Pourquoi met-on une sonde ? La principale indication est la rétention aiguë d'urine (impossibilité d'uriner malgré une forte envie). Une sonde à demeure peut également être mise en place pendant une intervention chirurgicale, pour assurer le drainage des urines vers l'extérieur.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
La vessie est complètement vidée, empêchant le reflux d'urine susceptible d'endommager les reins. Il empêche les urines résiduelles, réduisant les risques d'infections urinaires. Comme la vidange est complète il n'y a aucun risque de fuite. Vous contrôlez le moment et la manière dont vous vidangez votre vessie.
Insérez le bout de la seringue dans la valve de la sonde. Laissez le liquide remplir la seringue. Lorsque le liquide ne s'écoule plus, aspirez doucement avec la seringue pour vérifier qu'il ne reste plus de liquide. Forcez comme pour uriner et tirez délicatement sur la sonde pour l'enlever.
La sonde est un tube mince et souple qui est introduit dans la vessie par le canal de l'urètre : chez l'homme le passage de la sonde peut-être ressenti au niveau du sphincter (muscle de la continence urinaire) et de la prostate. Cependant, dans la majorité des cas, il s'agit d'un geste peu ou pas douloureux.
Il existe deux principales causes de la rétention urinaire : causes obstructives et causes non obstructives. S'il existe une obstruction (par exemple des calculs rénaux), l'urine ne peut pas s'écouler librement par la voie urinaire.
L'anurie est la diminution ou l'absence d'urine dans la vessie consécutive à l'arrêt de la sécrétion rénale (fabrication de l'urine par le rein). Elle est symptomatique d'une insuffisance rénale aiguë et représente une urgence médicale.
Pourquoi met-on une sonde ? La principale indication est la rétention aiguë d'urine (impossibilité d'uriner malgré une forte envie). Une sonde à demeure peut également être mise en place pendant une intervention chirurgicale, pour assurer le drainage des urines vers l'extérieur.
Il doit être impérativement en déclive (positionné plus bas que la vessie quelle que soit la situation : allongé, assis, marche).
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.
L'infection urinaire est beaucoup plus rare chez l'homme que chez la femme. Elle a deux causes majeures : une maladie sexuellement transmissible, chez l'homme jeune, ou des complications anatomiques liées à la prostate, après 50 ans.
Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic. Une fois guéri, le cancer de la vessie est sujet à la récidive dans 50 à 70% des cas de tumeur non invasive.
La poche est stérile, elle ne doit être changée que si cela est nécessaire (désadaptation fortuite, caillots…) et par un infirmier - Boire au minimum 1,5 litre de boisson par jour sauf contre-indication particulière. - Vous pouvez prendre une douche. il ne faut pas déconnecter la sonde de la poche sous la douche.
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
Pourquoi une SUAD, quels risques et quel entretien ? La SUAD est indiquée lorsqu'il n'est pas possible de se passer d'une sonde urinaire. Le plus souvent, c'est l'absence de capacité à une mobilisation autonome qui en est la raison, mais l'inopérablilité sur contre-indication à une anesthésie est parfois en cause.
La cystite est une infection urinaire localisée au niveau de la vessie. Elle est due, dans 90 % des cas, à une bactérie appelée « Escherichia coli » ; mais d'autres bactéries ou micro-organismes peuvent en être la cause. On parle de cystite aiguë car elle guérit rapidement grâce au traitement.
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
Une sonde urinaire est généralement dotée de deux orifices percés à l'extrémité du tube. Lorsque la sonde est introduite dans la vessie, ces orifices serviront à évacuer l'urine. Pour limiter les risques de lésions de l'urètre, il existe des sondes dont les œils sont polis et recouverts d'un revêtement.
La prostate est retirée en totalité, ainsi que les vésicules séminales. La continuité entre la vessie et l'urèthre est rétablie par des sutures utilisant des fils. Pendant l'intervention une sonde urinaire est mise en place dans la vessie par le canal de l'urèthre pour favoriser la cicatrisation.
Vous devriez nettoyer la poche de jambe chaque jour si vous l'utilisez quotidiennement. Veillez aussi à la changer une fois par mois.
✓ Vérification de la présence d'urine dans le sac collecteur avant de gonfler le ballonnet, ✓ Fixation adaptée de la sonde. ✓ Repérage du méat urinaire, ✓ Vérification de la présence d'urine dans le sac collecteur. ✓ Vérification du système de « recalottage » du gland lors du sondage et des soins d'hygiène.
Les causes de pollakiurie sont très nombreuses, dépendent du sexe et de l'âge. Le contexte dans laquelle elle survient oriente souvent le diagnostic du médecin. Les causes les plus fréquentes sont les infections urinaires, l'incontinence urinaire, l'hypertrophie bénigne de prostate et les lithiases urinaires.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.