"En revanche, ajoute-t-elle, croiser les verres en trinquant porte malheur. Et pour cause, de manière générale, faire un signe de croix sans le vouloir attire les mauvais présages".
Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi. C'est une précaution.
Mais pourquoi doit-on absolument se regarder dans les yeux ? L'origine de cette tradition vient également du Moyen Âge. Après avoir trinqué, il était de bon ton de se regarder dans les yeux afin de sonder dans le regard de ses convives s'ils étaient venus, ou non, avec de bonnes intentions.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
Ainsi, le fait d'entrechoquer les verres permettait de transférer une petite quantité de ce que contenait chacun d'eux dans les autres. Plus qu'un instant de communion, c'était surtout une véritable cérémonie, les buveurs trinquant les uns après les autres et buvant religieusement leur première gorgée.
Expression chinoise à l'origine, «qing qing» (prononcer «tchin-tchin»), pouvant se traduire par «je vous en prie», était une formule utilisée pour inviter quelqu'un à boire. L'expression, d'après le CNRTL, proviendrait de «tsing tsing» qui signifie «salut» en pidgin de la région de Canton, en Chine.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
En même temps que vous trinquez, regardez l'autre personne dans les yeux, mais ne croisez jamais votre bras avec quelqu'un d'autre au risque d'être maudit de sept années de mauvais sexe pour vous deux.
À l'Antiquité, nous aurions plutôt dit « santé » en référence à un rite religieux qui invitait à boire la boisson de la vie, en l'honneur des dieux et des morts. Au Moyen Âge, trinquer aurait aussi permis de se mettre confiance avec ses compagnons, en décourageant les potentiels empoisonneurs.
Le crémant, c'est bon pour la santé !
Comme tous les alcools, le crémant permet de réduire le risque de maladie cardiovasculaire, ou encore de soutenir les fonctions cognitives. Mais pour profiter pleinement de ces bienfaits santé, ne buvez jamais plus d'un à deux verres par jour.
En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez.
En Chine, pour dire 'tchin tchin' on dit Gānbēi, tandis qu'au Japon c'est Kanpai.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
? ° La coutume voulait que l'on choque son verre contre celui de son convive afin qu'une légère goutte de son breuvage tombe dans le flacon d'en face. Cette technique permettait de vérifier si le verre était empoissonné ou non.
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
Pour trinquer en Allemagne, on dira "prost".
L'expression « Malade comme un chien » signifie être très malade au point de s'isoler. Cette expression date du XVIIème siècle, période à laquelle le chien était considéré comme un simple animal et non un être vivant doté de sensibilité qui fait désormais partie intégrante du foyer.
En Chine, on lève son verre avec le mot gānbēi (干杯, littéralement "verre sec"), ce qui est équivalent à notre "santé". Traditionnellement, on est censé boire le verre cul-sec.
En France, on préfère s'en occuper avant le début du repas lorsqu'on est en famille ou entre amis, et en fin de repas dans les dîners officiels. Dans d'autres pays, on peut porter un toast à tout moment du repas et plusieurs toasts en quelques minutes.
Sous l'Ancien Régime, pour tuer quelqu'un sans tâcher le lino, on pouvait l'empoisonner. Une petite dose de poison placée dans le verre de votre ennemi vous permettait de vous en débarrasser rapidement. On a alors instauré un rituel avant de boire : entrechoquer les verres.
Lever son verre : signification
En levant son verre, on réalise en réalité un geste de reconnaissance. Il s'agit alors d'un moment consacré à une divinité, à une ou des personnes. Déguster un vin est alors une célébration.
La bonne expression pour dire « à ta santé » en russe au moment de porter un toast est «За ваше здоровье!». Sa prononciation est la suivante : « Za vAché zdarOvié ». En prononçant, il faut bien accentuer le A de vAché, et le O de zdarOvié.
Le plus souvent, pour faire cela, on se lève en disant quelque chose comme : « je voudrais porter un toast en l'honneur de Carène ». Le fait de taper le côté du verre à vin avec une fourchette ou une cuillère permet également d'attirer l'attention et crée une ambiance.
L'action de trinquer est le fait d'entrechoquer son verre avec celui d'une personne avec laquelle on s'apprête à boire. Le verbe « trinquer » vient de l'allemand trinken, qui signifie « boire ». Lorsque ce moment s'accompagne d'un discours, on utilise alors les expressions porter un toast ou lever son verre.