Quand une goutte de pluie atterrit sur une surface poreuse, l'air des pores forme de petites bulles qui remontent à la surface et relâchent des aérosols. De tels aérosols emportent l'odeur ainsi que des bactéries et virus depuis le sol.
Cette odeur, nommée pétrichor – un terme forgé en 1964 sur des racines grecques signifiant « sang des pierres » –, provient de la solubilisation par l'eau de pluie, puis de la diffusion sous forme d'aérosols de composés organiques auxquels notre odorat est particulièrement sensible.
C'est sans doute dû à un très vieux réflexe acquis alors que nos anciens avaient parfois un peu de mal à se nourrir : la pluie, c'est signe de pousse des plantes, de bonnes récoltes et d'animaux plus nombreux. Cette odeur augurait donc celle, plus lointaine, du repas à venir.
Formé à partir du grec petros signifiant pierre et ichor désignant le sang des dieux dans la mythologie grecque. Exemple d'utilisation: « Ça sentait bon le blé et le pétrichor. »
Le pétrichor, prononcé /petʁikɔʁ/, est un liquide huileux sécrété par certaines plantes, puis absorbé par les sols et roches argileux pendant les périodes sèches.
L'odeur soufrée caractéristique de l'eau marine provient ainsi du sulfure de diméthylesulfure de diméthyle, issu de la décomposition du phytoplancton.
Les pluviophiles adorent la voir tomber, voir le ciel se noircir, les nuages meubler l'espace. Les plus grands peintres ont réalisé des ciels chargés et magnifiques. La pluie réveille majorité des sens, et pas seulement la vue ou la sensualité du toucher. La pluie, c'est également une odeur.
On pourrait résumer le fait d'être pluviophile au simple fait d'aimer la pluie. En soit, c'est plutôt simple. Mais en réalité, ce terme cache bien plus de sentiments que cela. Parce qu'aimer la pluie ne signifie pas simplement aimer sortir sous la pluie, comme on pourrait l'imaginer au premier abord.
L'odeur est un stimulus très fort, comme la douleur, qui est de nature sensorielle. Aussi, l'idée que l'on a d'une douleur ressemble fortement à celle d'une odeur. Enfin, la sensation d'odeur, bien que très différente, a une origine dans le cerveau qui s'active comme pour la douleur. C'est un phénomène réversible.
L'odeur du gazon tondu est significative, elle ravit certains et en dégoûte totalement d'autres. Saviez-vous qu'il s'agit en réalité d'un signal de détresse émanant de l'herbe attaquée ?
A forte concentration, l'ozone peut être décelable, il a alors une odeur forte et piquante, similaire à l'odeur que l'on peut sentir lors d'une décharge électrique produite par la foudre ou les soudures à l'arc électrique.
En effet, essayer de maintenir un gaz intestinal entraîne une accumulation de pression, en plus d'un grand inconfort. “Une accumulation de gaz intestinaux peut déclencher une distension abdominale, certains gaz étant réabsorbés dans la circulation, et expirés par la respiration”, explique la spécialiste.
Eh bien si les flatulences féminines sont jugées plus odorantes, ce pourrait être à cause de son taux plus élevé de sulfure d'hydrogène… pour des raisons hormonales. C'est l'un des gaz responsables de la mauvaise odeur, bien que 99% des gaz qu'on expulse soient inodores.
Selon des chercheurs américains, le son d'une averse, d'un orage et des vagues arrivent à déclencher un mécanisme de détente et d'endormissement chez certaines personnes. Notre cerveau assimile ces bruits comme des sons rassurants et s'en sert pour en bloquer d'autres plus perturbateurs.
OMBROPHOBIE : PEUR DE LA PLUIE.
Pour les personnes touchées, on parle de Seasonal Affective Disorder (SAD), le nom officiel de la dépression saisonnière. « Cela concerne des gens sensibles à l'ensoleillement. Aux changements de saison, ils peuvent tomber dans une forme de dépression liée aux variations de lumière.
Le terme "ombrophobie" vient du grec ὄμβρος - ombros - qui signifie "tempête de pluie" et φόβος - phobos - qui signifie peur. Littéralement, ombrophobie désigne la peur des tempêtes de pluie et par extension, la peur d'une météo inhabituelle comme l'orage, la grêle et les fortes pluies.
bruine n.f. Petite pluie fine, qui tombe par gouttes imperceptibles. bruiner v. impers.
➙ averse, déluge, giboulée, grain, ondée. Une grosse pluie.
La triméthylaminurie (ou fish-odor syndrom, appelé aussi syndrome de l'odeur du poisson pourri) est un désordre métabolique dont la principale caractéristique est l'odeur corporelle de poisson. Elle est causée par un défaut d'activité d'un enzyme, la mono-oxygénase à flavine 3 (FMO3).
En effet, les maladies telles que le diabète, les maladies du foie et des reins, la diphtérie, la tuberculose, ainsi que des problèmes de système digestif, l'insuffisance rénale et encore bien d'autres peuvent provoquer une transpiration très odorante.
Pour nous consommateurs, le sel n'a guère d'odeur, il se caractérise plutôt par sa saveur et c'est d'ailleurs en vertu de cette saveur qu'il a depuis longtemps été recherché et qu'il l'est encore en partie aujourd'hui.
Une personne normale pète environ 14 fois par jour. Et là vous vous dites que vous ne pétez pas autant, que vous êtes donc un surhumain ou un extraterrestre. On vous rassure, vous produisez très certainement des gaz en dormant.
La nuit, tout se relâche, y compris les sphincters ! Alors qu'en journée, vous êtes parfaitement conscients qu'il ne faut pas péter en public, la nuit, c'est relax dans le slip !