Née d'une séparation violente motivée en partie par un différend linguistique, la Belgique, on ne s'en étonnera point, fit de la langue française la langue du nouveau royaume indépendant. Dès le 16 novembre 1830, le gouvernement provisoire avait proclamé le français langue officielle du pays.
La raison principale fut l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux. Le français était alors la langue officielle de la Belgique.
Maîtriser la langue était essentiel à la progression sociale. Si Bruxelles est devenue francophone, c'est parce que l'on a converti sa majorité flamande », poursuit M. de Gheyndt. Une conversion linguistique donc, pas vraiment culturelle, du fait de la difficulté et/ou la réticence à s'approprier une culture étrangère.
De nombreux Flamands interprètent quant à eux l'utilisation du français comme l'octroi de nouvelles facilités linguistiques et un manque de respect à l'égard de la langue administrative officielle et de la structure de l'Etat belge.
Comme tous les autres pays, la Belgique a également des langues officielles. Il s'agit du néerlandais, du français et de l'allemand. Ces trois langues se parlent dans des régions plus ou moins délimitées. Au milieu du siècle précédent, des régions linguistiques ont été établies sur la base de l'usage des langues.
Un torchon de cuisine en Belgique, c'est tout simplement un essuie de cuisine, et une serviette désignera généralement un morceau de tissu pour s'essuyer la bouche. Le Sopalin est de l'essuie-tout, et une serviette pour se sécher les mains, c'est un essuie(-main).
En général, goedemorgen se dit à toute heure de la matinée, jusqu'à 11 h 59. À partir de midi, on emploiera plutôt goedemiddag (équivalent de bonjour pour l'après-midi, comme le « good afternoon » anglais).
Dans les années 50, les Flamands souhaitent que Léopold III règne. Les Wallons ne veulent pas. De violentes émeutes en Wallonie amènent le roi à abdiquer au profit de son fils, Baudoin Ier. La Flandre connaît un fort développement économique et dépasse la Wallonie, ce qui renforce le sentiment d'injustice…
Sans aucun doute la différence la plus notable entre Flamands et Wallons sur le lieu de travail. Alors que les Flamands se saluent de loin en arrivant au bureau, les Wallons ont plutôt tendance à commencer la journée en faisant la bise aux collègues (même entre hommes) et à papoter à côté de la machine à café.
Nous avons donc le nord de la Belgique, c'est-à-dire la Flandre d'aujourd'hui, où l'on parle la langue des Francs qui deviendra le flamand, et le sud de la Belgique où les nouveaux arrivés vont se mettre à parler la langue des Romains, le latin, qui donnera plus tard le wallon et le français.
Entre 1482 et 1701, la Belgique (ainsi que le Luxembourg, les Pays-Bas et le nord de la France) est sous domination espagnole et forment les Pays-Bas espagnols. En 1648, les Provinces-Unies (noyau des Pays-Bas actuels) deviennent indépendantes et, en 1659, les régions de Lille et Dunkerque sont cédées à la France.
Les trois langues principales sont, par ordre d'importance, le français (75 % de la population belge), le néerlandais (70 %) et l'anglais (40 %). Il importe de remarquer que le français (maternel ou acquis) est parlé par un nombre plus grand de personnes que le néerlandais.
La population, appelée Belgae, les Belges, était ainsi formée d'un mélange de Celtes, ainsi que des peuples germaniques et non indo-européens déjà assimilés.
La moitié sud du pays, appelée Wallonie, inclut la région de langue française et les quelques territoires germanophones. C'est en Wallonie que se trouvent les villes de Namur, Liège, Charleroi ou encore Mons. Les cinq provinces de Wallonie : Hainaut.
Tout simplement parce qu'il n'y a jamais eu de nation belge à proprement parler. La Belgique est un Etat artificiel, créé en 1830. Jusqu'à la Révolution française, «l'espace Belgique» restait composé des Pays-Bas autrichiens et de différentes principautés indépendantes, comme Liège ou Stavelot.
La période française de l'histoire de Belgique s'étend de l'occupation des Pays-Bas autrichiens et de la Principauté de Liège en 1792 suivie de l'annexion de ces territoires par la France en 1795 puis à leur cession officielle à perpétuité à la France par l'empereur du Saint-Empire, ancienne puissance souveraine, lors ...
La Flandre a ainsi profité, en raison d'effets d'agglomération, de la vague de mondialisation depuis le début des années 1980 et est parvenue à attirer des entreprises étrangères dans des secteurs à forte intensité de connaissance tels que les industries chimique et pharmaceutique.
Le groupe le plus important de Belges d'origine étrangère et de non-Belges, 51,8%, se trouve dans le groupe de nationalité hors UE27. Vient ensuite le groupe de nationalité UE27 à l'exclusion des pays voisins (28,2%). Et enfin le groupe de nationalité des pays voisins (20%).
Entre 1794 et 1830, ces Pays-Bas du Sud passèrent sous domination française puis, après la défaite de Napoléon et dans l'idée de reconstituer l'unité des anciens Pays-Bas, formèrent un Royaume uni des Pays-Bas avec les anciennes Provinces-Unies, avant de devenir indépendants en tant que Belgique.
La langue flamande ou le dialecte flamand n'existe pas, et il n'y a pas de dialecte qui prime en Belgique ou aux Pays-Bas. Comme l'allemand, le néerlandais est un « continuum dialecte-temps ». Le néerlandais de base (Algemeen Nederlands) est la langue standard parlée à la fois aux Pays-Bas et en Flandre.
Ville belge de la région flamande, Bruges parle néerlandais. La Belgique dispose de 3 langues officielles (néerlandais, français et allemand) et la région flamande est officiellement uniquement néerlandophone.
Geen dank, ik doe het graag.
Je m'appelle Jean. exp. Ik heet Jan. Il m'appelle sans cesse.