En raison de l'extrême rareté de l'oxygène (environ 1,45%) dans l'atmosphère martienne, les scientifiques ont eu tendance à considérer que la planète rouge n'était pas capable de produire des environnements avec suffisamment d'oxygène pour permettre la respiration aérobie.
Sur Mars, l'atmosphère est très hostile pour les organismes qui ont besoin de dioxygène pour pouvoir vivre : la pression est environ 170 fois plus faible que sur Terre, car il y a très peu de molécules gazeuses présentes.
Nous pouvons respirer sur Terre pour deux raisons :
– notre planète est entourée d'une atmosphère gazeuse d'une centaine de kilomètres d'épaisseur ; – parmi les gaz qui composent cette atmosphère, il y a de l'oxygène.
Une fois sorti de l'atmosphère, donc dans l'espace, on est presque dans le vide, donc il n'y a quasiment plus rien donc plus d'oxygène du tout. Des organismes comme les tardigrades, capables de survivre longtemps sans respirer, peuvent supporter une exposition prolongée au vide de l'espace, mais pas nous.
Perseverance, le petit robot envoyé sur Mars par la Nasa a peut-être trouvé la solution. "Moxie", une petite boite située au cœur du rover a permis aux scientifiques de créer de l'oxygène sur la planète rouge. Un exploit, puisque l'atmosphère martienne est composée à 96% de dioxyde de carbone.
L'oxygène est généralement le premier élément convoité dans la recherche des exo planètes car il est nécessaire à l'apparition de la vie. Saturne et Jupiter sont également des géantes gazeuses qui contiennent de l'oxygène sous forme combinée, comme le méthane et l' eau lourde.
Le principal moyen de reconstituer l'atmosphère martienne est l'importation d'eau, qui peut provenir de la glace d'astéroïdes ou de la glace des lunes joviennes ou de Saturne. L'ajout d'eau et de chaleur à l'environnement martien permettrait de rendre ce monde sec et froid propice à la vie.
Dans l'Univers la température atteint -272°C
Même dans l'espace, loin de toute étoile, on ne peut pas descendre aussi bas. Le record de froid dans l' Univers est de -272 °C, au sein de la nébuleuse du Boomerang, créée par une vieille étoile en train de mourir à 5 000 années-lumière de nous.
Éloignée de toute source de chaleur stellaire, la seule température baignant l'espace est celle du fond diffus cosmologique, soit -270.45 °C. Cette température étant bien inférieure au point de congélation de l'eau, cette dernière devrait donc logiquement directement geler dans un tel environnement.
Quand les astronautes sont dans l'ISS, où la gravité est presque absente, le bon fonctionnement de la veine peut être entravé et le sang qui coule risque alors de se déplacer vers la tête.
En fait, presque tout l'oxygène respirable de la Terre (près de 21 % de l'atmosphère terrestre) provient des océans. Il s'est accumulé dans l'atmosphère grâce à des micro-organismes marins (par exemple cyanobactéries et micro-algues planctoniques) capables de réaliser la photosynthèse.
Nous l'avons vu, grâce à la photosynthèse, l'arbre absorbe et stocke le dioxyde de carbone (CO2) dans ses cellules et libère du dioxygène (O2) dans l'atmosphère. Ainsi, moins il y a de forêts, moins de CO2 est capté par l'écosystème forestier, et donc moins d'O2 est libéré.
Leurs poumons captent de l'oxygène (appelé plus justement dioxygène) quand il est sous sa forme gazeuse. Mais les humains ne peuvent pas utiliser ce même dioxygène quand il est dissout dans l'eau.
Ce n'est pas un scoop, il n'y a pas d'air respirable sur Mars. Il est en effet composé en grande partie de gaz carbonique (CO2), qui en constitue 95,3% alors que sur terre il y en a moins de 1%.
Après l'énigme du méthane, voici maintenant celle de l'oxygène. Les récentes mesures livrées par le rover Curiosity laissent les planétologues pantois. Dans une atmosphère dominée à 95% par le gaz carbonique (CO2), le taux de dioxygène (en moyenne 0,16% de O2) fluctue plus que de raison au long d'une année martienne.
Mars est aujourd'hui un monde désolé, balayé par les tempêtes de poussières, et plus aride que les déserts terrestres. Les températures moyennes, bien inférieures à 0°Celsius, et la faible pression atmosphérique, 6 hectopascals en moyenne, interdisent la présence d'eau liquide à sa surface.
Le Soleil n'émet pas de chaleur car il est dans le vide de l'Univers dont la température avoisine les –270°C. Pourtant il semble chauffer la Terre et ses habitants à une température qui permet l'existence de vie. En fait, le Soleil fabrique de la chaleur et de la lumière. La chaleur reste prisonnière du Soleil.
La température de Planck est la température de l'univers à 1 temps de Planck après le Big Bang, et est considérée comme la température maximale possible de facto. On a calculé qu'elle était d'environ 1,4 × 1032°C (140 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000°C).
L'eau est présente dans tout le cosmos, sous forme de glace ou de vapeur. Elle est même relativement courante à l'état de vapeur. Mais d'eau liquide, point, en dehors du système solaire où notre chère planète est la seule à jouir, au grand jour, du charme de l'eau liquide.
Les scientifiques ont fait chuter un gaz quantique d'une tour pour dépasser le zéro absolu. Des physiciens allemands sont parvenus à produire la température la plus froide jamais enregistrée. Le zéro absolu, difficile à dépasser, est stabilisé à -273,15°C (soit 0 Kelvin).
Cette température théorique est déterminée en extrapolant la loi des gaz parfaits : selon un accord international, la valeur du zéro absolu est fixée à −273,15 °C (Celsius) ou −459,67 °F (Fahrenheit). Par définition, les échelles Kelvin et Rankine prennent le zéro absolu comme valeur 0.
Mars est une planète tellurique, c'est-à-dire rocheuse, dix fois moins massive que la Terre. Vue de la Planète bleue, elle apparaît rougeâtre de part la poussière riche en oxyde de fer qui recouvre sa surface. Une fois hydraté, l'oxyde de fer devient rouille, d'où la couleur ocrée de notre planète voisine.
En dehors de l'hydrogène et de l'hélium, les principaux constituants de la planète, l'atmosphère de Saturne renferme d'autres éléments comme l'ammoniac, le deutérium, l'éthane, le phosphate, le monodeutérométhane, l'acétylène, l'arsine, l'eau, le monoxyde de carbone et le dioxyde de carbone.
Photolyse partielle de l'eau du sol martien par le rayonnement UV. Oxydation des silicates ferreux par l'oxygène libéré et coloration rouge de la surface de Mars.