Les mauvaises conditions de travail qui rebutent le plus les actifs, selon les employeurs interrogés, sont à la fois physiques et psycho-sociales. D'un côté, les postes qui impliquent des “charges lourdes, du bruit, un travail répétitif, des agents chimiques dangereux, etc.” peinent fortement à recruter.
Des difficultés de recrutement en cinq facteurs
Une insuffisante mobilité Un nombre trop faible de personnes formées aux métiers qui recrutent. Des conditions de travail ou de salaire trop dégradées pour attirer des candidats.
Selon l'enquête de Pôle Emploi sur les « Besoins de main-d'œuvre », 50 % des projets de recrutement étaient jugés « difficiles » par les employeurs en 2019, contre 32 % en 2015. En contrepartie, pour les salariés, l'insécurité sur le marché du travail a reculé.
Les entreprises françaises ont plus de 3 millions de projets de recrutement en 2022, selon la dernière enquête BMO (besoins en main-d'œuvre) de Pôle emploi. Mais 57,9% de ces projets sont jugés difficiles, soit 13 points de plus qu'en 2021 !
1. Situation d'un salarié qui, bien que apte au travail, se trouve privé d'emploi. 2.
Alors que 3,3 millions de personnes pointent au chômage, des centaines de milliers de postes ne trouvent pas preneur dans l'Hexagone. En cause : la formation inadaptée des candidats, mais aussi le niveau élevé des allocations sociales, qui n'incite pas au travail.
Les secteurs les plus concernés par cette dernière réponse sont les industries agricoles et alimentaires, les hôtels-cafés-restaurants (HCR), les transports ainsi que la santé et l'action sociale privées (où le manque d'attractivité salariale est également beaucoup cité).
L'objectif du recrutement, s'il peut se résumer facilement comme étant l'adéquation entre un individu d'une part, et un besoin définit par un profil de poste d'autre part, n'en résout pas pour autant la problématique de l'adéquation entre l'individu, le travail, et l'organisation.
Cela passe aussi par la qualité des conditions de travail. Limiter la pénibilité, concilier activité professionnelle et vie personnelle, favoriser l'esprit d'équipe, reconnaître l'engagement sont autant d'actions qui, lorsqu'elles sont mises en œuvre, contribuent à l'épanouissement et au bien-être au travail.
En période de forte croissance, le taux de chômage est bas et les tensions sur le marché du travail sont fortes ; les entreprises cherchent à recruter mais l'offre de travail est inférieure à la demande. C'est une situation où les pénuries de main-d'œuvre sont élevées.
Les conditions de travail recouvrent les aspects matériels (contraintes physiques, moyens, conditions sanitaires, etc.), organisationnels (temps de travail, rythme de travail, autonomie et marge de manœuvre, etc.), et psychosociaux (relations avec les clients, la hiérarchie et les collègues, sentiment d'utilité, etc.)
Rendre sa marque employeur attractive
Quand on veut dénicher des profils pénuriques, il est important d'inverser un principe des plus fondamentaux du recrutement : séduire le candidat plutôt que de vous laisser convaincre par lui. Et c'est à ce moment que la marque employeur entre en jeu !
Globalement, on peut distinguer 3 majeures causes du chômage : Un marché du travail insuffisamment flexible et un coût du travail trop élevé Une demande et une activité économique insuffisantes. Une offre et une demande de travail en inadéquation.
La définition du Bureau International du Travail
Selon la définition du BIT en date de 1982, un chômeur « est une personne en âge de travailler (donc avoir 15 ans ou plus) et qui répond à 3 conditions : Être sans emploi : Autrement dit ne pas avoir travaillé au moins 1heure durant une semaine de référence.
Concernant les relations entre tension et efforts de recrutement, recruter sur des métiers en tension n'implique pas l'activation de davantage de canaux de recherche de candidats, mais davantage de demandes d'éléments aux candidats et d'entretiens individuels avec ces derniers.
Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi quasi stable (+ 0,1 point) à 7,4 % de la population active en France (hors Mayotte), retrouvant le même niveau qu'au quatrième trimestre 2021. Il est inférieur de 0,5 point à son niveau du deuxième trimestre 2021 et de 0,8 point à celui d'avant la crise sanitaire (fin 2019).
Plombier. Le travail d'artisan plombier peut rapporter entre 3000 euros et 5000 euros par mois. La seule condition est de travailler à son propre compte. Par ailleurs, en matière de plomberie, les urgences sont fréquentes mais elles sont surtout bien payées.