Interrogée par: Marc Bertrand | Dernière mise à
jour: 26. Oktober 2022 Notation: 4.2 sur 5
(5 évaluations)
Les mauvaises conditions de travail qui rebutent le plus les actifs, selon les employeurs interrogés, sont à la fois physiques et psycho-sociales. D'un côté, les postes qui impliquent des “charges lourdes, du bruit, un travail répétitif, des agents chimiques dangereux, etc.” peinent fortement à recruter.
Cette situation peut être causée par un certain nombre de facteurs, notamment une augmentation du nombre d'offres d'emploi, une diminution du nombre de personnes disponibles pour travailler ou un changement dans les compétences requises pour les emplois disponibles.
Quels sont les conséquences d'un mauvais recrutement ?
Un mauvais recrutement entraîne une perte de productivité et peut contribuer à multiplier les heures supplémentaires pour compenser. Il y a donc un potentiel important de démotivation, une augmentation des risques psychosociaux et une perte de sens pour les équipes en place.
Le recruteur doit être ambassadeur de son entreprise et pouvoir argumenter sur ce qu'elle peut apporter au candidat. Une simple description de poste ne suffit plus. Selon la version 2016 de la même étude, les candidats ont besoin de pouvoir apprécier la culture d'entreprise, sa vision, et ses missions.
Quelles sont les raisons qui poussent au recrutement ?
Même s'il y a 3 grands déclencheurs d'un recrutement (remplacer, faire grandir l'équipe, acquérir de nouvelles compétences), ils sont sous influence, et un certain nombre de variables peuvent faire pencher la balance.
Pour optimiser son service RH, il faut en premier faire un état des lieux des ressources de l'entreprise, des objectifs à atteindre à court, à moyen ou à long terme. Cette analyse prend également en compte le climat de travail, la collaboration des employés, le bien-être au travail, etc.
Pourquoi les recruteurs Devraient-ils éviter ce type d'erreur ?
Une erreur de recrutement peut coûter cher. D'un point de vue financier, vous risquez de débourser plus qu'il ne le faut dans votre processus de recrutement. Et ce qu'il s'agisse des coûts en amont (diffusion de l'offre d'emploi sur les jobboards…) ou encore la rémunération du salarié.
Selon une infographie qui résume la dernière étude du cabinet de conseil Mercer, les enjeux RH sont notamment de mener une véritable politique RSE, d'améliorer le bien-être au travail, d'œuvrer pour favoriser l'employabilité des salariés et d'innover en matière d'expérience collaborateur.
Beaucoup de bons employés finissent par démissionner lorsque depuis trop longtemps, leurs supérieurs semblent plus se concentrer sur les profits que sur eux. Il est bien évident que les profits, pour une entreprise, sont primordiaux : si on ne fait pas d'argent, il n'y a pas d'entreprise !
Le recrutement peut être pris en charge par le PDG ou directement par les chefs de service concernés, en accord avec lui. Dans certaines entreprises, les responsables hiérarchiques eux-mêmes influent fortement sur le choix final.
Conseils. Généralement posée en toute fin d'entretien, la question « Pourquoi vous et pas un autre ? » peut surprendre. L'objectif du recruteur n'est pas de mettre le candidat mal à l'aise, ni de lui demander de se comparer aux autres postulants, mais plutôt d'évaluer son degré de motivation.
Pourquoi le processus de recrutement prend du temps ?
Parce que les recruteurs savent qu'il n'est pas facile de trouver le candidat idéal et que les enjeux sont de tailles. Ainsi, plus un recrutement est long, plus le stress s'accumule, et plus le risque de démotivation s'accentue au sein des équipes.
Une fois les compétences identifiées, il faut construire une fiche de poste qui déterminera le titre de poste et ses missions exactes. Pour cela, n'hésitez pas à vous appuyer sur vos collaborateurs concernés par le futur recrutement : manager direct, directeur technique, expert technique, etc.