Si nous n'avons pratiquement aucun souvenir avant l'âge de 3 ans, c'est parce qu'à cet âge le cerveau est en pleine reconstruction. Les souvenirs n'y durent pas longtemps, et il faut passer par le langage pour les consolider.
Des médecins de l'hôpital pour enfant de Toronto viennent de publier le résultat de leurs travaux dans la revue Science. Pour eux le souvenir de nos premières années s'efface, car il y a tellement de nouveaux neurones qui sont fabriqués à ce moment-là de notre existence que ceux-ci perturbent la mémoire.
Cette amnésie de l'enfance est connue de longue date, toutefois les recherches menées ces dernières années ont montré que non seulement les adultes n'ont pas de souvenirs de moments vécus avant l'âge de 2 ans, mais qu'ils en ont également très peu pour les moments vécus entre 2 et 6 ans.
Jusqu'à cette étape de développement, les bébés ne sont pas encore capables d'organiser leur mémoire sur un mode narratif, c'est-à-dire en une suite d'événements qui se suivent de façon chronologique. Il est donc très rare qu'un adulte se souvienne de ses toutes premières années.
Si, à partir de 10 ans, le premier souvenir apparaît entre 3 ans et demi et 4 ans en moyenne, comme chez les adultes interrogés précédemment, il est nettement plus précoce chez les enfants les plus jeunes : 3 ans seulement.
Introduction. Le concept d'amnésie infantile désigne classiquement l'absence (avant deux ans) puis la relative pauvreté (jusqu'à six ans) des souvenirs relatifs aux premières années de la vie.
Peut-on se rappeler, par exemple, de sa naissance ? « Non, c'est impossible », répond sans hésiter le neuro-psychologue Francis Eustache, « car les structures cérébrales qui servent à fabriquer les souvenirs ne sont pas encore matures ».
On dit que le bébé est capable d'avoir des souvenirs dès sa naissance, peut-être même avant : en contrepartie, il oublie très rapidement.
C'est un phénomène connu : la fatigue, les apnées du sommeil ou le manque chronique de sommeil peuvent entraîner une baisse de la concentration et des pertes de mémoire. le stress et la dépression, les événements traumatisants. certaines carences alimentaires, notamment en vitamine B1 ou B12.
«La mémoire n'est pas quelque chose de fixe, c'est un processus actif et dynamique. Lorsque le bébé naît, son cerveau n'est pas encore mature au niveau neuronal, explique-t-il, car de nouveaux neurones vont se créer. En se mettant en place, ils vont déstabiliser les souvenirs existants.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
D'ailleurs, l'amnésie infantile s'explique peut-être par la mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire ; c'est même la théorie la plus plausible à ce jour. Ces processus impliquent plusieurs régions du cerveau et incluent la formation, la consolidation et enfin la récupération des souvenirs.
Stress, fatigue, manque de concentration ou pathologie plus grave comme un AVC ou la maladie d'Alzheimer, les raisons sont diverses. Les répercussions des pertes de mémoire sur le quotidien peuvent être plus ou moins importantes.
Par exemple, retournez dans votre ville natale pour retracer votre vie afin de vous réapproprier vos souvenirs d'enfance. Utilisez vos jouets d'enfance préférés, des odeurs familières et quelques vieilles photos pour stimuler votre mémoire.
Les mécanismes de l'oubli
Plusieurs théories s'affrontent pour expliquer comment on en vient à oublier quelque chose. Du côté de la neurobiologie, on parle de décomposition des souvenirs, peut-être due à la mort de certains neurones ou de certaines connexions au sein du cerveau.
Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important. Bien que les bébés s'attachent aussi à d'autres adultes qui en prennent soin, les liens avec leurs parents sont les plus importants.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
L'embryon est, dès sa conception, une personne humaine à part entière. Il n'y a pas de sens à parler de personne potentielle. Il s'agit d'un être humain, mais sans personnalité juridique39.
La mémoire explicite
On parle de mémoire à long terme explicite, ou déclarative, lorsqu'on se rappelle consciemment des informations enregistrées et qu'elles peuvent être exprimées par le langage. La mémoire explicite regroupe la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.
Un ictus peut survenir à tout moment, surtout pendant la matinée, sans que l'on sache pourquoi. Toutefois, près d'une fois sur deux, un événement a favorisé son apparition : un effort physique intense, une émotion ou un stress violent, ou un changement brusque de température.
avoir le sentiment de ne plus vouloir ou de ne plus pouvoir vivre. épisodes répétés de violence physique ou sexuelle. sentiment de haine envers soi-même ou faible estime de soi.
L'amnésie peut ne pas apparaître immédiatement après un événement traumatique ou stressant. Elle peut prendre des heures, des jours, voire plus avant d'apparaître. Peu après la perte de mémoire, certaines personnes semblent confuses. Certaines sont très angoissées.
Et elles peuvent apparaître bien plus tard : avec des flashbacks, un ressenti des mêmes douleurs, insécurités, angoisses… Si vous avez des reviviscences, vous souffrez peut-être d'un état de stress post-traumatique. Ce sont des indices concrets d'une mémoire « piégée »…