La crise de Cuba est le point le plus critique de la guerre froide. La concession (très médiatisée) de Khrouchtchev et celle (discrète et symbolique) de Kennedy ont engagé le mouvement de détente. La détente dure de 1962 jusqu'à 1975.
Quelles sont les conséquences de la crise des missiles de Cuba ? La conséquence directe de la crise des missiles de Cuba est le démantèlement des missiles soviétiques de Cuba. En contrepartie, les Américains retirent leurs missiles installés en Turquie, en Grèce et en Italie, et mettent fin au blocus de Cuba.
La crise des missiles de Cuba constitue le paroxysme de la guerre froide, lorsque le risque de guerre nucléaire entre États-Unis et URSS est le plus élevé. Cuba est une île proche des États-Unis, longtemps appréciée par les touristes et entrepreneurs américains.
Le dénouement de la crise en faveur des États-Unis a des conséquences immédiates : Kennedy apparaît comme le vainqueur et sort renforcé de la crise. Il a su rester modéré et sobre dans la victoire. Ce succès contribuera largement au développement du "mythe Kennedy".
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.
Quelles traces laisse cette crise de Cuba qui a propulsé le monde entier dans la crainte d'une Troisième Guerre mondiale ? « La crise se termine de façon pacifique et apaisée au point que les Américains et Soviétiques décident d'établir le téléphone rouge afin d'éviter une nouvelle crise », répond l'historien.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
2Dans l'histoire diplomatique de la guerre froide, la crise des missiles de Cuba restera sans aucun doute la plus grave, la plus intense et la plus dangereuse. Durant ces 13 jours fatidiques d'octobre 1962, Américains et Soviétiques se regardèrent droit dans les yeux, et l'humanité retint son souffle.
L'évènement qui déclenche la crise de Cuba est la découverte de 4 missiles balistiques soviétiques par des avions espions U2 américains le 14 octobre 1962.
La crise des missiles de Cuba est un évènement majeur dans la confrontation entre les deux superpuissances de la guerre froide (États-Unis et Union soviétique).
En 1962, une nouvelle épreuve de force s'engage à Cuba: pendant quinze jours, le monde se trouvera au bord de l'affrontement nucléaire. Depuis le renversement révolutionnaire de la dictature militaire de Fulgencio Batista en janvier 1959, l'île de Cuba est dirigée par Fidel Castro.
Un premier gouvernement temporaire est mis en place, associant toutes les forces d'opposition à Batista et avec comme président Manuel Urrutia Lleó. Ce gouvernement est reconnu par les États-Unis le 7 janvier 1959 et Fidel Castro est nommé Premier ministre en février.
Pour conclure, on peut affirmer que la crise de Cuba a permis aux 2 pays de mettre en place une phase de détente. En effet, être aussi proche d'une guerre nucléaire a permis aux deux chefs d'états d'arriver à des négociations diplomatique.
L'île de Cuba a été au cœur de la guerre froide opposant les États-Unis à l'URSS. En 1962, la crise des missiles de Cuba a même conduit le monde au bord de la guerre nucléaire. Cuba est ainsi devenu l'un des symboles de la guerre froide.
Pour certains, la guerre froide a commencé en 1917, avec la victoire du communisme soviétique. Pour d'autres, elle débute en 1941, quand la mondialisation de la guerre fait émerger la double puissance des Etats-Unis et de l'URSS. En fait, tout se joue entre 1945 et 1947.
La guerre froide se décompose en trois phases : La coexistence pacifique de 1947–1962. La détente de 1962– 1975. La guerre fraîche de 1975– 1985.
Les frères Castro partent en exil au Mexique, où se retrouvent tous les Cubains décidés à renverser le régime militaire de Batista par la révolution. Pendant cette période, Fidel Castro rencontre Ernesto « Che » Guevara, qui a rejoint les militants révolutionnaires cubains.
Fidel Castro est né le 13 août 1926 à proximité de la ville de Santiago de Cuba, dans une famille aisée. Il étudie à l'université de La Havane entre 1945 et 1950 où il devient révolutionnaire, marxiste-léniniste et avocat.
Ernesto « Che » Guevara fait partie des 82 hommes (un des quatre non-Cubains de l'expédition) partis avec Fidel Castro en novembre 1956 pour Cuba, sur le Granma, un petit yacht en mauvais état qui résiste mal au mauvais temps qui sévit durant le voyage.
Castro a utilisé la pensée léniniste comme modèle sur lequel convertir l'État et la société cubains en une forme socialiste. Fidel Castro se proclamait « socialiste et marxiste-léniniste ». Fidel Castro à la Havane.
S'il existe peu de mouvements ouvertement guevaristes, le Che reste un symbole de la lutte contre l'injustice, contre l'impérialisme, et la possibilité de transformer un système par l'initiative révolutionnaire.
Article détaillé : José Martí. La place occupée par José Martí dans l'Histoire de l'Amérique, et plus particulièrement dans celle de Cuba, est celle d'un héros de la liberté et d'un défenseur de la souveraineté des peuples.
Il n'y a pas de consensus entre les historiens quant à l'origine du nom Cuba. Pour certains, il viendrait des mots taïnos cubanacán signifiant « place centrale », ou cubao « terres fertiles ». Pour d'autres, le nom découlerait de la contraction des mots arawaks coa « lieu, terre » et bana « grande », coabana.