pourquoi prendre en compte LES RPS ? Les RPS sont des risques qui s'évaluent et se mesurent, au même titre que les autres risques professionnels. La première responsabilité de toute entreprise (et de tout employeur) est d'assurer la sécurité de ses employés.
L'exposition à ces situations de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, de troubles musculosquelettiques, de troubles anxio-dépressifs, d'épuisement professionnel, voire de suicide. Les risques psychosociaux sont souvent imbriqués.
Même s'il existe des caractéristiques individuelles qui vont influencer sur l'apparition des troubles psychosociaux, les RPS ont souvent des causes communes liées à l'organisation du travail : charge de travail, manque de clarté dans le partage des tâches, intensification du travail, organisation du travail, mode de ...
Envoyer un signal fort aux équipes
Former et sensibiliser à la détection des risques psycho-sociaux permet d'envoyer aux équipes un signal fort. Ainsi, le sujet des RPS est pris au sérieux par la direction et les RH. Les managers mais aussi l'ensemble des collaborateurs doivent y avoir accès.
Prévenir les RPS, c'est avant tout mettre en place des modes d'organisation qui soient favorables à la santé physique et mentale des salariés : travail en équipe, utilisation des compétences des salariés, marges de manœuvre suffisantes, participation des salariés aux décisions les concernant…
Dès que les collaborateurs évoluent dans une ambiance négative, avec des relations tendues avec la hiérarchie ou les collègues, ils vont éprouver des difficultés qui affectent la qualité de vie au travail et leur engagement. Cette démotivation générale peut mettre l'entreprise en péril !
Des enjeux pour l'approche de la prévention
Prévenir les risques psychosociaux c'est donc, en priorité, analyser les conditions concrètes de réalisation du travail, les tensions en jeu et favoriser les régulations nécessaires dans les collectifs de travail, le travail de l'encadrement.
Les RPS peuvent favoriser l'apparition de maladies cardiovasculaires, de troubles musculosquelettiques, mais aussi de dépressions et de burn-out. Pour l'entreprise, les RPS ont également des effets très concrets : absentéisme, turn-over élevé, ralentissement de la productivité, dégradation de la marque employeur…
Les RPS, un véritable gouffre financier
C'est ainsi, qu'en France, que le coût de l'absentéisme a atteint les 108 milliards d'euros par an, supporté par les entreprises. Investir dans l'humain est donc un levier économique important à intégrer dans votre politique RSE.
Le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire dans toutes les entreprises dès l'embauche du 1er salarié. L'employeur consigne dans ce document le résultat de l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité auxquels peuvent être exposés les salariés.
une démotivation, une baisse de créativité, une dégradation de la productivité, une augmentation des rebuts ou des malfaçons, une dégradation du climat social, une mauvaise ambiance de travail, des atteintes à l'image de l'entreprise…
Le burnout se définit donc dans un contexte professionnel donné et résulte d'une expo- sition prolongée à un ensemble de facteurs de RPS. Cette exposition crée une situation de déséquilibre important pour l'individu qui ne dispose plus des ressources suffisantes (moyens, soutien, reconnaissance, etc.)
Le RPS est repéré par un acteur de la prévention ou bien par un représentant du personnel ou par un tiers, ou alors c'est directement le salarié qui se plaint de RPS. Le chef d'entreprise est informé de la situation. Le chef d'entreprise reçoit les protagonistes et leur demande de rendre compte par écrit des faits.
Le développement d'une conduite addictive est l'un de ces facteurs comportementaux. Elle a pour objet au travers de la consommation de produits comme l'alcool, le tabac, les drogues ou les médicaments une recherche de sensations de plaisir, de détente ou d'excitation pour faire face aux situations stressantes.
De mauvaises conditions de travail peuvent engendrer des troubles variés : sentiment de dévalorisation voire dépression, fatigue, usure, troubles musculo-squelettiques ou cardio-vasculaires, cancers, accidents, etc.
Parmi les symptômes les plus fréquents d'une souffrance au travail, on distingue en premier lieu un stress intense nécessitant une consultation auprès d'un médecin traitant. Celui-ci peut avoir des répercussions sur l'état de santé du salarié, et se traduire par : Un sentiment de tristesse profond. De l'anxiété
le risque (ou la probabilité) que l'exposition à une matière ou à une condition dangereuse entraîne des blessures, une maladie ou des dommages, et. la gravité des dommages, des blessures ou des préjudices (effets nocifs pour la santé) que pourrait entraîner l'exposition.
Se protéger contre le risque
Cette méthode de prévention est la plus connue et la plus facile à mettre en œuvre, puisqu'elle implique de fournir : des équipements de protection collective (EPC) ; ou, à défaut, des équipements de protection individuelle (EPI).
La faute inexcusable de l'employeur correspond au manquement de ce dernier à son obligation de sécurité de résultat, notamment révélé par un accident du travail ou une maladie professionnelle. L'employeur aurait dû avoir conscience d'un danger et n'a pas pris les mesures nécessaires pour le prévenir.
Le salarié doit prendre soin de sa santé, veiller à sa sécurité et celles des autres personnes présentes sur le lieu de travail. Il doit respecter les instructions et consignes fixées par son employeur. En cas de non respect de ces règles, le salarié peut être sanctionné et sa responsabilité peut être engagée.