"Dans la grande majorité des cas, on pose plusieurs stents sur plusieurs artères. Mais lorsqu'il y a une seule lésion coronaire, on préfère actuellement le stent à un pontage parce que le stent peut être posé simplement après une ponction par aiguille de l'artère radiale.
Le nombre maximal d'unités prises en charge est de 1 stent par patient sauf en cas de dissection occlusive aiguë (3 unités par patient peuvent être prises en charge au maximum). Dans les lésions pluritronculaires, la prise en charge est au maximum de 3 stents par patient.
La double antiagrégation plaquettaire est indispensable pour fluidifier le sang et empêcher la formation brutale de thrombus les premiers mois. Elle ne doit jamais être arrêtée !! Il n'existe pas de limite théorique au nombre de stents posés chez un même patient.
Surtout, le stent se résorbe progressivement, entre 3 et 5 ans. A la fin du processus, l'artère coronaire est ainsi « libre » de matériel étranger. Ces stents sont cependant plus épais, et mécaniquement encore un peu moins performants que les stents en acier.
Risques. Bien que les complications importantes soient rares, la pose d'un stent présente les mêmes risques que l'angioplastie au ballon pour le traitement de l'insuffisance coronarienne (infection du site d'insertion, saignement, hématome). Vous pourrez en discuter lors de la consultation avec votre médecin.
Les patients traités avec un stent peuvent très bien reprendre leur activité normale au bout d'environ une semaine. Les personnes qui font un travail très physique devront attendre plus longtemps. Consultez votre médecin avant de vous livrer à une activité physique épuisante.
Quel que soit le stent posé, nu ou actif, le risque de thrombose est surtout élevé pendant les 6 semaines qui suivent la pose du stent. La resténose est un rétrécissement plus progressif du diamètre du stent et peut se manifester par la récidive de douleurs d'angine de poitrine, notamment à l'effort.
"Un stent ne peut pas être rejeté par l'organisme. Un stent est un élément métallique qui fait partie de la paroi artérielle et qui reste indéfiniment. Il ne peut pas se balader.
Une douleur thoracique à l'effort qui s'aggrave progressivement en est le principal symptôme, avec l'apparition de douleurs au repos. La douleur se caractérise par un resserrement de la poitrine, parfois avec une sensation de brûlure.
Afin de réduire le nombre d'hospitalisation et d'accroitre le confort des patients, l'angioplastie coronaire avec mise en place de stent est de plus en plus souvent réalisée en ambulatoire pour des patients sélectionnés.
Si la coronarographie a été effectuée par voie fémorale, le patient doit rester allongé quelques heures pour éviter la formation d'hématomes, avant de pouvoir se lever et rentrer à domicile.
La maladie coronaire, la procédure d'angioplastie, l'arrêt précoce du Brilique® constituent les trois mécanismes ayant favorisé le décès du patient dans la proportion de 20 % pour la maladie coronaire, de 50 %, pour la procédure d'angioplastie et de 30 % pour l'arrêt du Brilique® (…)"
C'est une maladie potentiellement grave mais des progrès majeurs ont été faits dans la prise en charge de la crise cardiaque : aujourd'hui, 96 % des personnes qui font un infarctus survivent au-delà d'un mois et 89 % survivent au-delà d'un an.
Chez un grand sportif, la reprise du sport est psychologiquement très importante. La reprise progressive peut se faire une semaine après la pose de stent mais il faut que le patient sache qu'il ne peut retrouver son niveau d'intensité sportive qu'au bout d'un à deux ans.
Une anesthésie locale permettra d'endormir la zone d'introduction de la sonde qui sera amenée jusqu'au cœur. Une fois la sonde en place dans l'artère fémorale il existe des systèmes permettant d'éviter le saignement et préservant ainsi des risques d'hématome.
Les stents nécessitent une procédure mini-invasive et en principe une courte hospitalisation. Un pontage à cœur battant est une opération chirurgicale plus importante. Un dispositif est utilisé pour stabiliser une petite zone de votre cœur battant.
Le premier symptôme ressenti lors de l'insuffisance cardiaque est l'essoufflement. Il est provoqué par un engorgement du sang dans les poumons. Autre symptôme évocateur, la fatigue provient d'un déficit d'irrigation des muscles, ainsi privés d'un apport suffisant en nutriments et en oxygène.
Si le blocage se forme dans les artères du cerveau, il peut entraîner un AVC. S'il se produit dans les jambes, il peut y causer des crampes pendant des activités physiques comme la marche.
Les poissons gras : saumon, sardine, maquereau
Ces oméga-3 contribuent à fluidifier le sang et aident à réguler le taux de cholestérol. Selon plusieurs études, la consommation de poissons gras permet de réduire le risque de décès ou d'accident cardiovasculaires.
Contrairement au stent actif, le ballon actif libère presque toute sa dose de paclitaxel en moins de 24 heures alors que le stent actif à libération de paclitaxel, le Taxus®, n'élue que 15 à 20 % de sa charge médicamenteuse, le reste demeurant ad vitam dans son revêtement polymérique.
Par exemple, avant la sortie, un écho-doppler est réalisé afin de contrôler la perméabilité du ou des stents posés. Un second examen est pratiqué dans le mois qui suit l'intervention. Rapidement, mais progressivement, le patient peut alors reprendre ses activités habituelles.
Un contrôle par examen écho-Doppler est souvent demandé à 1 mois et aussi 6 mois après la procédure afin d'évaluer le résultat. Un contrôle annuel est ensuite recommandé.
Le patient est allongé sur le dos sur la table d'examen. Des électrodes sont positionnées sur le thorax pour surveiller le rythme cardiaque durant tout l'examen. L'examen ne nécessite pas d'anesthésie générale mais un décontractant est administré au patient soit par voie veineuse soit sous forme de gaz.
Pr Räber: Si les médicaments ne sont pas assez efficaces, il faut envisager l'implantation d'un stent. Quand une intervention est-elle nécessaire? En principe, il faut envisager une angioplastie coronaire chez tout patient et toute patiente qui souffre d'angine de poitrine due à des sténoses coronariennes.
Surveillance après la coronarographie
hydratation suffisante : durant les 4 heures de surveillance, le patient doit boire 2 litres d'eau afin de faciliter l'élimination rénale du produit iodé ; surveillance de l'élimination urinaire.