Certaines femmes sentent le besoin de grogner pendant la poussée. Le grognement est une méthode efficace, car il fait descendre le diaphragme. Cela permet d'augmenter la force d'expulsion dirigée vers le périnée. Cependant, les cris peuvent nuire à la poussée efficace.
Les contractions sont de plus en plus intenses et très rapprochées et la maman ressent le besoin de pousser. Ce réflexe d'expulsion correspond au moment où la tête du bébé appuie sur le rectum, qui est situé juste derrière le vagin. La sage-femme qui réalise l'accouchement est à l'écoute de ce réflexe naturel.
En évitant de pousser pour accélérer la sortie de bébé, on réduit le risque d'infliger des blessures inutiles à notre corps, et notamment à notre précieux périnée. Zone située entre l'anus et la vulve, le périnée est déjà bien malmené tout au long de la grossesse en subissant une forte pression.
Bien souvent, sa présence au niveau du périnée induit une sensation d'envie de pousser. C'est tout à fait physiologique . Cette poussée non volontaire est un réflexe dont le processus est comparable à une envie d'éternuer ou de vomir, il est donc difficile de se retenir.
Nos ancêtres vivaient en groupes actifs et dispersés pendant la journée, et se réunissaient pour se reposer la nuit. Ainsi, un accouchement et une naissance de nuit ont probablement procuré une certaine protection à la mère et au nouveau-né”, avance-t-il. L'étude a été publiée ce 14 juin dans la revue PLOS One.
Le premier stade commence lorsque des contractions régulières se font sentir et qu'elles sont accompagnées de la dilatation ou de l'effacement du col. Il se termine lorsque le col de l'utérus est complètement ouvert pour permettre au bébé de sortir, c'est-à-dire lorsque l'ouverture atteint 10 cm.
Accouchement : une douleur éminemment variable
Dans certains cas, la tête du bébé est orientée de telle manière dans le bassin qu'elle provoque des douleurs lombaires plus difficiles à supporter que les douleurs ordinaires (c'est ce qu'on appelle accoucher par les reins).
Est-il possible de ressentir la dilatation ou l'effacement du col ? Lorsque le travail commence et que votre col de l'utérus commence à s'effacer et à se dilater, il est possible que vous ressentiez une légère gêne, des contractions peu marquées ou encore que vous ne ressentiez rien.
« On pousse, on pousse, on pousse, puis à un moment donné le bébé va avoir tout une partie de sa tête dehors, c'est un moment où il faut s'arrêter de pousser sinon sa tête se défléchie et risque de faire des lésions sur le périnée. La sage-femme va sortir la tête du bébé millimètre par millimètre.
Enfin, la poussée en expiration : inspirez profondément par le nez ou la bouche, puis laissez passer un petit filet d'air, comme si vous vouliez gonfler un ballon, tout en poussant. Cependant, la plupart du temps, on conseillera plutôt la poussée bloquée car elle est plus efficace.
Dès qu'il y a des contractions, il y a une diminution des mouvements actifs fœtaux", souligne le Dr Stéphane Bounan. Dans ce cas, vous vous rendrez davantage compte des contractions du fait que le bébé bouge moins. En revanche, si vous ne sentez juste plus votre enfant bouger, c'est un motif de consultation en urgence.
Marcher dans la pièce, faire des mouvements dans le lit ou sur une chaise, ou le simple fait de changer de position favorise ce processus, car le poids du bébé exerce une pression sur le col. Se balancer doucement ou danser sur une musique apaisante serait également efficace pour certaines personnes.
La position à califourchon peut augmenter la fréquence et l'intensité des contractions et facilite la descente du fœtus dans le bassin maternel. La position assise augmente la pression du fœtus vers le bas. Le position à genoux ouvre le bassin, la pesanteur dirige le fœtus dans la bonne direction.
Cela remonterait à notre vie ancestrale, à l'époque où l'Homme était encore nomade, et serait lié à l'instinct de survie. En effet, la nuit était le moment où les femmes pouvaient accoucher à l'abri des prédateurs et des dangers. Elles pouvaient alors reprendre la route dès le matin et veiller sur le nouveau-né.
Elles se manifestent souvent par une sensation de serrement à l'abdomen causée par un resserrement et un relâchement de l'utérus. Elles peuvent être inconfortables sans être douloureuses. Plusieurs femmes les comparent aux douleurs prémenstruelles ou les décrivent comme des tiraillements.
L'administration de tranquillisants par péridurale lors de l'accouchement ne ralentit pas le travail de la femme enceinte, selon une étude américaine publiée mardi qui vient contredire la croyance populaire.
Une enflure des jambes causée par une diminution du retour veineux. Une augmentation et un épaississement des sécrétions vaginales attribuables à une augmentation de la quantité de sang présente dans les tissus du vagin. Une envie plus fréquente d'uriner, car votre bébé appuie maintenant sur votre vessie.
Pas de panique, ces contractions n'ont rien à voir avec celles de l'accouchement et on ne les sentira pas si on est sous péridurale. Pour s'assurer du décollement placentaire, la sage-femme met sa paume sur la partie basse de l'utérus, à travers la paroi de l'abdomen.
Les signes d'une perte des eaux peuvent être la sensation d'un faible écoulement ou d'un soudain jaillissement d'eau, parfois en petites giclées à chaque changement de position et parfois accompagnées d'un léger « pop ».
Pour un premier bébé, la sage femme conseille de venir à la maternité apprès deux heures de contractions espacées de cinq minutes. Pour un second bébé, ou plus, mieux vaut venir plus rapidement, après une heure de contractions espacées de cinq minutes.
Vous aurez peut-être envie de garder les yeux fermés entre les contractions. Vous pouvez toujours vous coucher sur le côté ou sur le dos. Mettez quelques serviettes sous votre cou pour le confort. La position allongée n'est pas contre la physiologie puisque dans l'eau la gravité ne travaille pas de la même façon.