Dire que la culture s'oppose à la nature, c'est supposer un état de nature que l'on pourrait constater dans les faits. Or, les sociétés les plus éloignées dans l'espace comme dans le temps de la notre ont aussi une culture, aussi différente puisse-t-elle être relativement à nos critères de jugement.
La culture est l'ensemble des processus par lesquels l'homme transforme la nature. C'est l'ensemble des techniques, institutions, et traditions d'un groupe humain. La nature est tout ce qui existe, c'est-à-dire, tout ce qui entoure l'homme et qui n'est pas de son œuvre.
La culture est donc ce qui s'oppose à la nature : c'est ce qui est acquis. La nature, c'est tout ce qui est en nous par hérédité biologique ; la culture, c'est au contraire tout ce que nous tenons de la tradition externe. Dans cette citation, Lévi-Strauss met en évidence les types d'héritages que reçoit l'homme.
Nature et culture
En l'homme, la « nature » désigne ce qui est donné à la naissance, tandis que la « culture » désigne ce qu'il acquiert tout au long de son éducation. Rousseau nomme « perfectibilité » la capacité de l'homme, non pas (seulement) de progresser, mais d'évoluer sans cesse, en bien comme en mal.
Ccl 1 : L'Homme est bien un être de nature parce qu'il tient de son hérédité biologique mais l'Homme est surtout un être de culture puisqu'il transforme sa propre nature, puisqu'il n'est rien s'il ne reçoit pas d'éducation qui lui permet de devenir véritablement un Homme.
La culture est toujours le résultat d'un effort de l'homme, qui transforme la nature pour produire lui-même quelque chose. On considère que la culture est opposé à la nature. Ces définitions nous pousse à nous demander si l'Homme peut vivre sans culture.
La culture offre également le moyen d'exprimer sa créativité, de se forger une identité propre et de renforcer ou de préserver le sentiment d'appartenance à la communauté. Les expériences culturelles offrent des occasions de loisirs, de divertissement, d'apprentissage et de partage d'expériences avec d'autres.
La culture ne peut pas être une seconde nature puisqu'elle est une négation du donné naturel et même une dénaturation. Dire que la culture est une seconde nature apparaît tout d'abord comme contradictoire dans les termes mêmes.
«La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social.
La nature désigne ce qui est inné chez l'être ; la culture désigne par contre tout ce qui est fabriqué. On peut par conséquent dire que la culture comprend tout ce qui s'ajoute à la nature. Herskovits écrit à ce propos la culture est « tout ce qui dans le milieu est dû à l'homme ».
La culture fait donc l'homme, mais sans avoir de rôle modélisant. Au contraire, c'est de façon émancipatrice que la culture permet à l'homme de se faire, puisque finalement, c'est une multiplicité sans fin d'hommes singuliers qui constitue l'oeuvre de la culture. C'est donc bel et bien la culture qui fait les hommes.
La culture fait et ne fait pas l'homme. Car si c'était la culture (comprise comme éducation ou assimilation des codes) qui accordait le statut d'homme alors un bébé non éduqué ne bénéficierait pas de cette identité et des droits associés.
Ce proverbe signifie qu' un homme qui n'a pas de culture n'est pas un vrai homme, il est dépourvu de ce qui fait l'humanité.
Effectivement , un types de sens s'en dégage permettant de définir la culture. Dans le sens courant , l'homme peut vivre sans culture . Ce qui signifie que que l'homme n'a rien n'acquis de cette culture , il se réduit donc à un homme inculturée….
Une culture est donc impossible ou du moins le semble très fortement sans homme. C'est la réunion aboutissant à la formation d'un groupe humain qui donne naissance à la culture, par conséquent il est difficile d'en concevoir une sans être humain.
LA CULTURE CONVENTIONNELLE, LA CULTURE BIOLOGIQUE ET LA CULTURE INTÉGRÉE.
La culture remplit deux principales fonctions: psychique et sociale.
Définition de culture
Etymologie : du latin cultura, culture, agriculture, dérivé du verbe colere, habiter, cultiver. La culture est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation.
CULTURE - En favorisant l'éveil aux richesses que chaque milieu et que chaque individu possède, la culture "établit un trait d'union entre les autres et soi-même" ; elle permet de communiquer, elle est rencontre de l'autre.
La définition achevée de notre humanité implique le désir de se cultiver pour nouer des liens avec d'autres sociétés. En ce sens, un homme se définit par sa culture, c'est-à-dire sa curiosité d'esprit, l'étendue de ses connaissances et la force de son jugement.
Transition : la culture semble bien constituer une condition essentielle à l'humanisation de l'homme. Elle rend l'homme humain en l'éduquant et en l'aidant à « cultiver » des capacités qu'il ne possédait pas de façon innée.
- Edouard Herriot. La culture, c'est ce qui demeure dans l'homme lorsqu'il a tout oublié. ? « La culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié. » C'est à tort que cette phrase fut attribuée à Édouard Herriot.
De nombreux facteurs ont été avancés pour expliquer l'émergence des cultures et des capacités symboliques des humains : le langage, la technique, l'intelligence sociale, l'imitation et l'apprentissage.
- La culture se substitue à la programmation instinctuelle et permet ne évolution rapide, mais n'étant pas transmissible génétiquement, elle implique une vulnérabilité à la naissance et une dépendance plus longue, elle a fait de l'homme un être curieux non spécialisé.