Pascal nous propose une définition paradoxale de l'homme : ce dernier est un « roseau pensant ». Cette définition est une invitation à penser, mais aussi une affirmation de nos limites. Notre noblesse est de comprendre notre condition humaine, elle qui n'est que fragilité à l'échelle de l'univers.
"L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser ; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer.
La citation complète est « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant ». C'est une citation de Pascal, philosophe du XVIIe siècle. A travers cette citation, il cherche à caractériser la condition humaine.
Le texte a pour objet le bonheur, et la thèse de Pascal consiste à poser que les hommes ne peuvent être heureux que par Dieu. Les enjeux sont doubles. Il s'agit d'abord montrer qu'aucun athéisme ne peut être véritablement heureux.
Pascal a une vision particulière de l'homme, qu'il perçoit comme essentiellement paradoxal. Ainsi, dans ce recueil, le philosophe s'applique à nous montrer la contradiction fondamentale de la condition humaine ; de fait, il met en exergue la misère de l'Homme sans Dieu et sa félicité avec Dieu.
«L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant» Qu'est-ce que l'homme? Pascal nous le montre marchant entre deux abîmes: l'infiniment grand et l'infiniment petit. L'homme apparaît ainsi comme «un milieu entre rien et tout», perdu dans l'univers infini que nous dévoile la science.
Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
La grandeur de l'homme se reconnaît donc au fait qu'il pense et par les œuvres de la pensée, savoir les vérités substantielles qu'elle établit. Cette proposition permet de placer la présente maxime dans l'ordre des arguments des Pensées, en rapport avec la liasse Grandeur.
L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête. Cette maxime peut être considérée comme une formule convenue ; on la trouve chez plusieurs auteurs. Ce qui en fait l'originalité, c'est que Pascal introduit l'idée du malheur qu'il y a à faire la bête.
– Si l'on gagne, on gagne tout (la félicité éternelle). – Si l'on perd, on ne perd rien (une existence misérable, finie et précaire). – Croire en Dieu est donc un parti très raisonnable : l'homme a tout intérêt à parier pour la religion chrétienne.
Métaphore imaginée par Blaise Pascal (1623-1662) : L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer.
La fable « Le chêne et le roseau » est un apologue car elle vise à la fois à plaire et instruire le lecteur. La Fontaine y met en garde contre l'orgueil, et recommande à son lecteur, à travers la figure du Roseau, de trouver sa force non dans le conflit direct, mais dans une sagesse prudente.
L'amour est source légitime de connaissance religieuse. Le cœur est la faculté qui permet de connaître dans la foi, le sentiment est la manière dont le cœur connaît, et l'inspiration est l'action de Dieu qui fait naître le sentiment dans le cœur : p. 154-155. L'effet de l'inspiration est d'incliner le cœur : p.
ROSEAU, subst. masc. 1. Plante qui pousse au bord de l'eau, à feuilles étroites et élancées, à tige droite souvent remplie de moëlle, à fleurs disposées en panicule ou groupées en deux épis superposés dont l'inférieur se développe sous la forme d'un cylindre d'un beau brun foncé velouté.
On appelle « roseau » diverses plantes des sols humides d'assez grande taille, à tige creuse et rigide, plus ou moins ligneuse. Il s'agit d'un terme ambigu qui en général, en français, peut désigner des poacées (ou graminées), appartenant particulièrement aux genres Arundo ou Phragmites.
L'univers a incontestablement une supériorité sur l'homme puisqu'il peut l'écraser. L'homme est en ce sens misérable, fragile. Mais c'est dans la conscience de sa propre faiblesse que réside la supériorité, in fine, de l'homme sur la Nature. La conscience transforme la misère en misère grandiose.
On n'aime jamais personne, conclut Pascal, d'abord parce que ne sont sensibles que les qualités du moi, et non le moi lui-même, et qu'on ne peut pas aimer quelque chose d'insensible, de non imaginable, ensuite parce que chaque moi s'aime plus que tout, se fait centre de tout, il voit bien, lui, qu'il n'est pas ...
Le monstre était poilu et ses yeux étaient verts. Il avait beaucoup de cheveux, une tête ronde. Il avait des grosses mains avec de grands ongles. Le monstre était riche, il avait un grand château.
Pendant le film, nous découvrons que les pétales de la rose sont presque tous tombés et que la malédiction dure depuis dix ans. Il est logique, si la Bête a presque 21 ans, qu'il a été maudit quand il avait 10 ou 11 ans.
La grandeur d'un homme ne se mesure pas à la richesse qu'il acquiert mais à son intégrité et à sa capacité à affecter positivement les gens autour de lui.
EXPLICATION DE TEXTE N°17 : BLAISE PASCAL « PENSÉE FAIT LA GRANDEUR DE L'HOMME ». Pensée fait la grandeur de l'homme. Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête (car ce n'est que l'expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds).
Le sophisme est une philosophie de l'apparence ; c'est ce que dit Socrate dans le Cratyle de Platon où il commente ainsi « L'homme est la mesure de toutes choses » : « Telles les choses me paraissent, telles elles me sont » (386 a)20.
De façon très classique, Pascal n'attend pas le bonheur d'une quelconque faveur de la naissance ou des circonstances, aucun bien matériel, aucun honneur, aucun divertissement ne nous apportera durablement le bonheur. Le bonheur n'est donc pas « hors de nous ».
"L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer.
Les Pensées célèbres de Blaise Pascal
« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. » Le coeur a ses raisons, que la raison ne connaît point ; on le sait en mille choses. « L'imagination est maîtresse d'erreur et de fausseté. »