Le Code du travail ne précisant rien sur la question des samedis, il convient de rappeler simplement que 30 jours ouvrables correspondent à 5 semaines et que 5 semaines comprennent forcément 5 samedis. C'est pourquoi 5 samedis sont considérés comme des congés même lorsqu'un collaborateur ne travaille jamais le samedi.
Comme le samedi est un jour ouvrable, si la période de congés comprend ce jour, il sera compté comme un jour de congés payés. Si le calcul est en jours ouvrables, le salarié a donc 30 jours de congés payés par an.
Ainsi, dans une semaine classique, sans jours fériés, on compte 6 jours ouvrables dont le samedi. Un salarié qui prend un semaine de congés, du lundi au vendredi sans jours fériés, se verra donc décompter 6 jours même s'il ne travaille jamais le samedi.
Un jour ouvrable correspond à tous les jours de la semaine qui peuvent être légalement travaillés, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés. On en compte 6 par semaine (lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi, généralement).
est normal ? Oui. Car le décompte des congés payés s'effectue en jours ouvrable, on décompte non seulement le jour pris mais aussi les jours suivants qui sont considérés comme un jour ouvrable. Le droit aux congés payés ainsi que leur décompte s'effectue en jours ouvrables.
Pour pouvoir acquérir la totalité de ses congés payés, il faut justifier de 288 jours ou 8 semaines de travail effectif. Si on raisonne en jours ouvrés, le salarié peut prétendre à 25 jours de congés payés par an. Le mois de travail effectif est assimilé aux périodes équivalentes à 4 semaines ou à 24 jours de travail.
Chaque salarié dispose de 30 jours ouvrables de congés payés par an, ou 25 jours lorsque le calcul se fait en jours ouvrés, qu'il travaille à temps plein ou à temps partiel, soit 5 semaines de congés payés.
Pourquoi 2,08 de congés par mois ? Lorsque le calcul des congés payés se fait en jours ouvrés, du lundi au vendredi, les 5 semaines correspondent à 25 jours ouvrés. Le salarié obtient alors 2,08 jours par mois travaillé soit 25 jours / 12 mois.
Que se passe-t-il si un jour férié tombe pendant les congés payés ? S'il s'agit d'un jour ouvrable et : Chômé dans l'entreprise : il n'est pas décompté sur les congés payés ; Travaillé dans l'entreprise : il est décompté au titre des congés payés.
Le décompte du samedi dans les congés en jours ouvrables
Son congé débute donc le premier jour ouvrable suivant à partir duquel il aurait dû travailler, soit le lundi 24 août. Il s'achèvera le samedi 29 août (dernier jour ouvrable de la semaine).
Les méthodes de paiement des congés annuels
Contrairement aux idées reçues, les salariés ne perçoivent pas de salaire pendant leurs congés annuels. Toutefois, ils bénéficient d'une indemnité de la part de leurs employeurs. Ainsi, ils peuvent gagner plus en étant en congé.
Même si le samedi n'est pas travaillé par le salarié habituellement, il est décompté des 30 jours ouvrables. À savoir : si le salarié pose son vendredi, le samedi est automatiquement décompté des 30 jours ouvrables. En revanche, seuls 5 samedis sont décomptés par an (5 semaines de congés payés donc 5 samedis).
La période pour déterminer l'année complète court du 1er juin au 31 mai de l'année suivante. Ainsi, les congés payés que vous avez acquis au cours de la période du 1er juin 2021 au 31 mai 2022 doivent être pris au plus tard le 31 mai 2023, sinon ils seront perdus.
Le décompte de la période de congés se fait comme suit pour savoir comment calculer les congés payés : on compte comme premier jour de congé payé, le prochain avec lequel le salarié aurait dû travailler. Et l'on compte comme dernier jour de congé, le dernier inclus dans la période de congés.
Pour le décompte des congés payés pris par un salarié, il faut comptabiliser le nombre de jours compris du premier jour ouvrable qui aurait dû être travaillé au dernier jour ouvrable avant sa reprise (même si ce jour-là n'est pas travaillé dans l'entreprise).
Calcul des congés pris
Une semaine correspond donc à 6 jours (dimanche exclu). Si vous prenez une semaine de congés, 6 jours seront déduits de votre compteur même si vous ne travaillez réellement que 5 jours (voire moins si temps partiel).
Le 15 août tombant un jeudi (jour ouvrable habituellement travaillé dans l'entreprise), il n'est pas comptabilisé : le salarié pose 5 jours de congés. Si le jour férié habituellement chômé tombe en dehors d'un jour ouvrable, il n'a aucune incidence dans le décompte (sauf dispositions conventionnelles plus favorables).
Cas général. Un salarié ne doit pas travailler plus de 6 heures de suite dans une journée. Dès que le salarié travaille 6 heures de suite, il doit bénéficier obligatoirement d'une pause d'au moins 20 minutes consécutives.
Les heures de travail non travaillées en raison du pont peuvent être travaillées à une autre période pour compenser. La récupération de ces heures peut être effectuée dans les 12 mois précédant ou suivant le pont. Ces heures ne font l'objet d'aucune majoration de salaire.
En 2023, il y a au total pas moins de 61 jours de repos accessibles en posant seulement 25 jours de congés payés. La solution, c'est l'anticipation. La première partie de 2023 pourra sembler longue pour celles et ceux qui ne prendront pas de vacances lors des fêtes de fin d'année.
Le 15 août tombant, en 2023, un mardi, être en congé le lundi 14 août vous offrira quatre jours de temps libre supplémentaires. À cela s'ajoute quantité d'autres possibilités de week-ends de trois jours et, notamment, autour du 11 Novembre, du lundi de Pâques (10 avril), des 1er, 8 et 29 mai et du 14 juillet.
Les jours ouvrables sont les jours qui peuvent être légalement travaillés (du lundi au samedi), ils excluent les dimanches et jours fériés. Les jours ouvrés représentent les jours où l'entreprise est réellement en activité (en général du lundi au vendredi).
L'employeur peut imposer un ordre de départs en congés payés par roulement. L'employeur est en mesure de déterminer un ordre de roulement lorsque plusieurs salariés souhaitent poser leurs congés en même temps.
si la maladie est professionnelle (accident du travail ou maladie professionnelle), la période d'absence est prise en compte pour le calcul des jours de congés payés ; si la maladie est ordinaire, c'est-à-dire non-professionnelle, la période d'absence n'est pas prise en compte pour le calcul des jours de congés payés.
Pour avoir un jour de congé supplémentaire pour fractionnement, le salarié doit avoir pris entre 3 et 5 jours hors de la période légale du 1er mai au 31 octobre. Pour bénéficier de deux jours de congés, il doit avoir pris plus de 6 jours hors de la période légale.