Un nombre suffisant de nouveaux billets doivent être imprimés pour remplacer les coupures usagées, répondre aux hausses anticipées de la demande d'espèces, dues aux pics saisonniers par exemple, et faire face aux augmentations imprévues de la demande.
Alors pourquoi une telle expression est-elle devenue aussi populaire alors qu'elle ne correspond pas à une réalité ? Parce que l'image des machines permettant de fabriquer des billets en très grande quantité permet de visualiser aisément une augmentation excessive de la quantité de monnaie en circulation.
Le système monétaire comporte certaines règles et l'on ne peut pas faire n'importe quoi du genre imprimer à volo plus de billets, car injecter plus de billets en circulation va créer de l'inflation, même si l'état le fait un peu pour payer la dette.
Disposant à la fois d'une papeterie et d'une imprimerie fiduciaires, la Banque de France est le premier producteur de billets en euros de l'Eurosystème. Elle a ainsi fabriqué près de la moitié des nouveaux billets de 20€ mis en circulation dans les 19 pays ayant l'euro comme monnaie.
Les billets de banque facilitent énormément les transactions commerciales les plus importantes, leur valeur est nettement supérieure à celle des pièces. La monnaie divisionnaire compose les pièces métalliques de valeur plus ou moins faible servant à faciliter les petites transactions.
La monnaie a été inventé par le roi de Lydie, au 7e siècle avant Jésus-Christ. Il a créé des pièces de même forme et de même poids. Le papier monnaie a été conçu par les Chinois, au 7e siècle après JC.
On trouve la trace de ces premières pièces métalliques en Lydie (région d'Asie Mineure qui correspond aujourd'hui à la Turquie), vers le 7ème ou le 6ème siècle avant Jésus-Christ. En 687 av. J. -C, Gygès, roi de Lydie, fut le premier à créer et fabriquer de la monnaie métallique, au sens qu'on lui attribue aujourd'hui.
La photocopie ou la sortie sur imprimante de billets numérisés sont donc formellement interdites, même si les signes de sécurité ne sont pas reproduits ou simulés. La loi réprime également la simple détention, ou la mise en circulation des coupures contrefaites (article 442‑2 du Code pénal).
Il n'existe pas de billets de 1 000 euros car la Banque centrale européenne n'en émet pas.
La production des billets en euros est le fruit d'un travail en commun des banques centrales nationales (BCN) et de la Banque centrale européenne (BCE). Tout commence par une évaluation des besoins annuels de billets.
L'inflation.
Lorsque les prix augmentent, et l'argent perd de sa valeur, on appelle cela un phénomène d'inflation.
En Chine, mille ans avant notre ère, une nouvelle technique est inventée pour échanger : la monnaie. On fabrique des petites pièces en argent et en or. Des métaux dont tout le monde connait la valeur pour pouvoir vendre et acheter n'importe quoi.
En France, les billets sont fabriqués par la Banque de France, qui est d'ailleurs la première productrice de billets de l'Eurosystème. Depuis le lancement en 2002 de la monnaie unique, elle a fabriqué un cumul de près de 22 milliards de billets d'euros, soit 22 % du volume total imprimé à ce jour.
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
La création excessive de monnaie alimente donc le nombre de risques notamment l'inflation, la politique monétaire restrictive mis en œuvre depuis les années 1980(document 2) fait courir d'autres risques pour l'économie.
L'idée peut s'exprimer de manière assez simple : si la quantité de monnaie en circulation croît plus vite que la production, alors ce sont les prix qui augmentent. Par exemple, si la croissance de l'économie réelle est de 2% et que la masse monétaire augmente de 8%, l'inflation sera de 6%.
Elle est complète depuis l'émission, le 28 mai 2019, des billets de 100 et 200 euros. La coupure de 500 euros a été supprimée avec la série « Europe » et n'est plus émise depuis le 27 avril 2019. La première série de billets, qui est entrée en circulation en 2002, est progressivement remplacée par la série « Europe ».
Mis en circulation aux Etats-Unis de 1890 à 1893, le billet de 1.000 dollars Grand Watermelon («grande pastèque»), qui a été surnommé ainsi en raison de la forme des gros zéros au verso de l'exemplaire, est le plus cher de l'histoire. En janvier 2014, il a été adjugé 3.290.000 dollars, soit environ 2.721.000 euros.
Le billet de 500 euros est la coupure en euro ayant la valeur la plus haute, mesurant 160 × 82 millimètres et de couleur violette.
L'or et l'argent sont quant à eux diamagnétiques, c'est-à-dire que leur susceptibilité magnétique est extrêmement faible, et le portique ne les détecte pas.
Le papier est du A4 ordinaire et les billets découpés au cutter... Eh bien, ça va suffire à faire illusion dans quelques commerces de Manneville-la-Goupil et de Bretteville-du-Grand-Caux.
Si les billets contiennent encore effectivement parfois un peu de papier, ils sont majoritairement constitués de coton. Comme par exemple, les euros qui sont fabriqués à 100% de fibres de coton. Cette matière naturelle, bien que très résistante, peut tout de même être déchirée.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
L'expression l'argent ne fait pas le bonheur signifie qu'il ne suffit pas d'être riche pour être heureux. Le bonheur se trouve ailleurs. En effet, même si l'argent permet d'acheter tout ce que l'on veut, d'attirer des (faux) amis autour de soi, cela ne suffira pas à rendre quelqu'un heureux sur le long terme.
L'argent prêté par les banques peut aussi provenir non pas de dépôts ou d'une épargne préalablement constituée, mais du pouvoir qu'ont les banques de créer de la monnaie (elles seules en dehors de l'Etat et de la banque centrale sont habilitées à le faire). Prenons le cas d'une entreprise qui emprunte à sa banque.