Le scanner permet de visualiser vos organes, de rechercher d'éventuelles lésions, bénignes ou cancéreuses. Des centaines d'images de l'intérieur de votre corps sont ainsi prises et visualisées en coupe sur un écran d'ordinateur.
Que ne peut-on pas voir au scanner ? Le scanner est un outil formidable qui permet d'obtenir des images très fines de l'ensemble de l'organisme. Toutefois, certaines zones, en particulier au niveau cérébral, ne sont pas accessibles au scanner.
Quand a-t-on recours au scanner ? Les indications du scanner sont celles de la radiographie, mais lorsqu'il est nécessaire d'avoir une image plus détaillée (la définition de l'image est meilleure du fait de la reconstruction informatique) ou en 3D.
À quoi sert un scanner? Les tumeurs ayant une densité particulière par rapport aux tissus voisins normaux, le scanner sert à les détecter et à les localiser avec une grande précision.
Le scanner ou tomodensitométrie
Le scanner, qui utilise également des rayons X, explore le corps en volume et permet donc d'établir des images en 3D des organes ou des tissus scannés : os, muscles, vaisseaux ou cerveau. Les images obtenues sont des images "en coupe".
Le CT scanner et la résonance magnétique permettent d'obtenir des images plus précises des métastases, d'en déterminer le volume et de voir quelle est l'importance de la destruction osseuse.
L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.
Les signes d'alarme peuvent être : - une grosseur palpable, apparue récemment dans l'un des seins chez la femme ou un nodule sous la peau, ou encore l'augmentation de volume ou l'induration (le fait de durcir) d'un ou de plusieurs ganglions. Ces ganglions anormaux sont appelés adénopathies.
Le scanner, tout comme l'injection, sont indolores. Les effets secondaires les plus fréquents sont : Une réaction allergique au produit de contraste, notamment si vous avez des antécédents allergiques. Cette réaction imprévisible est généralement transitoire et sans gravité.
En effet, lorsque l'on fait une radiologie ou un scanner, on est exposé à des rayons X, et leur accumulation, si on est amené à en faire régulièrement, peut engendrer à terme un risque de cancer. Il n'en est pas de même pour l'échographie ou l'IRM qui utilisent des techniques tout à fait différentes.
Dois-je me déshabiller pour mon examen ? Seuls les vêtements situés dans la zone à examiner seront à enlever le jour de l'examen. Mesdames, si vous passez un scanner thoracique, nous vous demanderons d'ôter votre soutien-gorge, une blouse vous sera proposée afin de respecter votre pudeur.
Le jeûne permet également d'éviter une dilution du produit de contraste administré ou de lui donner une meilleure adhérence aux parois digestives. Le fait de boire, manger ou fumer, fait entrer de l'air dans l'estomac et l'intégralité de l'intestin.
Les suites de l'examen
Le patient peut rentrer immédiatement chez lui. Dans le cas où un produit de contraste a été administré, il sera précisé au patient de boire 2L d'eau dans le reste de la journée afin d'éliminer le produit de l'organisme.
Boire de l'eau à composante salée et bicarbonatée reste la meilleure solution éliminer le produit de contraste. L'hydratation est par ailleurs très importante et très efficace pour préserver la fonction rénale. Elle s'adresse à tous les patients ayant eu une injection de produit de contraste.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Elle nécessite autour du patient un matériel (tube de perfusion, respirateur …) insensible au champ magnétique. Cela explique que le scanner soit systématiquement préféré à l'IRM dans certaines situations : urgence en dehors de l'imagerie du cerveau ou patients de réanimation.
L'IRM est un examen courant, de plus en plus utilisé dans le diagnostic et le suivi des cancers. L'IRM permet, si nécessaire, d'explorer les vaisseaux sanguins (angio-IRM). La spectro-IRM (ou spectroscopie par résonance magnétique) permet quant à elle une analyse physico-chimique des cellules cancéreuses.
Les nerfs et les muscles, fonctionnant à l'aide de courants électriques de très faible intensité, un électromyogramme est l'examen qui permet d'étudier leur fonctionnement : on analyse ainsi la contraction musculaire et la conduction nerveuse (capacité des nerfs à conduire le courant nerveux).