Notre souhait de vivre en Tiny House était avant tout motivé par le fait de réduire notre empreinte carbone. Avoir un impact sur l'environnement plus faible et plus raisonné. Au final, nous consommons tous les deux, plus d'essence qu'auparavant lorsque nous vivions dans notre appartement.
Si elle est bien conçue, son isolation et étanchéité permettent d'y vivre quelque soit la température extérieure. C'est une alternative intéressante pour des personnes souhaitant vivre simplement, proche de la nature et à moindre frais, car plus confortable qu'une cabane ou une roulotte.
L'origine de la tiny house se trouve aux Etats-Unis : après les catastrophes naturelles de 2008, beaucoup d'Américains se sont trouvés dans l'obligation de revendre leur maison. Jay Shafer, un architecte, a alors imaginé ce concept d'une petite maison mobile, débarrassée du superflu.
Parce que design, modulables, écoresponsables voire mobiles, ces micromaisons attirent une clientèle toujours plus large. Lecture 2 min.
Les seniors (personnes de plus de 50 ans) sont, de loin, les principaux acheteurs de Tiny House.
Premier obstacle : une tiny house, ça coûte cher. Moins qu'une maison classique, certes, mais si on compare le prix au mètre carré, l'addition est salée. Le plus coûteux, c'est la remorque, comptez au moins 6000 euros.
L'entreprise spécialisée dans la fabrication de tiny houses, née en novembre 2019, compte aujourd'hui 50 salariés et livre une centaine de tiny house par an, pour un chiffre d'affaires de 3,5 millions d'euros en 2022 contre 500 000 euros durant sa première année.
Une Tiny House peut être raccordée aux réseaux (électrique, gaz, eau…) ou bien être 100% autonome, grâce à un kit solaire photovoltaïque, un filtre pour les eaux usées, une bouteille de gaz et un petit poêle à bois.
En règle générale, pour les surfaces les plus réduites avec équipement d'entrée de gamme le prix tournera aux alentours de 38 000 – 42 000 euros là où les modèles haut de gamme avec mezzanine de 8 mètres carrés seront de 60 000 – 80 000 euros. Le prix moyen d'une Tiny house équipé est de 55 000 euros.
Les Tiny-house, ou micro-maisons en français sont de petites maisons habitables à l'année construites en ossature bois. Leur particularité est qu'elles peuvent être posées sur une remorque et donc déplaçables sous certaines conditions.
Micro architecture nomade. Une tiny house est une petite maison qui roule. En anglais, “tiny” signifie minuscule, et “house” maison.
La grande différence avec la caravane ou le camping-car sont les matériaux. En effet, la Tiny House est fabriquée et isolée comme une maison en bois. De cette façon, il est possible d'y vivre à l'année sans souffrir de la chaleur ou de l'humidité.
Le loyer dépend de la surface et de l'emplacement de la tiny. Du coup, vous pouvez envisager de toucher 600 euros par mois en location longue durée. Cela représente une rentabilité de 24% avec un investissement de 30 000 euros au départ. C'est intéressant mais si rentable si vous avez fait un crédit pour l'acquérir.
Votre tiny house peut rester dans votre jardin sans aucune démarche administrative du moment qu'elle y reste moins de 3 mois. De plus, cela n'est valable que si vous ne l'utilisez pas en tant qu'habitation. Elle doit conserver sa mobilité (ses roues) pendant la totalité de la durée.
Alors oui, installer une tiny house sur terrain non constructible est permis. Il est donc possible d'installer à l'année son habitation démontable/mobile uniquement si le terrain non constructible est une pastille.
Une arrivée d'eau
Il faut prévoir une vanne de remplissage (entrée d'eau) pouvant être connectée au réseau d'eau intérieur ou à votre citerne. À l'intérieur, tout votre système de plomberie fonctionnera comme tout autre système que l'on retrouve dans les maisons classiques.
Le processus s'avère finalement plus classique : les futurs habitants prenne en charge les aménagement (accès à l'eau et l'électricité). Ils ont également à déposer un permis de construire. Quant au loyer, il passe à 60€/mois. La durée du bail est prévue pour 10 ans.
L'autonomie en eau
En France, il est impossible d'être autonome en eau, même si cela est possible en théorie : la liaison au réseau d'eau national est obligatoire, l'utilisation des eaux de pluie en tant qu'eau potable étant interdite.
En zone Agricole (A) ou Naturelle (N), vous pourrez installer votre tiny house si, et seulement si, elle est nécessaire à l'exploitation agricole ou forestière. C'est donc votre activité qui justifiera votre droit d'y habiter.
Déplacements. Pour avoir le droit de circuler sur route, une Tiny House et sa remorque ne doivent pas dépasser un poids total autorisé en charge de 3500kg et une largeur de 2,55m. Pour faciliter les déplacements, la hauteur totale doit aussi être inférieure à 4,3m pour pouvoir passer sous les ponts.
Pour installer votre tiny house, vous pouvez le faire sur une propriété privée c'est à dire votre terrain ou celui d'une connaissance. Il faudra cependant ne pas dépasser les trois mois sans déclaration. Si vous souhaitez rester plus longtemps vous devrez effectuer une demande d'autorisation auprès de votre mairie.
Législation belge
Les tiny houses se situent dans une zone grise, surtout en Flandre. La Wallonie vient d'adopter une loi qui les assimile à un habitat léger. Pour l'instant, il n'est pas encore possible de se domicilier dans une tiny house, qui peut servir uniquement d'adresse de référence.
Baluchon est une entreprise artisanale française (l'atelier se trouve au Pallet, à quelques kilomètres de Nantes), spécialisée dans la conception et la fabrication de tiny houses sur mesure. L'équipe propose également des outils facilitateurs pour les auto-constructeurs.