La certification halal est une étape nécessaire pour qu'une viande soit déclarée propre à la consommation au regard de la loi islamique.
Comme dans toutes les religions, tout est question d'interprétation. Pour certains musulmans, qui s'appuient sur le verset 5 de la sourate 5 du Coran, il n'est pas nécessaire de manger halal, puisque la nourriture des gens du Livre est dite licite pour les musulmans. Ils s'abstiennent simplement de manger du porc.
En effet, la viande halal est réputée pour sa qualité et ses avantages nutritifs. Lors de l'abattage, l'animal est égorgé selon les principes religieux musulmans, ce qui permet de garantir une viande pure et exempte de substances nocives.
En effet manger de la viande halal a également un impact positif sur le système immunitaire et ça protège contre les maladies dangereuses. Ainsi la viande halal est exempte de substances nocives, elle est bénéfique pour l'amélioration du métabolisme du corps.
La viande kasher doit également être salée et séchée après l'abattage. La viande halal est celle qui est préparée conformément aux lois diététiques halal, qui sont tirées du Coran. Ces lois interdisent la consommation d'alcool et de porc et exigent que la viande soit abattue rituellement.
Le sang dans la viande la rend plus sensible à la putréfaction et a également un impact négatif sur le goût. La viande halal est non seulement plus saine, elle est également plus tendre et a meilleur goût, car elle reste fraîche plus longtemps en raison de l'absence de sang, ce qui la rend résistante aux bactéries.
Il n'existe pas de différence de qualité entre viande non halal et viande halal. La méthode d'abattage n'influe pas sur les qualités gustatives et organoleptiques de la viande. Du côté de l'hygiène, les abattoirs pratiquant l'abattage rituel sont soumis aux mêmes contrôles vétérinaires et sanitaires que les autres.
En effet, la certification halal est obligatoire selon la loi islamique, et la viande ne peut être consommée avant cette dernière étape. Il s'agira alors de vérifier point par point du respect du rituel d'abattage, retranscrit dans un cahier des charges strict.
La différence proviendrait de ce que la viande halal serait issue d'un animal complètement vidé de son sang, ce qui modifierait son goût.
Mais il existe des dérogations pour l'abattage rituel, qu'il soit halal ou casher, au cours duquel l'étourdissement est proscrit. Pendant l'incision de la gorge, le sacrificateur doit prononcer au moment de l'égorgement, seul mode de mise à mort reconnu, une phrase rituelle.
La loi halal exige que l'on prie à Allah avant ou pendant l'abattage de chaque animal, mais la loi kasher ne requiert pas de prière avant chaque abattage. Un shochet, ou un rabbin spécialement formé, doit abattre l'animal, tandis que tout adulte musulman, chrétien ou juif peut l'abattre en vertu de la loi halal.
Selon le patron, 60% de ses clients sont musulmans et doivent être sûrs que la viande est 100% halal. Les 40% restants ne sont pas musulmans et viennent pour le goût et le prix. Effectivement ici « on ne vend pas cher, c'est sans comparaison avec une boucherie traditionnelle.
Au total, 34% de l'ensemble des abattoirs en France sont autorisés à effectuer des abattages rituels. Ce qui ne signifie absolument pas que ce taux est applicable à l'intégralité des viandes consommées. La viande produite par ces abattoirs habilités n'est en effet pas nécessairement halal.
Bref, boire est un péché, mais ce n'est pas interdit. La sourate « Le festin » (5, 90) est plus catégorique : « Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées (NDLR : les idoles), les flèches de divination ne sont qu'une abomination, oeuvre du diable.
Selon le Coran, les seuls aliments explicitement interdits sont la viande d'animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et toute nourriture dédiée à l'adoration d'un autre que Dieu, c'est-à-dire pour laquelle on a invoqué le nom d'un autre que celui d'Allah.
L'Iran de Khomeini est le premier pays à “islamiser” l'abattage, inventant un protocole industriel halal sous contrôle musulman.
Elle permet d'éviter toute douleur, peur ou agitation des animaux, de protéger les employés et de leur permettre d'assurer un bon étourdissement.
Le rite islamique est très précis sur le caractère halal d'un aliment et en particulier d'une viande. La viande est dite halal lorsqu'il s'agit d'animaux autorisés et abattus conformément aux prescriptions rituelles. Certaines conditions doivent être respectées.
Pour obtenir une viande halal ou casher, l'animal sacrifié doit être abattu selon un rituel précis. Chez les juifs, le rite ne peut être effectué que par un shohet, un sacrificateur formé et reconnu par un rabbin. Ce dernier saisit l'animal et doit lui sectionner la trachée et l'œsophage sans les couper totalement.
La consommation de viande halal ne contredit en rien les principes des religions chrétiennes, qui n'ont pas de prescription spécifique sur ce domaine pratique.
Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi. La tête de l'animal doit être tournée vers la Mecque et des paroles sacrées doivent être prononcées par le sacrificateur au moment où il coupe la carotide et les jugulaires.
La dinde halal, une volaille tendre et savoureuse qui ravira les gourmets !
Poisson et fruits de la mer
Cette interprétation est toutefois rejetée par les Sunnites Hanafites et les Chiites. Ceux-ci considèrent le poisson comme seul produit de la mer dont la consommation serait licite et relèguent les fruits de mer dans la catégorie des aliments interdits.
L'explication est purement économique : "Cet abattage, lorsqu'il est pratiqué de manière industrielle, coûte moins cher", explique l'anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, parce qu'il nécessite moins d'opérations.
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