Lorsque vous n'arrivez pas à retenir l'urine, plusieurs causes peuvent être à la base. Ces causes sont réparties en différents types de perte urinaire. On peut faire une distinction entre l'incontinence de stress, l'incontinence d'urgence, l'incontinence de débordement et l'incontinence fonctionnelle.
La polyurie n'est pas un symptôme à prendre à la légère : elle peut être le signe de pathologies potentiellement graves et entrainer, si elle n'est pas correctement prise en charge, une déshydratation rapide.
perte des capacités d'expulsion et infections
En effet, quand on se retient d'aller aux toilettes, «les urines vont stagner». Et l'immobilisation prolongée de ce fluide biologique «va favoriser la pullulation microbienne, donc les infections urinaires, comme par exemple les cystites», affirme le professeur Roupret.
Le "peegasm" (traduire le "pipigasme") est une pratique sexuelle féminine qui consiste à se retenir d'uriner pendant longtemps dans le but d'obtenir un orgasme au moment de la délivrance aux toilettes... A ce moment-là, les nerfs du bassin (clitoris, vagin) seraient stimulés et engendreraient le plaisir.
Les causes de pollakiurie sont très nombreuses, dépendent du sexe et de l'âge. Le contexte dans laquelle elle survient oriente souvent le diagnostic du médecin. Les causes les plus fréquentes sont les infections urinaires, l'incontinence urinaire, l'hypertrophie bénigne de prostate et les lithiases urinaires.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
"Essayez de ne pas passer en moyenne plus de dix minutes sur la cuvette. La gravité n'est pas votre amie" explique le Dr Karan Rajan. En effet, plus vous passez de temps à dans cette position plus le sang s'accumule dans les veines rectales, ce qui favoriserait l'apparition d'hémorroïdes.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Prostate et envie fréquente d'uriner
Chez l'homme, la pollakiurie peut être due à différents troubles de la prostate : un adénome de la prostate ; un cancer de la prostate ; une prostatite (infection de la prostate).
Le terme "pollakiurie" ou "vessie hyperactive" signifie un besoin d'uriner trop fréquemment (plus de 7 fois dans la journée), parfois plusieurs fois par heure. En cause : le muscle pelvien, qui se situe au niveau inférieur de la vessie et se contracte trop souvent.
Les infections des voies urinaires sont la cause la plus courante de la fréquence urinaire chez les femmes et les enfants. Un diabète sucré non contrôlé est la cause la plus fréquente de la polyurie. L'hyperplasie bénigne de la prostate est une cause fréquente chez les hommes de plus de 50 ans.
Le stress et l'anxiété en cause
Elles présentent en premier lieu un besoin trop fréquent d'uriner. Ces personnes ressentent la moindre tension de la vessie et dès qu'elle se remplit, la tension devient insupportable. Elles perçoivent cela comme un besoin pressant d'uriner alors que la vessie n'est pas pleine.
L'incontinence urinaire liée à l'effort est liée à une faiblesse des muscles du périnée et du sphincter urinaire qui maintiennent fermée la vessie. Lorsque ces muscles ne peuvent plus assurer leur fonction, une augmentation de la pression abdominale (toux, éternuement, effort physique, rire...)
– Détendez-vous et prenez de grandes respirations. – Encouragez-vous en répétant des phrases telle que : «Je contrôle ma vessie.» – Contractez aussi fort que possible votre plancher pelvien pendant 8 secondes ou faites huit contractions courtes et rapides.
Qu'est-ce qu'une vessie hyperactive ? Une vessie hyperactive décrit une série de problèmes liés à l'urgence d'uriner. Notez que cette affection n'implique pas de fuites urinaires ou des accidents nocturnes. Cela signifie simplement que la personne ressent un besoin plus fréquent de vider sa vessie.
Le chocolat, les tomates, le persil et les asperges font partie des aliments à proscrire du régime. Pour rétablir un certain équilibre, les légumes riches en fibres sont conseillés. Le poireau, la laitue, le chou, le navet et les fruits comme la framboise ou la groseille sont à privilégier.
Mais le besoin plus fréquent de se lever pour aller aux toilettes peut aussi être dû à une plus grande production d'urine la nuit. C'est ce qu'on appelle la polyurie nocturne. « Notre corps est bien fait. La nuit, il produit une grande quantité d'une hormone antidiurétique qui empêche les reins de produire de l'urine.
Schématiquement, le transit normal varie entre 3 selles/jour et 3 selles/semaine. Cependant, de nombreux sujets se déclarent constipés en allant à la selle tous les jours, voire 2 à 3 fois par jour.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Tout le monde émet autant d'urine que ce que l'on boit. C'est la stabilité de la composition du corps. On a une quantité d'urine qui est exactement dépendante du fait d'avoir une quantité d'eau fixe dans l'organisme. Il est impossible d'uriner plus que ce que l'on boit."
L'eau minérale de la marque Hépar
Il est primordial de boire au minimum 1,5 litre d'eau par jour, surtout si vous êtes particulièrement sensible aux cystites. L'Hépar est généralement recommandée car il s'agit d'une eau composée de minéraux qui réduit les risques de constipation.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.