Phèdre est torturée par ses sentiments. Sa passion la consume. Elle en parle comme d'une maladie, elle dit que cet amour est un poison, qu'elle devient folle. Le poison qu'elle boit effectivement à la fin en est la preuve, cette passion la conduit à la mort.
Phèdre porte à la fois le poids de la culpabilité maternelle et des remords d'éprouver un amour incestueux. Elle souffre également de la jalousie envers une rivale plus jeune qu'elle , la belle Aricie dont Hippolyte est amoureux.
Phèdre tombe amoureuse par fatalité, c'est le destin qui l'oblige à aimer Hippolyte. Mais c'est elle qui a choisi d'avouer son amour, et donc de déclencher la tragédie.
Phèdre déclare son amour à Hyppolyte, qui est horrifié. Thésée revient, et Oenone accuse Hyppolyte d'avoir tenté de déshonorer Phèdre. Le jeune homme ne peut se disculper et son père le croit coupable. Oenone se suicide, Hyppolyte est tué par un “monstre furieux”, Phèdre s'empoisonne.
Résultat de la malédiction: Pasiphaé succombe aux charmes d'un taureau et accouche du Minotaure avec les complications que l'on sait, tandis qu'une génération après, Phèdre connaît cette passion impossible pour le fils farouche de son royal mari.
La tragédie a une vocation morale en ceci qu'elle doit aider le spectateur à se libérer de ses passions par l'effet d'une purgation (catharsis) : cela ne sera possible que s'il éprouve pitié et terreur devant le comportement excessif et funeste des personnages, comme c'est le cas lorsqu'il se retrouve témoin de la ...
Cette souffrance est d'abord liée à un amour non réciproque et impossible. En effet, Hyppolite est le fils de Thésée, qui lui-même est le mari de Phèdre. L'horreur de cet inceste est soulignée par Phèdre elle-même au vers 33, avec l'emploi du verbe « ose ».
Contrairement à Euripide dans Hippolyte porte-couronne, Racine fait mourir Phèdre à la fin de la pièce, sur scène : elle a donc eu le temps d'apprendre la mort d'Hippolyte. Le personnage de Phèdre est l'un des plus remarquables des tragédies de Racine.
Contrairement à Euripide dans Hippolyte porte-couronne, Racine fait mourir Phèdre à la fin de la pièce, sur scène : elle a donc eu le temps d'apprendre la mort d'Hippolyte. Le personnage de Phèdre est l'un des plus remarquables des tragédies de Racine.
Sénèque, dans Phaedra (ou Phèdre), concentre l'action sur ce personnage féminin. Elle déclare à son beau–fils son amour ; horrifié, il a la tentation de tuer Phèdre, mais se ravise. Son épée jetée au sol accuse le jeune homme lors du retour de son père. Celui–ci le maudit, puis Hippolyte meurt.
Thésée, prêtant foi à la révélation de Phèdre, maudit Hippolyte et le chasse de la cité. Il demande à Poséidon, qui lui doit trois vœux, de tuer son fils. Hippolyte part en exil sur son char le long de la côte de Trézène.
Combattant près du héros athénien, Antiope y aurait trouvé la mort de la main d'une Amazone, une certaine Molpadia. C'est après ce décès d'Antiope que Thésée aurait épousé Phèdre.
Elle tombe amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite. Cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable.
qui laisse peu croire que Phèdre puisse n'avoir que vingt ans et qui suggère, selon lui, plutôt un âge comme trente-cinq ans47.
Phèdre épouse Thésée, le roi d'Athènes. Mais sous l'influence d'Aphrodite qui convoitait en vain le bel Hippolyte fils de Thésée et d'Hippolyté la reine des Amazones, Phèdre tombe amoureuse d'Hippolyte. Celui-ci ne s'intéressant pas aux femmes et n'aimant que la chasse ne répond pas à son amour.
Sur un point pourtant, Quintus de Smyrne est seul à nous faire connaître une curieuse variante : suivant la version courante, Oenone, d'autant plus désespérée de la mort de Paris qu'elle en est partiellement responsable, puisqu'elle lui a d'abord refusé ses soins, se suicide par pendaison (2).
C'est parce qu'elle apprend accidentellement de son mari, à ce moment précis, qu'Hippolyte aime Aricie, que Phèdre se laisse aller à une « jalouse rage » soudaine (IV, 6, v. 1258) qui l'empêche d'intervenir assez vite pour sauver le jeune homme.
Certe Phèdre est coupable. Elle est coupable d'un amour incestueux envers Hippolyte qui est le fils de Thésée, donc son beau fils. Elle est coupable d'avoir parler à Oenone de cet amour, qu'elle qualifie elle même de « coupable », qui la fait tant souffrir : « Je te laisse trop voir mes honteuse douleurs ».
Phèdre, clamant sa culpabilité, subit son destin et exhibe son horreur fascinante. Elle est donc coupable puisqu'elle le dit. Cependant, cette culpabilité se limite à son intention et peut-être même à l'image projetée de cette intention . Elle aime son beau-fils, donc elle se dit incestueuse et maudite.
Le Minotaure sera tué grâce à l'aide d'Ariane, qui rêvait d'épouser Thésée, lui donnant une pelote de fil afin qu'il retrouve son chemin dans le labyrinthe. Mais, une fois le Minotaure tué, Thésée oubliera aussitôt Ariane.
La légende la plus célèbre de Thésée est son combat et sa victoire contre le Minotaure, mi-homme mi-taureau.
Thésée accuse son fils de l'avoir trahi mais sans jamais lui donner l'occasion de se défendre. Les sentiments que ressent le père à l'égard du fils sont extrêmement violents. Thésée ici fait preuve d'orgueil car il voit en son fils un adversaire potentiel : plus jeune que lui et plus fort.
Une déclaration d'amour double
Phèdre a demandé un entretien à Hippolyte afin de plaider pour la protection de ses enfants, ce que son beau-fils lui accorde assez facilement, montrant ainsi sa grandeur d'âme.
Sa flotte se présentant devant Athènes avec une voilure noire, Égée crut que son fils avait péri et, de douleur, il se suicida en se jetant d'un endroit qui diffère selon les auteurs.
Ariane, princesse mortelle
Séduite par Thésée, elle aide celui-ci à s'échapper du Labyrinthe.