Manger trop de viande rouge accroît le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers. Selon plusieurs études, la consommation de viande rouge augmenterait de 24 % le risque de cancer du côlon, et de 20 à 60 % ceux de l'œsophage, du foie, du pancréas ou du poumon.
En résumé, la littérature scientifique indique que la consommation de viandes rouges, particulièrement de viandes transformées augmente le risque de plusieurs maladies chroniques, incluant les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et le cancer.
Une viande rouge riche en minéraux essentiels à la santé
La viande de bœuf constitue une excellente source de sels minéraux. Cet aliment est surtout bourré de fer, de zinc, de sélénium, de cuivre, de potassium et de phosphore. Que des éléments essentiels à une bonne santé !
Des carences possibles, quand on arrête la viande
Manger trop de viande accroît l'inflammation du corps et augmente les risques de maladies chroniques dites de civilisation (affectons cardiovasculaires, maladie inflammatoire chronique de l'intestin, cancer du côlon, diabète de type 2…).
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
Manger de la viande ne fait pas seulement du mal aux animaux, mais également à vous-même ! Consommer de la chair animale implique un risque pour la santé humaine, notamment de graves conséquences sur le système digestif et l'augmentation du risque de contracter une maladie mortelle.
Si cet équilibre n'est pas atteint, l'absence de viande peut provoquer des carences dangereuses pour la santé : La carence en fer. Elle se traduit par une anémie entraînant fatigue et affaiblissement des défenses naturelles.
Amateur de viande rouge, il vaut mieux l'éviter le soir. A cause de ses teneurs élevées en protéines et en graisses, elle empêche de bien dormir. Les protéines diminuent la production de sérotonine qui est indispensable à la sécrétion de la mélatonine, l'hormone qui facilite le sommeil.
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Le steak haché est intéressant pour les personnes à risque d'anémie, car comme toutes les viandes rouges, il apporte une source importante de fer : en effet, une portion de 100 g apporte en moyenne 2,83 g de fer hautement assimilable par l'organisme (du fer héminique).
Le poulet : champion en vitamines
Riche en vitamines du groupe B, à l'origine du métabolisme des lipides, glucides et protéines, le poulet agit sur les systèmes nerveux et contribue au bon fonctionnement général de l'organisme. En outre, il permet de conserver une peau saine et en bonne santé.
Le Wagyu. Le célèbre Wagyu, aussi appelé bœuf de Kobe, est sans doute la race la plus renommée pour l'extraordinaire qualité de sa viande. Son élevage selon des méthodes ancestrales lui confère ses qualités exceptionnelles.
La viande rouge
Les viandes rouges sont difficiles et longues à digérer car elles sont longues à mastiquer. Pouvant provoquer ballonnements et flatulences, l'organisme met donc une grande énergie dans la digestion, ce qui peut entraîner une fatigue d'autant plus accrue en cas de baisse de régime.
Les viandes rouges et la charcuterie, les graisses, le sel et l'alcool sont les principaux aliments qui augmentent le risque de cancer. Il est prouvé que la consommation de viande rouge (bœuf, veau, mouton, agneau, porc) et de charcuterie est associée à une augmentation du risque de cancer colorectal.
Le nutritionniste Raphaël Gruman explique à nos confrères que “ la protéine n'est pas aussi complète que celle de l'œuf car il manque toujours un acide aminé”. L'œuf est donc une bonne alternative pour réduire sa consommation de viande et de poisson.
Lorsqu'on opte pour un repas sans viande, il est donc indispensable de remplacer les protéines carnées par une autre source de protéines complètes. Ces protéines sont présentes dans le fromage et en font une savoureuse alternative à la viande.
1/ L'ail (5,81 g de protéines pour 100 g) 2/ Le kale ou chou frisé (4,3 g de protéines pour 100 g) 3/ Les épinards (3,38 g de protéines pour 100 g) 4/ Les choux de Bruxelles (3,4 g de protéines pour 100 g)
Comme les végétariens, les végétaliens ne consomment pas de viande (rouge, blanche, poisson, fruits de mer). Mais contrairement à eux, ils ne consomment aucun produit d'origine animale, et ont donc fait une croix sur les oeufs, le fromage, le lait et même le miel (produit par les abeilles).
La viande est une excellente source de protéines et de vitamine B12 — une vitamine essentielle au bon fonctionnement du cerveau, du système nerveux et à la formation du sang. Elle est également riche en fer. Par conséquent, il apparaît logique de l'intégrer à notre alimentation.
Un végétarien ne mange aucune chair animale. Tous les animaux sont concernés, qu'ils soient d'origine terrestre ou marine, crustacés inclus. Un végétalien ne mange rien qui provienne d'un animal. Il ne consomme donc pas de viande, d'œufs, de produits laitiers, de miel…
Pour s'assurer une alimentation variée et équilibrée, il est important de manger de tout mais sans excès bien sûr. La viande ne fait pas exception à cette règle d'or. On peut en manger 1 à 2 fois par jour, en alternant avec les œufs ou le poisson.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.