L'hémostase ne sera plus assurée que par un caillot, pouvant sauter à tout moment, et provoquer une hémorragie dramatique. Par contre lorsque la fistule est située à l'avant- bras, il faut éviter de piquer le bras, pour ne pas compromettre la réalisation de nouveaux abords.
Ne gênez pas la circulation sanguine
Évitez toute pression sur le bras de votre fistule car cela peut provoquer une thrombose, en particulier en situation de tension artérielle basse. Évitez également de: Porter des vêtements serrés ou des objets tels que des montres ou bracelets sur le bras de la fistule.
Une bonne hygiène corporelle est importante pour éviter l'infection. Il faut vous laver le bras de la fistule tous les jours à l'eau et au savon. Dès que vous arrivez dans le service, vous devez fixer une compresse avec du savon désinfectant (Hibiscrub®) sur chacune des croûtes aux points de ponction.
Il existe deux techniques pour piquer les FAV. Soit on pique avec des aiguilles tranchantes selon une technique dite en échelle de corde (Rope-ladder rotation), soit on utilise des aiguilles émoussées selon la méthode de la boutonnière (Buttonhole, BH).
vérifier la vibration de votre fistule : au toucher, vous devez sentir un frémissement. notez tout changement : si la vibration est plus faible ou absente, si l'état cutané est modifié (douleur, rougeurs, écoulements), vous devez informer d'urgence votre centre de dialyse.
Conduite à tenir : Pour les ponctions, il est recommandé de piquer : • en dessous de l'hématome pour l'artère. au dessus de l'hématome pour la veine. Si un hématome s'est produit, il faut vérifier le fonctionnement de la fistule, surtout avant le départ du patient.
Pour optimiser le soin et écarter les risques d'infection, il est indispensable que chaque patient lave au savon leur fistule en faisant bien mousser. Puis il doit rincer abondamment et sécher parfaitement avec plusieurs papiers. Dans les vestiaires des patients, il y a des lavabos et tout le matériel utile.
En cas de saignement de la fistule
Ayez le bon réflexe, comprimez directement à l'endroit où l'écoulement de sang se fait avec une compresse propre pendant 10 à 15 minutes, puis protégez avec un pansement.
La fistule artério-veineuse (FAV) est un abord vasculaire qui est utilisé en priorité dans le cadre du traitement de l'insuffisance rénale et de l'hémodialyse. La FAV est réalisée au cours d'une intervention chirurgicale qui consiste en la connexion entre une artère et une veine de l'avant bras ou du bras.
La fistule artérioveineuse
Ce type de fistule relie une artère à une veine superficielle du bras. Cette procédure nécessite une chirurgie mineure. Le chirurgien fait une petite ouverture d'un côté de l'artère, puis une autre ouverture du côté de la veine.
tout est question d'étiologie : si ta fistule est “bouchée” par une sténose, rien de grave mais en effet, si il s'agit d'un caillot sanguin, là il s'agit d'une urgence. non pas pour un danger potentiel au coeur mais bien à cause des poumons.
Pour les patients commençant une dialyse et âgés de moins de 50 ans, le taux de survie global sur environ 1 an est de 95 %, de 80 % pour 5 ans et de plus de 50 % pour 10 ans.
Elle dure de 4 à 5 heures durant la journée et de 8 à 12 heures durant la nuit. Le ou la patient-e branche le cathéter de dialyse à une machine (cycler), à laquelle sont connectées plusieurs poches de dialysat.
Le thrill est une vibration palpée au niveau de la fistule. Cette vibration est causée par le sang qui circule rapidement dans la fistule. Si vous ne le sentez pas, c'est que le sang circule moins bien.
L'intervention, réalisée sous anesthésie générale ou locorégionale consiste à boucher la fistule sans couper de muscle. La technique du lambeau de recouvrement consiste à fermer l'orifice interne de la fistule (à l'intérieur de l'anus) par un petit volet de muqueuse et de muscle cousu sur celui-ci.
Autre possibilité, avec la pose d'un cathéter veineux central, dans une des grosses veines au-dessus du coeur (veine du cou, du thorax ou du bras). Lors de la dialyse, l'infirmier doit piquer la fistule à deux endroits pour relier le patient à la machine. Le sang du malade est acheminé jusqu'au dialyseur.
On n'y a recourt que si la réalisation d'une fistule artério veineuse est impossible. Elle est mise en place sous anesthésie générale au bloc opératoire par un chirurgien vasculaire après consultation chirurgicale et anesthésique. Un repérage des vaisseaux sanguins peut être réalisé au préalable par écho-Doppler.
La fistule ne provoque pas de douleur et se révèle généralement par un écoulement permanent de pus autour de l'anus. L'apparition de la douleur annonce la formation d'un abcès de la marge anale. Cet abcès peut s'évacuer tout seul et la douleur disparaîtra spontanément.
Une fistule durale est une communication anormale entre une ou plusieurs artères vascularisant la méninge, qui enveloppe le parenchyme cérébral, et une ou plusieurs veines cérébrales, pouvant être à l'origine d'une gêne au retour veineux du cerveau. Il s'agit d'une lésion acquise à l'âge adulte.
Antibiotiques. Si la région entourant la fistule est infectée, la prise d'antibiotiques est nécessaire avant une intervention chirurgicale. L'infliximab ou Remicade est un médicament recommandé pour aider la guérison de fistules chez les personnes souffrant de la maladie de Crohn.
Cette opération doit être confiée à un chirurgien entraîné, car il est indispensable de repérer dans les meilleures conditions l'origine de la fistule, son trajet et d'éventuels trajets accessoires. Le traitement classique est la mise à plat de la fistule.
On peut la soulager en urgence par des pommades anesthésiantes et des laxatifs. Lorsqu'elle persiste, un traitement chirurgical combiné à une injection de botox est indiqué.
Il faut consulter rapidement : l'abcès anal est une urgence chirurgicale. Un abcès non drainé peut entraîner une gangrène surtout chez les patients fragiles (âgés, diabètiques, immunodéprimés).
En résumé, la fistule anale, une pathologie bénigne mais sérieuse, car elle peut mettre en péril le fonctionnement de l'anus et en particulier la continence. La guérison spontanée est possible, mais rare. Le traitement est chirurgical.