Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l'eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l'air et provoque l'assèchement de la barrière physique que constitue le mucus.
Le froid n'est pas responsable directement du rhume car cette maladie se transmet au contact d'un individu avec un autre, et non via des courants d'air. Vous l'aurez compris, le responsable n'est donc pas le froid : c'est plutôt la faute des bactéries et des virus.
De nombreux virus, dont le rhinovirus – le coupable habituel du rhume – et celui de la grippe, restent infectieux plus longtemps et se répliquent plus rapidement par temps froid. C'est pourquoi ces virus se répandent plus facilement en hiver.
En résumé, on « attrape froid » et on tombe malade en hiver quand les défenses de l'organisme sont affaiblies et les virus plus nombreux qu'en été. Ce sont ces paramètres, conséquences du froid, qui sont responsables de la recrudescence des maladies infectieuses en hiver.
«L'un des principes de la climatisation est de refroidir l'air et de l'assécher, explique le Dr Calafiore. Cela assèche les muqueuses nasales qui vont être fragilisées et, en réaction, vont s'humidifier un peu plus, ce qui peut aboutir à une rhinite (écoulement nasal).
Elles se manifestent par un mal de gorge, un nez qui coule, une toux, une fièvre.
Les virus du rhume peuvent demeurer contagieux même s'ils sont à l'extérieur du corps pendant quelques heures. Il est possible d'attraper un rhume si, après avoir touché à un objet contaminé par un virus du rhume, on met ses doigts contaminés dans son nez ou qu'on se frotte les yeux.
Il s'agit d'une idée reçue. Avant tout parce que si le froid est désagréable, il n'est pas une maladie : "Ce n'est pas lui qui vous rend malade, mais l'infection par un virus", explique tout simplement le Professeur Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l'Hôpital Saint-Louis, à Paris.
Les généralistes développent souvent une immunité aux virus au fil de leur carrière. En période d'épidémie, ils redoublent toutefois de vigilance. Plus que la grippe, c'est surtout le risque de surmenage qui leur pend au nez.
Pour diminuer l'inconfort du rhume, un seul médicament est préconisé, le paracétamol que l'on appelle également acétaminophène (Doliprane®, Tylenol®, Efferalgan®, Dafalgan®, Panadol®, Dolko®, Geluprane®) Ce médicament diminue les maux de tête, le mal de gorge éventuel et fait baisser la fièvre.
Si vous repérez les premiers signes d'une infection d'origine bactérienne, notamment l'aggravation des symptômes (toux, fièvre, difficultés respiratoires…) ou l'apparition de nouveaux symptômes (diarrhée, vomissements, douleurs à l'oreille, conjonctivite…) vous devez rapidement consulter un médecin.
Puisque le système immunitaire passe à la vitesse supérieure pendant le sommeil, les symptômes deviennent plus graves. Cette activité accrue du système immunitaire peut durer toute la nuit.
Le rhume fait partie des maladies les plus communes. De nombreux virus différents (rhinovirus, adénovirus, coronavirus et métapneumovirus humains) peuvent être à l'origine des rhumes, mais les rhinovirus (dont il existe environ 100 sous-types) sont à l'origine de la plupart des cas de rhumes.
On n'attrape pas de rhumes ou de grippes par les pieds, mais par le nez ou la bouche qui sont les meilleures portes d'entrée pour la plupart des virus et des microbes. Il faut ensuite mettre fin à un mythe : on "n'attrape" pas froid.
Si vous avez attrapé le rhume, vous serez contagieux à peu près un jour avant l'apparition des premiers symptômes. Mais c'est surtout au cours des deux ou trois jours suivants que le risque de contagion est maximal.
Eh oui, lorsque les températures chutent, notre corps devient plus vulnérable. L'air froid assèche le mucus de notre gorge, cette couche humide qui protège notre muqueuse des agressions, et notre cœur doit alimenter nos extrémités en sang chaud, nous fatiguant davantage et diminuant l'efficacité de notre immunité.
Jours 1 à 2 : gorge irritée et éternuements. Jours 3 à 4 : intensification du mal de gorge, nez qui commence à couler. Même si les symptômes sont encore limités, c'est durant ces quatre premiers jours qu'on est le plus contagieux. Jours 5 à 7 : le rhume est à son pic.
La durée moyenne d'un rhume peut varier d'une personne à l'autre, de 3 ou 4 jours à plus d'une semaine. Communément appelée rhume, la rhinopharyngite est une infection virale qui se manifeste par des symptômes gênants mais sans gravité : toux, écoulement nasal, maux de gorge, état fiévreux…
Pourquoi a-t-on mal à la gorge ? Quand des virus ou des bactéries attaquent l'intérieur de la gorge, le corps se défend. Il s'ensuit une inflammation, qui rend la gorge douloureuse et entraine une difficulté à déglutir.
Autrement dit, on a plus de risque de tomber malade lorsqu'on ne dort pas assez. Il est donc particulièrement important de dormir suffisamment en période d'épidémie.
Le rhume peut aggraver les symptômes d'autres affections comme l'asthme et les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC). Un rhume peut aussi mener à une bronchite bactérienne, à une pharyngite, à une pneumonie ou à une otite, surtout quand une personne est déjà atteinte d'une affection pulmonaire.
La guérison est spontanée. Il est conseillé de consulter son médecin en présence d'un rhume qui ne guérit pas après 10-15 jours, de persistance ou de réapparition de la fièvre, d'une toux, de maux de tête, liés peut-être à une sinusite, de mal à la gorge ou aux oreilles.