Il est recommandé de ne pas faire pratiquer plus de trois infiltrations par an et par articulation car, si les trois premières n'ont pas eu un effet suffisant, il est peu probable que la quatrième se montre plus efficace.
Pour une lomboradiculalgie, deux à quatre infiltrations sont réalisées au maximum, avec un délai variant de deux jours à une semaine, entre deux infiltrations.
Si l'infiltration ne marche pas, on peut se donner 15 jours ou trois semaines de délai et refaire ensuite une deuxième infiltration. Et si la deuxième infiltration ne marche pas, il faut arrêter ce traitement car le patient n'est pas très réceptif aux infiltrations.
L'infiltration peut parfois s'accompagner de : bouffées de chaleur sans conséquence, douleurs locales passagères sans inflammation, autres effets secondaires en rapport avec les pathologies du patient : petite poussée hypertensive si le patient a une hypertension, élévation de la glycémie au cours d'un diabète, …
Le traitement par acide hyaluronique peut se faire en une ou plusieurs injections à une semaine d'intervalle pendant trois semaines. Ce traitement permet de soulager la douleur de nombreux patient.
Bien réalisée, une infiltration ne fait pas plus mal qu'une simple prise de sang. Elle agit efficacement sur l'articulation douloureuse en seulement quelques heures. Et son effet persiste plusieurs mois.
Dans les heures qui suivent l'infiltration, il arrive parfois que la douleur soit majorée ; aussi, ne forcez pas sur votre articulation. Ces troubles disparaissent spontanément au bout de quelques heures et ne contre-indiquent en aucun cas de nouvelles infiltrations.
Au-delà d'une durée de prescription de trois mois, la cortisone entraîne une rétention d'eau et de sel, qui peut faire gonfler mais surtout être source de problèmes si l'on souffre d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque.
Les corticoïdes ou cortisone sont utilisés dans l'arthrose lors des poussées douloureuses aigues inflammatoires en infiltrations intra articulaires (genou, epaule, hanche, pied, main etc.).
– Éviter les aliments salés : charcuteries, fromages, conserves de poissons (sardine, thon…), plats cuisinés, biscuits apéritifs, bouillon de cube, fonds de sauce, olives… – Attention à certaines eaux gazeuses riches en sel : la quantité de sodium pouvant aller jusqu'à plus de 1 500 mg par litre.
Une infiltration, après un repos de 24-48 h, permet une amélioration des symptômes rapide. Celle-ci survient entre 24-48h et une semaine après l'infiltration. Le résultat n'est cependant pas constant et il est parfois nécessaire de réaliser à nouveau le geste pour obtenir un résultat complet.
L'infiltration est réalisée en ambulatoire, aujourd'hui le plus souvent sous guidage radiologique, échographique ou scanographique afin de choisir le bon point d'entrée de l'aiguille et de suivre son trajet. Lors de l'infiltration lombaire scanoguidée, le patient est allongé sur le ventre, sur la table de scanner.
Après l'injection, il est préférable de laisser l'articulation au repos. Dans le cas d'infiltrations du genou, il est possible de marcher, mais les mouvements doivent être limités, autant que possible.
Il est recommandé de ne pas dépasser 3 infiltrations par localisation et par an. Il faut par ailleurs attendre 3 à 6 semaines entre chaque infiltration. Une infiltration peut être un échec mais si 2 infiltrations n'ont pas d'effet, il est indiqué de ne pas les renouveler.
une allergie aux produits de contraste, aux anesthésiques ou aux stéroïdes. les patients déjà été opérés du rachis lombaire (notamment pour les infiltrations épidurales lombaires par voie inter-lamaire mais pas pour les infiltrations par la voie du hiatus sacro-coccygien)
Ils sont efficaces pour réduire l'inflammation et la douleur, mais ils passent un peu dans la circulation sanguine et là, ils ont une action possible sur le poids. Donc oui, cela peut faire prendre des kilos.
Les produits laitiers sont acidifiants et entretiennent l'inflammation latente qui rend les articulations douloureuses. Ne vous en privez-pas totalement mais préférez le lait de chèvre ou le lait de brebis (ou les yaourts) ainsi que les fromages frais, plus digestes.
Un traitement par corticoïdes a été corrélé à une augmentation de 25% du risque de complication cardiovasculaire ou cérébrovasculaire , rapportent les auteurs. Ces médicaments ont multiplié ainsi le risque d'insuffisance cardiaque par 2,66 et augmenté le risque d'ischémie myocardique de 20%, précisent-ils.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Alcool et cortisone : association déconseillée
L'alcool peut diminuer l'absorption d'un médicament ou accélérer son élimination par l'organisme. Certains médicaments peuvent ralentir l'élimination de l'alcool par le corps et ainsi amplifier les effets de l'alcool.
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
L'infiltration médicamenteuse
Le prix est, en moyenne, de 160 € : 100 € pour l'infiltration et 60 € de frais médicaux.
Douleur locale augmentée suite à l'infiltration : Il est fréquent que la douleur soit augmentée dans les heures qui suivent une infiltration et parfois jusqu'à 48 heures. Vous pouvez utiliser des analgésiques tels que Tylenol et/ou Ibuprofène ou un médicament precrit par le médecin pour soulager la douleur.
Le repos de l'articulation est essentiel ; l'efficacité du traitement en dépend en partie. Le jour même et si possible le lendemain : reposez-vous. L'activité physique et sportive devra être stoppée au moins 48 heures.