C'est un être de science-fiction qui vit dans nos sous-bois, sur le sol ou les troncs d'arbre : une seule cellule, qui peut s'étaler en rampant sur plusieurs mètres carrés, se mouvoir et grossir, en engloutissant les microbes rencontrés.
Ni animal, ni végétal, ni champignon, le blob est une cellule géante. Dépourvu de cerveau, il peut se déplacer et même apprendre ! Avoine bio ou céréales ultra transformées, il a aussi des préférences alimentaires selon son pays d'origine...
Ni plante, ni animal, ni champignon, le blob est hors normes ! Cet organisme unicellulaire possède d'incroyables capacités qui promettent des avancées scientifiques majeures.
Le blob ressemble à un champignon mais ce n'est pas un champignon. Dans l'arbre du vivant, c'est un cousin des amibes, c'est-à-dire un organisme composé d'une seule cellule microscopique.
Questions extravagantes : Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité.
Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
Un organisme unicellulaire qui ne meurt pas
Le programme d'aujourd'hui est de découper les blobs et de les nourrir, pour qu'ils se multiplient. Lorsqu'il est coupé en deux, le blob ne meurt pas, il est même quasiment immortel. Quand il est endormi, il se régénère et ne vieillit pas.
53 mètres et 9 centimètres : le record du monde du plus long blob battu à Châteauroux. Pendant toute une journée, des élèves du lycée Blaise Pascal de Châteauroux ont crée une spirale de blob, cet organisme vivant aux propriétés étonnantes. Avec un ruban de plus de 53.09 mètres de long, ils ont réussi leur pari !
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Physarum polycephalum, plus couramment appelé blob, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort.
« le blob est un être vivant fascinant, car ils nous renseignent sur nos origines. Apparu il y a plus de 500 millions d'années, il nous prouve que l'apprentissage a précédé l'émergence du cerveau. »
Un mode de vie hors norme
Pour se nourrir, le blob absorbe sa nourriture qui est composée de bactéries et de champignons. Puis il la digère grâce à des substances chimiques. Nourri, le blob double de taille chaque jour. Lorsqu'il est affamé, le blob peut se déplacer jusqu'à 4 cm par heure grâce à ses pseudopieds.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure.
En sous-bois, sur le bois mort, les vieilles souches, dans les feuilles mortes (milieux biologiquement riches), il trouve facilement de quoi se nourrir.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Cette plante aux petites fleurs cruciformes blanches dégage une forte odeur d'ail lorsqu'on frotte ses feuilles, d'où l'origine de son nom.
Le BloB a besoin d'un environnement propre
Prévoyez de changer son agar agar une fois tous les deux à 4 jours et retirez les flocons d'avoine qu'il a laissé !
De l'eau et de l'avoine en abondance. Les blobs raffolent de ce régime. Ils se projettent vers la nourriture, par l'intermédiaire de petites veines jaunes, s'assoient dessus et finissent par former un tout avec l'avoine.
Ainsi il est facile de le conserver. J'ai réalisé des tests sur la résistance des sclérotes au froid, les résultats sont étonnant ! Le blob USA n'a pas supporté le froid du congélateur à – 25°C alors que le blob Australien arrive à survivre jusqu'à 3 jours à cette température.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.