“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Cette offensive militaire sur le sol ukrainien fait suite à l'annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass en 2014, ayant constitué des atteintes à l'intégrité territoriale d'un État issu de la dislocation de l'URSS.
La crise entre la Russie et l'Ukraine a pris un tournant important le jeudi 24 février 2022 avec la déclaration du président russe Vladimir Poutine, de premiers bombardements et l'entrée sur le sol ukrainien de forces armées russes à l'est, au sud par la Crimée et au nord via la Biélorussie, allié de Moscou.
Le rapprochement progressif de l'Ukraine avec l'Europe occidentale a mis le feu aux poudres et le président russe y a vu une menace pour ses frontières. Cependant, pour comprendre les origines de ce conflit, il faut s'intéresser à l'histoire vaste et complexe de l'Empire russe.
Après l'échec de la prise de Kiev et de l'ensemble de l'Ukraine, l'objectif principal de Moscou est la conquête du Donbass, que Vladimir Poutine pourrait présenter comme une victoire. C'est là que les Russes concentrent leurs forces, notamment en artillerie.
Que veut faire Poutine, selon vous ? Il veut détruire d'abord l'Ukraine, et à travers cette agression, détruire l'Europe. D'ailleurs, il n'a jamais caché cet objectif. Aujourd'hui, il est devenu absolument clair pour le monde entier, concernant l'Ukraine.
Le président russe a répété ses exigences : un statut « neutre et non-nucléaire » pour l'Ukraine, sa « démilitarisation obligatoire » et sa « dénazification », la reconnaissance de l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie et la « souveraineté » des régions séparatistes prorusses de l'Est ukrainien, Donetsk et ...
Résumé : le conflit qui embrase l'Ukraine depuis le 21 février 2022, date de l'annonce de l'entrée des troupes russes dans le Donbass, trouve ses origines dans la recomposition politique internes à l'Ukraine, mais aussi dans les représentations que nourrit la Russie et son président Vladimir Poutine à son endroit.
Le 24 février 2022, un pays en a attaqué un autre au cœur du continent européen, ce qui n'était pas survenu depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette guerre a été provoquée par le président russe Vladimir Poutine, dont la puissante armée a envahi l'Ukraine. Plusieurs grandes villes ont été bombardées, occupées.
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
L'Ukraine a perdu le contrôle de sa frontière avec la Russie ainsi que 3 % de son territoire. Depuis lors, les incidents armés à la frontière sont réguliers malgré les accords de cessez-le-feu. Moscou est accusée d'être partie prenante dans ce conflit en armant et finançant les rebelles pro-russes.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec près de 45 milliards d'euros déjà annoncés depuis la fin du mois de janvier 2022, dont 25 milliards en aide militaire (56 % du total).
Huit ans après l'annexion de la Crimée par la Russie et le début du conflit armé contre les séparatistes pro-russes à l'est dans le Donbass, l'Ukraine est la cible d'une guerre déclenchée le 24 février 2022 par la Russie. Le président Vladimir Poutine invoque la nécéssité de protéger les populations russophones.
Poutine a demandé « la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée, l'aboutissement de la démilitarisation et de la dénazification de l'Etat ukrainien et la garantie de son statut neutre » pour permettre un règlement, a déclaré le Kremlin dans un communiqué, après un entretien téléphonique entre les deux ...
Pour mettre fin à la guerre, la Russie exige que l'Ukraine renonce à toute velléité de rejoindre des entités militaires et maintienne une totale neutralité, ce que Kiev considère comme une "ingérence dans sa souveraineté". * Traduit de l'arabe par Mounir Bennour.
Pas d'exercices ou d'activités militaires, comme les vols de reconnaissance, à proximité de la frontière russe. Pas d'élargissement supplémentaire de l'OTAN à l'Ukraine, à la Géorgie ou à tout autre pays candidat.
Quels sont les prochains objectifs de Poutine ? "Les contre-attaques de l'Ukraine dans le Sud placent les Russes devant un dilemme" - La Libre.
Après une incursion des forces armées russes dans le Donbass, une offensive générale aérienne, maritime et terrestre est déclenchée sur l'ensemble du territoire ukrainien le 24 février .
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
Ainsi, la France succède à la Turquie, qui a dirigé la force en 2021, et l'Allemagne lui emboîtera le pas en 2023.
La France se résout à l'entrée de l'Allemagne dans l'Alliance. La France n'a plus d'autre choix que d'accepter l'entrée de la RFA dans l'Alliance atlantique, en contrepartie tout de même d'un engagement des Britanniques et des Américains à maintenir sur le sol européen leurs forces affectées à l'OTAN.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.