Plusieurs initiatives de santé publique ont contribué à l'augmentation de l'espérance de vie chez l'être humain, et la vaccination fait partie de celles qui ont eu le plus grand effet à long terme.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'espérance de vie à la naissance augmente fortement, principalement grâce aux progrès médicaux contre les maladies infectieuses [Meslé, 2006] : plus de 6 mois sont gagnés chaque année en moyenne entre 1947 et 1957.
Ces évolutions s'inscrivent dans un contexte de progression de l'espérance de vie à la naissance. En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes.
La France consacre peu d'argent à la prévention, et les comportements des jeunes s'en ressentent. Les Français vivent plus longtemps que la moyenne de la population européenne, et cela malgré de faibles dépenses publiques en matière de prévention et davantage de comportements à risque chez les jeunes.
La pratique régulière du jogging, entre 1 heure et 2 heures 30 par semaine, est associée à un allongement de l'espérance de vie de 6,2 ans chez les hommes et de 5,6 ans chez les femmes, selon les résultats d'une étude réalisée par des chercheurs danois. Cette activité est bonne pour le cœur.
Les guerres, les catastrophes naturelles et les épidémies la font diminuer, alors que les progrès de la médecine et du niveau de vie (hygiène, vaccins, alimentation...) tendent à l'allonger.
L'exercice vient en tête des choses à faire pour augmenter notre longévité. La course et la marche rapide sont des activités aérobiques qui font pomper votre cœur et améliorent votre circulation sanguine. Une étude récente a montré qu'une heure de course quatre fois par semaine augmente votre longévité de sept heures.
Qu'en était-il au Moyen Âge? Les sources de l'époque médiévale parlent peu des personnes âgées. C'est assez logique: l'espérance de vie étant globalement assez basse –autour de 45 ans–, les sociétés médiévales sont surtout composées de jeunes.
Le bilan démographique résume bien l'état actuel de la situation, celle d'une indéniable crise, mais avec des signes récents d'amélioration L'espérance de vie pour les hommes n'est plus que de 58,8 ans (72 ans pour les femmes).
Cette faible mortalité est principalement attribuable à un faible taux d'obésité, à une faible consommation de viande rouge, et une consommation élevée de poissons et d'aliments provenant de plantes tels le soja et le thé. Au Japon le taux d'obésité est peu élevé (4,8 % pour les hommes et 3,7 % pour les femmes).
La hausse se poursuit à un rythme lent pendant le XIXe siècle, pour atteindre 45 ans en 1900. Pendant les guerres napoléoniennes et la guerre de 1870, l'espérance de vie décline brutalement et repasse sous les 30 ans.
La France est dans une position intermédiaire avec une baisse de 0,5 an pour les femmes et de 0,6 an pour les hommes. En 2021, alors que l'espérance de vie augmente à nouveau en Europe de l'Ouest, elle continue de baisser fortement à l'Est du continent.
Les facteurs qui influencent l'espérance de vie sont nombreux : géopolitiques : conflits, guerres, instabilité politique. sanitaires : épidémies, accès et salubrité de l'eau, accès aux soins, progrès de la médecine, hygiène, accès à l'alimentation et conservation de celle-ci.
Les chiffres de 2019 placent la France en tête des populations européennes (ex-aequo avec l'Espagne) pour l'espérance de vie à 65 ans. Par rapport à la moyenne européenne, l'espérance de vie sans incapacité est légèrement supérieure pour les hommes (+2 mois) et nettement supérieure pour les femmes (+1 an et 2 mois).
L'hypothèse centrale de mortalité prolonge le rythme de baisse de la mortalité observé au cours des 30 dernières années ; elle conduit à une espérance de vie à la naissance en 2050 de 84,3 ans pour les hommes et 91 ans pour les femmes.
Vers l'an 1000, la population n'obéit plus aux rois et cherche la protection auprès des plus riches. Les seigneurs se sont en effet organisés et vivent dans des châteaux forts qu'ils ont construits. Mais cette protection a un prix… Les seigneurs (que l'on appelle aussi suzerains) sont riches.
© Atlasocio.com | Mis à jour le 01/01/2020
Les pays ayant les plus faibles espérances de vie sont la Centrafrique, le Lesotho, le Tchad, la Sierra Leone, et le Nigeria. À l'échelle mondiale, l'espérance de vie est de 72,38 ans en 2017, contre 67,55 ans en 2000, 62,84 ans en 1980 et 52,58 ans en 1960.
Le secret de la longévité des centenaires est une vie active, physiquement comme socialement, et la recherche du plaisir. L'alimentation saine et sans excès est le principal point commun des centenaires, on estime que notre assiette est responsable à 30 % de notre longévité.
L'espérance de vie en 2021 selon les pays
Seule l'Espagne dépasse la France (81,2 ans pour les hommes et 86,7 ans pour les femmes en 2021). Plusieurs pays font toutefois mieux concernant l'espérance de vie des hommes en 2021, comme l'Italie où elle culmine à 81,9 ans ou encore la Suède 81,7 ans.
Une alimentation riche en légumineuses (pois, lentilles, soja), en céréales complètes (avoine, maïs, riz) et fruits à coque (noix, amandes, pistaches), associée à une consommation réduite de viande rouge et de produits transformés, peut faire gagner 10,7 ans pour une femme et 13 ans pour un homme.
Afin de vivre jeune plus longtemps, le plus important serait de considérer l'ensemble des facettes décrites à partir du mode de vie de ces gens dont la vie se prolonge en santé au-delà de cent ans. Il s'agit bien sûr de l'alimentation et de l'activité physique, mais aussi de la gestion du stress et de la vie sociale.
"Les gains les plus importants au niveau de l'espérance de vie pourraient être réalisés en mangeant plus de légumineuses, de céréales complètes et de fruits à coque, ainsi qu'en mangeant moins de viande rouge et de viande transformée", écrivent les chercheurs.