Expression latine signifiant Salut,
Ave Caesar morituri te salutant, tableau de Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Ceux qui vont mourir te saluent, paroles qui auraient été prononcées devant l'empereur Claudius de Rome par les gladiateurs avant les combats.
Selon une croyance moderne erronée, durant les combats, les gladiateurs auraient eu l'habitude de saluer l'empereur en ces termes : Ave Caesar morituri te salutant : « Salut César, ceux qui vont mourir te saluent ».
Le latin possède cinq voyelles : a, i et o se prononcent comme en français, e se prononce toujours « é » ou plus rarement « è » et n'est jamais muet ; enfin, u se prononce « ou » 1 et non « u » (son qui n'existe pas en latin ou presque).
La prononciation d'entre quatre yeux
On peut prononcer chaque mot de cette expression comme à l'habitude, ce qui donne : [ãtʀkatʀjø] (antr‑katr‑ieu) ou [ãtʀəkatʀjø] (an‑tre‑katr‑ieu), selon qu'on prononce le e du mot entre ou non.
Le gladiateur le plus célèbre se nomme Spartacus, prisonnier de guerre, qui a été à l'origine d'un soulèvement d'esclaves et qui a défié les armées de Crassus et de Pompée. Il a existé quelques rares gladiatrices.
Le doctorant en histoire ancienne précise aussi que la vie des gladiateurs comportait certains risques, certes, mais elle n'était pas si dangereuse. « C'était risqué, mais on n'était pas assuré d'y trouver la mort. C'étaient de 20 % à 50 % des gladiateurs qui mourraient dans l'arène.
Le salut romain est un salut exécuté par le bras tendu en face de soi, avec la paume de la main dirigée vers le sol et les doigts serrés entre eux.
Pour les Romains, on agissait en homme ou en femme. La sexualité était binaire et phallocentrique, c'est-à-dire qu'elle se caractérisait par un acte de pénétration.
Des dommages causés à la glande pituitaire peuvent en effet provoquer une surproduction d'hormone de croissance. Mesurant 2,02 m, cet homme mort entre 16 et 20 ans devait surplomber ses camarades d'environ 35 cm, la taille moyenne d'un Romain adulte étant à l'époque de 1,67 m.
PETITS QUARTIERS. Les gladiateurs dormaient, parfois à deux, dans des cellules de 3 mètres carrés. Celles-ci étaient situées dans une aile différente de celle abritant de plus grandes chambres pour leurs entraîneurs, connus sous le nom de magistri.
Le laniste (lanista en latin) est dans la Rome antique un marchand, entraîneur et propriétaire de gladiateurs.
La gladiatrice est une combattante romaine armée qui engageait des duels contre d'autres combattantes (munera), ou contre des animaux (venationes), afin de divertir les spectateurs dans les arènes lors de la période de la République et de l'Empire romain.
Son existence physique est avérée. Spartacus était un Thrace, un ancien auxiliaire déserteur de l'armée romaine qui, selon Jean-Guillaume Lanuque dans "Les 1001 visages de Spartacus", est capturé et vendu à Rome comme esclave. Il s'enfuit de son école de gladiateurs en 73 av.
Le pluriel normal de œil est yeux, sauf dans quelques cas. Dans les mots composés : des œils-de-bœuf, des œils-de-chat, des œils-de-perdrix, des œils-de-pie, des œils-de-tigre, etc.
"Oeil" correspond en fait à l'ancienne forme de "cas régime singulier" et "yeux" à l'ancien cas régime pluriel. Cela dit, oeils - oui, avec un s - se rencontre dans certains mots composés comme oeils-de-boeuf ou oeils-de-perdrix.
La décadence de l'empire romain
L'empire romain d'Occident s'appauvrit au fil du temps, du fait des invasions barbares. Son économie est fragilisée. Lever des impôts aux quatre coins de l'empire devient compliqué à cause des invasions barbares. Comme la collecte d'impôts rentre mal, la levée des armées est difficile.
Selon les sources historiques, ils étaient connus des Grecs sous le nom de Tyrrhenoi - ou tyrrhéniens - et des Romains sous le nom de Tusci ou Etrusci. Eux-mêmes se désignaient toutefois sous le nom de Rasna.
Et pourtant, « Rome » viendrait peut-être de la langue des Étrusques et signifierait « mamelle », dans le sens où la ville serait née en hauteur, sur le Palatin. Une autre étymologie associe Rümo, l'ancien nom du Tibre, au grec ancien rheûma, « le flux ».