L'inconvénient majeur de ces systèmes est qu'ils sont très coûteux. Les installations sont peu rentables : les quantités d'énergie nécessaires au chauffage ou à la compression de l'eau sont trop élevées, et les volumes d'eau produits trop faibles.
Seulement, transformer l'eau salée en eau potable pose de nombreux problèmes, dont la production de saumure, les restes d'eau très concentrés en sel qui polluent les océans où ils sont rejetés. Autre inconvénient: s'il existe nombre de technologies de désalinisation, aucune n'est tout à fait idéale.
L'eau salée n'est pas consommable (on mourait souvent de soif sur les bâteaux). Pour l'industrie aussi, il faut une eau d'une qualité adaptée, par exemple les cosmétiques.
Pas de panique, avaler un peu d'eau de mer n'a jamais fait de mal à personne. Il existe même des cures de cette eau, utilisée notamment pour ses propriétés anti-inflammatoires supposées.
Un impact environnemental conséquent
Car les prélèvements bouleversent l'écosystème marin. De plus, les usines de dessalement produisent de la saumure (une eau très chargée en sel) qui a tendance à détruire la faune et la flore, pourraient avoir des conséquences sur le réchauffement des océans.
Seuls certains pays ne disposant que de très faibles ressources en eau mais suffisamment riches, comme le Koweït et l'Arabie Saoudite, utilisent le dessalement de l'eau de mer pour produire l'eau douce destinée à la consommation humaine. »
Les principaux pays producteurs d'eau dessalée sont l'Arabie saoudite, les États-Unis, les Émirats arabes unis, l'Espagne et le Koweït. Pays le plus sec au monde, l'Australie a également construit plusieurs usines de dessalement d'eau de mer.
Quelques mammifères terrestres sont connus pour boire occasionnellement de l'eau de mer, comme les loutres et les otaries, mais même les mammifères marins comme les baleines et les dauphins n'ont pas besoin de l'eau de l'océan pour rester hydratés.
Certaines espèces s'adaptent au changement de salinité de l'eau. Par exemple, les grands dauphins peuvent varier la concentration de leur urine lorsqu'ils passent de l'eau salée, leur habitat naturel, à l'eau douce. Les bélugas, toutes populations confondues, utilisent les estuaires durant l'été.
olivier26. En effet, le prélèvement de l'eau de mer est autorisé par qui que ce soit sans discernement de volume tant que ce dernier ne se fait pas par une prise d'eau sur le littoral. C'est le code civil et notamment l'article 714 : Il est des choses qui n'appartiennent à personne et dont l'usage est commun à tous.
Appliquée froide, l'eau de mer produit sur la peau et le visage un effet tonifiant. Elle apporte à la peau hydratation et éclat, élimine les toxines et agit tel un exfoliant. Filtrée, l'eau de mer soigne de nombreuses affections de la peau comme l'eczéma, l'herpès, l'urticaire, l'acné, le psoriasis…
Certains des composés chimiques rejetés par les usines de dessalement peuvent avoir des conséquences sur les écosytèmes marins. Par exemple, il a été montré que les produits antitartre rejetés par les usines de dessalement étaient des éléments nutritifs qui stimulaient la productivité primaire.
En mettant sous pression l'eau salée au niveau de la membrane, on obtient de l'eau douce à moindre coût. Moindre que celui de faire évaporer l'eau de mer en la chauffant avec du fuel ou gaz. Cette technique est utilisée en Bretagne, là où l'eau se fait rare, c'est-à-dire sur les îles.
Il a de grandes oreilles, un long museau et vit dans le désert sans jamais boire une goutte d'eau.
Privé des minéraux apportés par l'eau de mer, le système immunitaire de l'orque s'affaiblit dans l'eau douce.
Normalement, un poisson d'eau douce ne peut pas survivre dans l'eau de mer : la trop forte différence de concentration en sels minéraux entre le corps du poisson habitué à l'eau douce et le milieu marin provoque un déséquilibre entraînant des pertes d'eau interne ; le poisson meurt rapidement par déshydratation.
Et lorsque c'est le cas, ils vont plutôt se positionner la face au-dessus d'une source d'eau, en buvant grâce à des petits coups de langue. Donner à boire à un koala via une bouteille ou une gourde est donc très dangereux, les animaux risquant de mourir des suites d'une pneumonie par aspiration, généralement fatale.
Le grand requin blanc, somptueux et fatal
Dans l'imaginaire collectif, c'est bel et bien le requin qui fait partie des animaux marins les plus effrayants et les plus dangereux. D'une longueur de six mètres, le grand requin blanc ne déroge pas à la règle, et s'avère être un animal des plus redoutables pour l'homme.
Le kangourou est herbivore, et se nourrit d'herbes, de feuilles et de pousses d'arbres. Pour survivre, Il a très peu besoin d'eau et peut même rester des mois sans boire du tout.
Les pays de l'extrême nord semblent rester à l'écart de ces préoccupations d'ici 2040 : le Canada, la Russie, les pays scandinaves, le Groenland mais aussi ceux de la grande muraille verte de l'Afrique et le Brésil utiliseront moins de 19 % de leurs ressources en eau.
Selon une étude citée par le Giec, cinq États (les Maldives, les Tuvalu, les Iles Marshall, Nauru et Kiribati) risquent ainsi de devenir inhabitables d'ici 2100, créant 600 000 réfugiés climatiques apatrides.
Ce sont les Estoniens (1036 m3 par an et par habitant) qui consomment le plus d'eau douce en Europe.
La distillation à effet simple (DES) : La distillation est le plus vieux procédé de dessalement. Cette technique provient de l'antiquité, des marins grecs qui l'utilisaient déjà au III e siècle av. J. -C.
« La consommation d'une eau osmosée est à déconseiller étant donné les risques de carence en minéraux et la plus grande contamination potentielle par des germes. »