On n'aime jamais personne, conclut Pascal, d'abord parce que ne sont sensibles que les qualités du moi, et non le moi lui-même, et qu'on ne peut pas aimer quelque chose d'insensible, de non imaginable, ensuite parce que chaque moi s'aime plus que tout, se fait centre de tout, il voit bien, lui, qu'il n'est pas ...
La thèse de Pascal
La (double) thèse défendue par Pascal est donc la suivante : le moi est introuvable et l'on ne peut aimer que les qualités d'une personne, jamais la personne elle-même.
4) Le moi est haïssable.
En réalité, elle s'inscrit plus exactement dans la critique que fait Pascal de l'imagination, cette puissance trompeuse comme il l'écrit dans les Pensées . Concrètement, ce n'est pas tant notre propension au nombrilisme ni même notre identité profonde qui seraient haïssables.
Selon l'auteur des Provinciales, l'homme est à la fois misérable par sa condition d'être fragile et mortel, mais il est aussi grand en raison de sa capacité à penser sa propre misère.
On trouve une « maladie de l'âme » qui est le moi, selon la formule désormais consacrée « Le moi est haïssable » du philosophe et mathématicien Blaise Pascal, ce qui veut précisément dire que le moi est le symbole de l'amour-propre. C'est donc l'égoïsme qui est là mis en cause.
La définition du soi
Une personne peut se définir en fonction de ses opinions, de ses croyances, de ses expériences passées, de ses actions, de son lieu d'origine ou de sa religion. La philosophie du moi comprend la conscience qu'une personne a de son moi physique et de son caractère, ainsi que de sa vie émotionnelle.
Le moi désigne, de façon générale et courante, l'ensemble des éléments qui constituent l'individualité, la personnalité d'un être humain. C'est ce qui permet à chacun d'entre nous de se sentir singulier et distinct d'autrui.
Une erreur constamment répétée, ce n'est plus une erreur, c'est un choix. Ce qui est grave, ce n'est pas de faire une erreur, l'erreur est humaine.
Si les hommes cherchent à être heureux, c'est faute de l'être, mais s'ils peuvent chercher à l'être, c'est parce qu'ils savent ce qu'ils cherchent. Autrement dit, les hommes ne peuvent désirer le bonheur que parce qu'ils l'ont déjà connu.
« La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement, écrit-il, et cependant c'est la plus grande de nos misères » (Pensées). Le divertissement a en effet d'une part une fonction réelle : préserver l'homme du désespoir auquel il est voué, en le supprimant de sa conscience.
La raison, de par sa nature, veut tout prouver et ne veut rien accepter qui ne soit démontré. Or, ici, elle doit se contenter d'une vérité qui se produit sans démonstration. Si elle veut devenir la faculté de connaître, elle ne peut pas refuser cette vérité.
“C'est le coeur qui sent Dieu, et non la raison.” “La nature a des perfections pour montrer qu'elle est l'image de Dieu, et des défauts pour montrer qu'elle n'en est que l'image.” “On ne voit rien de juste ou d'injuste qui ne change de qualité en changeant de climat.”
Le bonheur est « en Dieu », c'est Dieu qui donne suffisamment de sens à nos vies pour les rendre heureuses. Dieu est bien « hors » nous, non seulement de par sa nature, qui excède en tous points la nôtre, mais aussi parce que le Dieu de Pascal est un Dieu qui se cache.
Il a été conçu pour être utilisé dans l'enseignement de l'informatique et pour aider à la programmation structurée. Pascal a été utilisé dans de nombreux projets, notamment pour la programmation système, la programmation scientifique, les applications commerciales et les jeux.
Pour que le moi soit représenté il faut qu'il nous apparaisse comme quelque chose d'étrange et même d'extérieur à nous (laissons pour l'instant de côté le statut ou l'identité de ce « nous »). Tout ce qui fait partie du moi, ses « qualités », devient représenté au lieu d'être vécu comme son identité.
« Le moi » est une invention cartésienne de Pascal, qui substantive le pronom pour parler de lui comme d'un objet.
Certaines personnes sont persuadées de ne pas avoir droit au bonheur. Ce type de croyance peut découler de situations diverses: un manque d'amour et d'affection durant l'enfance, l'impression de ne pas être issu du bon milieu social, une lourde culpabilité liée à un événement spécifique…
Approche de Blaise Pascal
Il y développe l'idée selon laquelle il est nécessaire à l'être humain de se distraire et donc essentiel pour lui de se détourner de l'essentiel. Le divertissement est une façon pour lui de se détourner de ce qu'il est vraiment, à savoir un être misérable et mortel.
Qu'est-ce qui fait la grandeur de l'homme ? Son intelligence ? Sa vertu ? Absolument pas, affirme Blaise Pascal, dans une formule paradoxale : « La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable », imparfait, faillible.
– Une révélation immédiate et intérieure de Dieu, obtenue grâce au cœur, spontanéité connaissante et intuitive, participant à l'affectivité, vraie force agissante liée au sentiment et saisissant Dieu sans intermédiaires.
Scientifique engagé dans les débats politico-religieux de son temps, Blaise Pascal (1623-1662) défend l'idée qu'on ne peut connaître Dieu que par le cœur et non par la raison.
Pour Pascal, la conscience humaine est à double tranchant, d'où l'idée, nous apprend-il, à toujours travailler au règlement de notre pensée (du mieux qu'on peut).
Il m'imagine penser à toi. / *Il moi/je imagine penser à toi. La forme je exclut toute spécification2 et n'est sujet qu'avec un verbe conjugué, à l'inverse moi ne peut être sujet d'un verbe conjugué qu'avec le modifieur seul – me exclut ces deux positions.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
Le moi se développe à partir du ça, mais Freud n'a pas indiqué avec conséquence à quel stade ceci se produit ; tout au long de la vie le moi descend profondément dans le ça et se trouve donc sous l'influence des processus inconscients.