peut être incluse dans ce nombre, car elle représente des personnes avec lesquelles nous avons de vraies relations et avec qui nous avons développé des obligations mutuelles, tout comme les amis.
Avoir des amis aide l'enfant à développer sa confiance en soi, son autonomie, son empathie, sa loyauté et son respect de l'autre. L'enfant développe ainsi des comportements et des attitudes qui l'aideront à prendre sa place parmi un groupe, à ressentir un sentiment d'appartenance et à s'affirmer.
Conclusion Les gens les plus heureux semblent avoir des relations sociales riches et satisfaisantes ; ils passent – comparativement aux autres – peu de temps seuls. De bonnes relations sociales – et donc des liens forts avec ses amis – semblent constituer une condition nécessaire au bonheur.
Plusieurs études ont clairement établi que certains facteurs psychologiques comme le stress, l'anxiété, la dépression et l'absence de relations sociales adéquates exercent une influence négative sur la santé et diminuent significativement l'espérance de vie.
Astuce : pour faire connaissance avec de nouvelles personnes, vous devriez tout d'abord vous entraîner à être plus large d'esprit. Travaillez sur la volonté de vous ouvrir aux autres ! Soyez un peu plus comme un enfant. Traversez la vie plus spontanément et curieusement et évitez d'attendre l'ami parfait !
Il est donc normal de chercher à s'entourer de personnes qui nous accordent de l'importance, de la considération et du respect, comme nous leur en accordons. Certaines le feront, mais pas toutes. C'est à nous d'apprendre à mieux voir, pour savoir si la personne que l'on a face à soi a un grand coeur ou pas.
La fiabilité est la clé de l'amitié, et cela signifie être là pour vos amis dans les bons et les mauvais moments. Le manque de fiabilité est un autre comportement qui peut ruiner une amitié.
"Entre 15 et 20 ans, on recherche à multiplier les échanges, les contacts ; avec l'âge, on rentre dans une phase affective où la profondeur des liens prime", explique le psychosociologue Dominique Picard à Madame Figaro. Le problème, c'est que les amitiés fortes et fusionnelles ne sont pas évidentes à créer.
La vie sociale diminue le sentiment d'isolement et d'inutilité, elle améliore l'estime de soi, permet progressivement de s'affranchir du regard des autres et, au final, de mieux vivre avec la maladie.
La solitude engendre un sentiment de détresse quand on manque de relations sociales ou de contact avec les gens. Les chercheurs affirment formellement que la solitude n'est pas identique à l'isolement social ; l'isolement social signifie en fait que l'on manque de gens pour interagir avec eux.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.