La socialisation est le processus par lequel les individus apprennent les normes et les valeurs nécessaires à leur bonne intégration dans la société. C'est un processus car cela se fait en différentes étapes, de la socialisation primaire (enfance) à la socialisation secondaire à l'âge adulte.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
Pierre Bourdieu parle de la socialisation comme de l'aspect inconscient de l'éducation : l'habitus, qui est « une histoire incorporée faite de nature ». Différents acteurs participent à la socialisation de l'enfant : les parents, la famille, les professionnels de l'enfance, l'école, les autres enfants.
La socialisation est le processus par lequel les individus apprennent et intériorisent les normes et les valeurs propres à la société dans laquelle ils vivent. Pour que puisse se faire cette socialisation, il faut qu'un certain nombre d'agents permettent la transmission de ces normes et valeurs.
Les 3 modes de socialisation sont : l'imitation, les enfants imitent en général leurs parents ou les adultes avec lesquels ils sont en contact; l'injonction, les parents donnent des ordres aux enfants; l'interaction, les individus se comportent les uns en fonction des autres.
L'enfant devient un être social grâce à l'interaction avec les autres membres de la société. La famille, l'école, les groupes de pairs, ainsi que d'autres agents, vont transmettre à l'individu les normes et valeurs de la société dans laquelle il va évoluer.
Processus par lequel l'enfant intériorise les divers éléments de la culture environnante (valeurs, normes, codes symboliques et règles de conduite) et s'intègre dans la vie sociale.
Définition. La socialisation est le processus d'intériorisation des normes et valeurs d'un groupe social ou d'une société qui disposent les individus à agir, à penser, voire à anticiper l'avenir, d'une façon particulière.
Pour comprendre le lien qui relie l'individu à la société, les sociologues ont introduit le concept de socialisation, qui désigne l'ensemble des processus par lesquels les individus font l'apprentissage des normes, valeurs, rôles sociaux, et plus largement de traits culturels qui organisent la vie sociale.
La socialisation différenciée signifie que les individus apprennent des normes et valeurs différentes selon certains critères. Ils sont principalement deux : le milieu social et le sexe des individus.
La socialisation est un processus continu, elle n'est jamais achevée. Il faut donc comprendre la socialisation à travers le cycle de vie. Certaines instances deviennent moins prédominantes (l'école), ou se transforment (la famille) ; d'autres interviennent plus tard (le monde professionnel).
La notion de socialisation, formulée en définition de l'éducation, apparaît vers 1900 chez Durkheim.
1. Les enjeux de socialisation, qui amènent l'école à accentuer le développement de l'autonomie et de la citoyenneté par des dispositifs de formation spécifiques aussi bien qu'à travers l'ensemble des disciplines.
La socialisation primaire est celle de l'enfance et de l'adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l'identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l'école, les amis, etc.
Synonymes : intégration, assimilation, acculturation. Les sociologues distinguent habituellement la socialisation primaire et la socialisation secondaire.
La famille participe donc à la construction identitaire de l'enfant, lui enseigne des règles de conduite socialement désirables, lui apprend à respecter les normes sociales, lui sert de modèle à travers le style de vie qu'elle adopte et le prépare à un certain avenir (Mimouni, 1984).
1. La famille. La famille est un milieu de socialisation primaire important où l'enfant acquiert sa personnalité. Elle transmet un savoir, des traditions, une manière d'être et une conception du monde, souvent vécues comme universelles, compte tenu du degré d'ethnocentrisme développé par chaque société.
La socialisation est différenciée selon le genre en raison de la construction sociale. Le genre s'accompagne souvent d'une multitude d'attentes sociales. Les enfants apprennent les attentes relatives à leur sexe dès la socialisation primaire (à travers leur famille et à l'école).
La famille : c'est en général le premier groupe social auquel appartient l'individu. Cette socialisation familiale va profondément structurer la personnalité de l'enfant et filtrer les messages transmis par les autres agents.
La socialisation n'est pas identique pour tous les individus, elle dépend notamment du milieu social et du sexe. La socialisation est différente aussi selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société.
Dans l'approche durkheimienne, la socialisation est un processus par lequel la société attire à elle l'individu, à travers l'apprentissage méthodique de règles et de normes par les jeunes générations ; elle favorise et renforce l'homogénéité de la société.
Dans l'optique d'Émile Durkheim, ce processus est un processus orienté qui pointe dans une certaine direction : il s'agit pour l'enfant d'acquérir un « rôle utile », que réclame de l'adulte qu'il va devenir « la société dans son ensemble » et plus particulièrement le milieu social auquel l'enfant est des- tiné.
🎒 Pour comprendre comment naît le fait social, il faut souvent remonter à l'enfance. En effet, pour lui, les individus, à travers la socialisation, intériorisent des comportements consciemment ou non. Le fait social est alors transmis d'une génération à l'autre. 👉 Le fait social peut être organisé ou non.