La mauvaise note produit des sentiments de nullité, honte scolaire, dépréciation de soi, démotivation, haine des professeurs, rejet de l'école, résignation acquise. L'élève finit par faire siennes les appréciations négatives du professeur.
Source d'angoisse pour de nombreux adolescents qui rime souvent avec échec et punition des parents, les mauvaises notes contribuent au sentiment de pression scolaire que ressentent les jeunes collégiens et lycéens.
Autrement dit, la note correspond à un système scolaire dont le seul but est de classer les élèves, mais si l'on veut lutter contre l'échec scolaire, elle devient inopérante et même contre-productive. À la fin des années 1970, des chercheurs en éducation ont donc élaboré le concept d'évaluation « formative » (5).
L'échec scolaire peut être en relation avec des troubles tels que la dyslexie, les troubles de l'attention ou la précocité intellectuelle lorsqu'elle n'est pas correctement prise en charge. Le dépistage précoce de ces troubles est essentiel pour lutter contre l'échec scolaire.
20/20, Excellent ; 16/20 à 19/20, Très bien ; 14/20 à 16/20, Bien ; 12/20 à 13/20, Assez bien ; 10/20 à 11/20, Passable ; 5/20 à 8/20, Insuffisant ; 0/20 à 4/20, Médiocre.
Moyenne de la classe : 13,48 - Moyenne la plus haute : 18,51 - Moyenne la plus faible : 7,51 – Deux élèves au dessus de 16 de moyenne. Appréciation de l'ensemble : Hormis une minorité d'élèves, la classe ne fournit pas le travail nécessaire.
Au-delà de 12 et en dessous de 14, vous aurez droit à la mention assez bien. Entre 14 et 16, ce sera la mention bien. Et pour décrocher la mention très bien au bac, il vous faudra au moins 16. C'est à plus de 18 sur 20 que vous aurez éventuellement les félicitations du jury.
L'étudiant est le premier responsable de l'échec
Comparativement aux autres facteurs, les enseignants attribuent l'échec en premier lieu à des facteurs liés à l'étudiant.
S'il peut se présenter comme un indice permettant de comprendre le processus d'apprentissage, et comme témoin pour repérer ses difficultés ou ses lacunes, l'échec favorise également la progression, car sans lui, nous risquerions de reproduire inlassablement nos actions et réflexions habituelles.
On peut parler d'échec scolaire quand les performances scolaires d'un élève s'écartent de façon trop importante en moins de ce qu'on pouvait attendre au vu du niveau intellectuel (le « trop importante » pourrait être opérationnalisée par exemple sur la base des corrélations entre Ql et réussite scolaire).
Selon le ministère de l'Éducation nationale, se basant sur une étude réalisée en septembre 2023 auprès de 820 000 élèves dans 7 000 établissements, le score moyen en classe de 6e lors de la rentrée en français est de 256,7 au niveau national.
La note permet seulement de distinguer des niveaux de compétences, de différencier les élèves excellents, bons, moyens ou faibles. Dès lors, il est nécessaire de s'interroger sur l'intérêt d'une notation sur 20 points lorsque la précision de la note est, en moyenne, à quelques points près.
Il convient ainsi de “privilégier une évaluation positive, simple et lisible, valorisant les progrès, encourageant les initiatives et compréhen- sible par les familles”, de manière à ce que l'évaluation permette de “mesurer le degré d'acquisition des connaissances et des compétences ainsi que la progression de l'élève” ...
Les effets (négatifs) de la notation sur les apprentissages
Citons-en quelques-unes : La notation a tendance à favoriser les apprentissages superficiels (mais rentables) et à réduire l'intérêt des étudiants pour l'apprentissage en lui-même (Black et William, 1998). Les élèves travaillent pour la note.
– La note renseigne très mal les élèves et les parents
Aussi, le résumer par une note (fut-elle accompagnée de commentaires) ne permet pas à l'élève de savoir ce qu'il a réussi ou non. Kevin ne retiendra que le 12 sur 20. Pire, la note ne permet pas de connaître les progrès ou très mal.
Avec les notes, c'est facile de connaître son niveau !
Tu vois si tu as la moyenne, ou non. Tu peux connaître facilement ton niveau. Et cela te permet de mesurer, concrètement et de façon rapide, tes progrès ou tes difficultés d'un contrôle à l'autre. Bref, c'est un repère pratique pour les élèves.
Il nous permet de comprendre que rater quelque chose ne fait pas pour autant de nous un raté. C'est vrai pour nous, mais également pour les autres. Enfin, échouer nous permet d'apprendre à apprécier la réussite et à être reconnaissants de ce que nous avons.
Le décrochage scolaire concerne aujourd'hui un peu moins de 8% des jeunes âgés de 18 à 24 ans. Si la France est en avance par rapport aux objectifs européens, les "sortants précoces" sont plus souvent issus de la voie pro du lycée, et inégalement répartis sur le territoire.
VIDÉO - Il y a encore pire que l'échec : échouer après avoir réussi !
la mention « assez bien » est accordée si la moyenne est égale ou supérieure à 12/20 et inférieure à 14/20. La mention « bien » est accordée si la moyenne est au moins égale à 14/20 et inférieure à 16/20. La mention « très bien » est accordée si la moyenne égale ou supérieure à 16/20.
Mais si cette année encore, une majorité d'entre eux a obtenu le précieux sésame, avec un taux de réussite national de 90.9%, certains ont manqué de peu de décrocher leur diplôme. C'est particulièrement le cas d'Arif, un candidat de Meurthe-et-Moselle, recalé avec une moyenne de… 9.99 sur 20.
C'est la moyenne des notes aux épreuves écrites obtenues par les élèves de l'établissement. En série générale du DNB, la note moyenne des élèves aux épreuves écrites est de 8,4/20. Étant donné leurs caractéristiques, la note moyenne attendue était de 10,3/20.