Eh oui, déjà parce que vous ne pouvez pas crier dans l'espace. En fait, en théorie, on ne peut faire aucun bruit. Le son, ce sont des vibrations : les vibrations de nos cordes vocales, qui changent la pression de l'air, ce qui fait vibrer de l'autre côté les tympans d'une personne qui nous écoute.
Péter, oui ça c'est possible !
Les astronautes ont le droit de péter dans l'espace, et ça c'est une excellente nouvelle… D'ailleurs, la vie dans une station spatiale favorise les pets qui sont bien plus nombreux que sur Terre.
«Vous ne pouvez pas roter dans l'espace, parce que l'air, la nourriture et les liquides qui se trouvent dans votre estomac sont tous en train de flotter ensemble comme des bulles pleine de morceaux. Si vous rotez, vous vomissez à l'intérieur de votre bouche.
À bord de l'ISS, les astronautes font pipi dans un tuyau. Leur urine tombe ensuite dans un réservoir très spécial appelé Urine Processor Assembly. Une fois à l'intérieur, elle est “nettoyée” puis transformée… en eau potable !
En réalité, porter une « couche » n'est pas nouveau pour les astronautes, qui en sont toujours équipés notamment lorsqu'ils sont en mission extravéhiculaire.
Pour le moment, au sein de la station spatiale par exemple, les excréments des astronautes sont renvoyés sur Terre via des petits conteneurs qui se désagrègent en entrant dans l'atmosphère. Une solution inenvisageable pour un voyage au long cours vers Mars.
Vous ne pouvez pas verser d'eau dans un verre, mais vous pouvez l'aspirer d'un sac à l'aide d'une paille. Et c'est délicieux : après tout, cette eau provient vraisemblablement de transpiration et d'urine des membres de l'équipage.
Les astronautes utilisent une débarbouillette et une solution nettoyante sans rinçage pour se laver le corps ou les mains. Chris Hadfield montre comment les astronautes se lavent les mains en apesanteur à bord de la SSI .
Même les pilotes de chasse doivent prendre des pauses aux toilettes, mais le faire en plein vol est un processus compliqué. Ils font pipi dans des paquets de piddle, qui sont essentiellement des sacs ZipLoc contenant ce qui ressemble à du détergent à lessive, a déclaré Lee.
Selon le plan initial, l'équipage de la Station spatiale devait dormir dans un module d'habitation. Mais les six astronautes qui composent notre équipage dorment à divers endroits dans la Station. Pour dormir, on doit se faufiler dans un sac de couchage accroché au mur, ou au plafond.
Lors du début de la digestion dans l'estomac, des gaz sont libérés. L'estomac est séparé de l'œsophage par le sphincter, qui empêche ces gaz de remonter. Mais quand la pression est trop forte, il s'ouvre : c'est le rot. En passant, l'odeur du rot est celle de notre estomac.
Sauf que dans l'espace, il n'y a pas de gravité. Ca veut dire que dans notre estomac, les gaz et les aliments sont mélangés. Ils forment, d'après l'astronaute canadien Chris Hadfield, “comme des bulles pleines de morceaux”. Donc si vous rotez… vous dégobillez.
L'une des contraintes majeures du voyage dans l'espace est l'exposition aux radiations. Sortis de la protection de l'atmosphère terrestre et encore plus sortis de son bouclier magnétique (qui protège encore les astronautes dans l'ISS par exemple), la dose de radiation est-elle vraiment dangereuse pour l'homme ?
PERTE DE MASSE MUSCULAIRE ET DES OS FRAGILES
Mais dans l'espace, cette force n'existe plus. La masse musculaire diminue rapidement et les os deviennent plus fragiles. Les astronautes peuvent perdre en moyenne 1 à 2 % de leur masse osseuse pour chaque mois passé dans l'espace.
Car lorsque le corps s'allonge, comme dans l'espace, la filtration rénale augmente, on urine davantage et on perd plus d'eau. Par ailleurs, outre cet afflux de sang vers le haut du corps, les astronautes subissent aussi une perte musculaire. La capacité à l'effort s'étiole, car les muscles ne sont plus sollicités.
Parmi les divers effets : la colonne vertébrale s'allonge, le ventricule gauche du coeur se rétracte, l'angle du regard se modifie, l'oreille interne se déséquilibre, les os perdent du calcium ou encore le visage enfle - l'absence de pesanteur faisant remonter les fluides dans le haut du corps.
Une fois la course terminée, le pilote et la voiture sont pesés séparément, à la fois pour obtenir une mesure précise des deux, et pour permettre aux différents podiums/gagnants d'accélérer le processus et de participer aux interviews et à la remise des prix.
Dans l'espace, les cheveux et les ongles poussent normalement (1 centimètre par mois pour les cheveux et 3 millimètres par mois pour les ongles des mains). Les astronautes s'entraident pour se couper les cheveux.
L'air provient de bouteilles d'oxygène et d'azote transportées régulièrement par les fusées à la station ISS, car il n'y a pas d'air dans l'espace. Pour respirer, il faut reconstituer l'environnement ambiant et fabriquer de l'air artificiel.
L'hygiène intime se fait à la main, sans gant de toilette (nid à bactérie). Chez la femme, elle doit se limiter à la vulve et la région anale, et se faire d'avant en arrière. Inutile de pratiquer les douches vaginales, au risque de détruire la flore microbienne et de provoquer infections et mycoses.
Contrairement à ce que vous pouvez penser, il y a bien de l'air dans l'espace! Mais cet air est extraordinairement dilué. Ainsi, dans l'air que nous respirons, il y a environ 30 milliards de milliards de molécules d'air (azote + oxygène) par centimètre cube.
Habituellement dans l'espace, les astronautes mangent des plats lyophilisés. La lyophilisation est un principe de déshydratation d'un produit par le froid. Elle a d'ailleurs été développée par et pour la NASA.
– l'urine est collectée dans un réservoir, – chauffée dans une chaudière grâce à l'énergie solaire, – puis filtrée par une membrane qui sépare l'eau des nutriments : potassium, azote et phosphore. Le système permet donc d'obtenir de l'eau potable, au goût parfaitement neutre, et un excellent fertilisant.
La NASA est créée le 29 juillet 1958 pour administrer et réaliser les projets relevant de l'astronautique civile, jusque-là pris en charge par les différentes branches des forces armées des États-Unis, afin de rattraper l'avance prise par l'Union soviétique.
Les résultats obtenus montrent que le cerveau envoie des commandes électriques activant et désactivant les muscles de manière très précise – phénomènes durant quelques millisecondes – afin d'exploiter les effets de la gravité pour accélérer nos mouvements descendants et décélérer nos mouvements ascendants.