Il y a diverses raisons pour lesquelles nous oublions ce que nous apprenons. L'une des raisons est que l'information n'est pas conservée dans notre mémoire. Une autre raison est qu'il est difficile de traiter de nouvelles informations et de les convertir en mémoire à long terme.
2 facteurs principaux : votre méthode d'apprentissage, et le contexte. Le contexte : Vous êtes stressé en ce moment, peut-être à cause d'un examen qui approche ou d'un problème extérieur qui vous bouffe une partie de votre cerveau. Sachez que ces types de stress joue pour environ 40% de vos capacités de mémorisation.
- Si vous avez du mal à vous concentrer longuement, ne restez pas trop longtemps sur un cours mais variez les matières et les styles d'exercice. Les études scientifiques montrent qu'il est plus efficace d'espacer les séances d'apprentissage, plutôt que de tout apprendre en une fois.
Cherchez des exemples, des applications pratiques, des circonstances, des expériences vécues, etc… qui ont un quelconque lien avec ce que vous essayez d'apprendre. Il est plus facile pour un enfant d'apprendre les animaux invertébrés si on lui montre des exemples qu'il connaît.
L'inaccessibilité ou le rejet
Une autre théorie propose que l'oubli résulte de l'inaccessibilité momentanée d'informations provoquée par une déficience temporaire du rappel. Bien qu'intéressante, cette théorie explique mal, cependant, la perte permanente des souvenirs.
Si « conscience signifie mémoire », l'oubli porte donc à l'inconscience, à la perte, à l'évanescence, à la déliquescence et ne peut donc être qu'un défaut de conscience et d'être, bref une carence.
L'oubli peut également être du à des causes traumatiques, on parle alors d'amnésie. Une défaillance des mécanismes d'oubli peut être source d'hypermnésie, une trop grande accumulation de souvenir, qui peut être considérée comme une pathologie (maladie cependant rarissime).
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Dans cette optique, l'oubli apparaît comme un avantage adaptatif vital à long terme : il nous aide à faire preuve de bon jugement dans cet environnement en constant changement qui est le nôtre. Cette faculté d'épurer nos souvenirs pourrait donc être aussi capitale que celle de retenir l'information importante.
- Les huiles essentielles de Citron, Lavande, Romarin, Rhodiola rosea ou encore de gingembre sont elles aussi réputées pour améliorer la concentration en plus de réduire le stress. Elles stimulent la vigilance et toutes ces fonctions dites cognitives qui permettent de booster la concentration et la mémoire.
Pour être pleinement concentré, éliminez tout ce qui peut vous distraire : musique, portable, livre, bruit, etc. Pour éviter que votre concentration ne faiblisse, n'oubliez pas de faire des petites pauses régulières. Bien évidemment, un bon rythme de vie permet d'augmenter son temps de concentration.
I/ Théorie du « faire-dire » de Roger Mucchielli
En effet, l'individu retient approximativement lorsqu'il fait attention : 10% de ce qu'il lit ; ♦ 20% de ce qu'il entend ; ♦ 30% de ce qu'il voit ; ♦ 50% de ce qu'il voit et entend en même temps.
Le sommeil est essentiel au bon fonctionnement de la mémoire : les insomnies ou l'apnée du sommeil peuvent donc causer des trous de mémoire fréquents. L'amnésie peut aussi être d'origine cérébrale : épilepsie, maladie de Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques, traumatisme crânien…
Le fruit le plus riche en antioxydant est le bleuet, suivi par la canneberge, la mûre, la framboise et la fraise. Des études menées avec des animaux de laboratoire ont démontré que la consommation de bleuets pouvait aider à freiner la perte de mémoire et même renverser le processus.
Limitez donc les pâtisseries, les fritures et les aliments transformés. Les gras trans altèrent la mémoire et augmentent le risque d'Alzheimer.
Chez les personnes présentant une perte de mémoire, certains symptômes sont sujets de préoccupation : Difficulté à accomplir les activités quotidiennes habituelles. Difficulté à se concentrer et fluctuation du niveau de conscience (symptômes qui évoquent le syndrome confusionnel)
Le fait d'oublier était souvent considéré comme un échec du cerveau à retenir les données mais les spécialistes estiment que certaines parties du cerveau sont faites pour la perte de mémoire.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.
Définitions : impassible - Dictionnaire de français Larousse.
En tant qu'adulte, il vous est certainement déjà arrivé, à un moment ou à un autre, de chercher vos mots. Lorsque cela se manifeste, on dit communément qu'on a «le mot sur le bout de la langue». Un trou de mémoire peut survenir n'importe quand, mais en particulier lorsque l'on est très fatigué.