Après l'indépendance du pays en 1830 le gouvernement belge fit du français la seule langue officielle. L'administration générale, la justice, l'armée, l'enseignement se faisaient en français. En réaction à l'occupation hollandaise on assiste donc à une francisation du pays.
La raison principale fut l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux. Le français était alors la langue officielle de la Belgique.
Les trois langues principales sont, par ordre d'importance, le français (75 % de la population belge), le néerlandais (70 %) et l'anglais (40 %). Il importe de remarquer que le français (maternel ou acquis) est parlé par un nombre plus grand de personnes que le néerlandais.
Pour l'Église flamande, le français était la langue d'un pays qui avait, lors de la Révolution de 1789, retiré son pouvoir à l'Église, et l'Église flamande ne voulait pas risquer de perdre le sien.
Nous avons donc le nord de la Belgique, c'est-à-dire la Flandre d'aujourd'hui, où l'on parle la langue des Francs qui deviendra le flamand, et le sud de la Belgique où les nouveaux arrivés vont se mettre à parler la langue des Romains, le latin, qui donnera plus tard le wallon et le français.
« Hallo » est la manière de dire bonjour et saluer quelqu'un en néerlandais. Cela permet d'initier une conversation avec quelqu'un en Belgique et aux Pays-Bas. « Goedendag » est le bonjour le plus formel que l'on peut utiliser tout au long de la journée sans aucune variation.
La population, appelée Belgae, les Belges, était ainsi formée d'un mélange de Celtes, ainsi que des peuples germaniques et non indo-européens déjà assimilés.
Dans les années 50, les Flamands souhaitent que Léopold III règne. Les Wallons ne veulent pas. De violentes émeutes en Wallonie amènent le roi à abdiquer au profit de son fils, Baudoin Ier. La Flandre connaît un fort développement économique et dépasse la Wallonie, ce qui renforce le sentiment d'injustice…
Bruxelles est bilingue : le français et le néerlandais y sont les langues officielles. Pourtant, les Flamands qui habitent à Bruxelles ne constituent qu'une minorité. Cela peut paraître étrange, mais la raison en est assez simple.
Après l'indépendance du pays en 1830 le gouvernement belge fit du français la seule langue officielle. L'administration générale, la justice, l'armée, l'enseignement se faisaient en français. En réaction à l'occupation hollandaise on assiste donc à une francisation du pays.
Entre 1482 et 1701, la Belgique (ainsi que le Luxembourg, les Pays-Bas et le nord de la France) est sous domination espagnole et forment les Pays-Bas espagnols. En 1648, les Provinces-Unies (noyau des Pays-Bas actuels) deviennent indépendantes et, en 1659, les régions de Lille et Dunkerque sont cédées à la France.
La moitié sud du pays, appelée Wallonie, inclut la région de langue française et les quelques territoires germanophones. C'est en Wallonie que se trouvent les villes de Namur, Liège, Charleroi ou encore Mons. Les cinq provinces de Wallonie : Hainaut.
Née d'une séparation violente motivée en partie par un différend linguistique, la Belgique, on ne s'en étonnera point, fit de la langue française la langue du nouveau royaume indépendant. Dès le 16 novembre 1830, le gouvernement provisoire avait proclamé le français langue officielle du pays.
Mandarin (1,120 milliard) Hindi (600 millions) Espagnol (543 millions)
Y a-t-il une différence entre le néerlandais et le flamand ? En théorie, non. La langue flamande ou le dialecte flamand n'existe pas, et il n'y a pas de dialecte qui prime en Belgique ou aux Pays-Bas. Comme l'allemand, le néerlandais est un « continuum dialecte-temps ».
Laethem-Saint-Martin est la commune la plus riche du pays avec un indice de richesse de 166,4 (2019).
Si Bruxelles est devenue francophone, c'est parce que l'on a converti sa majorité flamande », poursuit M. de Gheyndt. Une conversion linguistique donc, pas vraiment culturelle, du fait de la difficulté et/ou la réticence à s'approprier une culture étrangère.
Édité par le Service public de Wallonie, le 2e tome de la collection "Quand la Wallonie était française" est consacré à la province de Liège. Il réunit 80 cartes élaborées entre 1802 et 1808 par des géomètres français en vue d'établir l'impôt foncier.
Comme c'est le cas depuis de nombreuses années déjà, les Flamands occupent la tête de ce type de classement et les Bruxellois ferment la marche. Une ventilation régionale des chiffres fait en effet apparaître que le revenu moyen des Flamands (20.125 euros) dépasse de 7,2% la moyenne nationale.
La Flandre a ainsi profité, en raison d'effets d'agglomération, de la vague de mondialisation depuis le début des années 1980 et est parvenue à attirer des entreprises étrangères dans des secteurs à forte intensité de connaissance tels que les industries chimique et pharmaceutique.
Le nom actuel (Belgique, Belge) fut donné à un peuple celte (Belgae) par Jules César.
Les Belges (néerlandais : Belgen, allemand : Belgier) sont les citoyens et les natifs du royaume de Belgique, État fédéral d'Europe de l'Ouest.
Sans aucun doute la différence la plus notable entre Flamands et Wallons sur le lieu de travail. Alors que les Flamands se saluent de loin en arrivant au bureau, les Wallons ont plutôt tendance à commencer la journée en faisant la bise aux collègues (même entre hommes) et à papoter à côté de la machine à café.