Cette pratique permet d'équilibrer les flux d'énergie du corps, son yin et son yang (sa force féminine et sa force masculine). Les bienfaits : une meilleure concentration et un renforcement de son système immunitaire, ce qui favorise la digestion et prévient les troubles pulmonaires.
Professeurs de yoga pratiquant nadi shodana pranayama à la fin d'un cours de yoga. Cela me surprend toujours de croiser des professeurs de yoga qui enseignent les pranayamas avant les postures. Les pratiquer après les postures n'est pourtant pas anodin.
On peut mettre le cerveau en asphyxie et lui faire déclencher trop d'hormones de stress. On peut ainsi épuiser l'organisme. Au niveau mental, on peut trop exciter la psyché nous rendant instable ou à l'inverse trop l'endormir et devenir mou.
Posez une main sur le ventre, l'autre sur la poitrine. Inspirez amplement, doucement et consciemment, en remplissant d'abord le bas du ventre, puis tout le ventre, le bas de la poitrine et le haut du buste. Expirez de la même façon, en vidant d'abord la poitrine, le haut du ventre puis le bas du ventre.
En yoga, nous respirons par le nez pour activer les canaux d'énergie. L'air inhalé permet à l'énergie vitale de circuler. La respiration par la bouche n'est utilisée que lorsque la langue joue un facteur essentiel lors d'un exercice.
Lorsque nous respirons normalement par le nez, l'air que nous inspirons est réchauffé et humidifié avant d'arriver aux poumons. Mais si une personne a du mal à respirer par le nez, elle va inspirer de l'air froid et sec par la bouche. Et cette différence peut provoquer une foule de désagréments plus ou moins graves.
Respirer par le nez permet de filtrer, réchauffer et humidifier l'air inspiré avant son entrée dans les poumons. Au contraire, l'air inspiré par la bouche n'a pas ses qualités et favorise les infections ORL (otites, rhumes).
De préférence en assise, commencer par choisir un souffle qui est agréable et s'y exercer quelques minutes par jour. Nadi shodana pour plus de stabilité, bhastrika pour plus d'énergie, kapalabhati pour calmer le mental ou en préalable à la méditation…
En plus de la respiration longue et profonde de base, les techniques de pranayama les plus courantes incluent la respiration victorieuse ou Ujjayi, la respiration du feu et la respiration alternée des narines.
Pranayama : la pratique de la respiration dans le yoga
On commence toujours par une expiration afin de libérer complètement les poumons du surplus d'air. La respiration permet de faire circuler l'énergie vitale et a donc toute son importance au niveau de l'équilibre énergétique.
Autre technique de respiration, la respiration inversée fait travailler des muscles peu sollicités habituellement, masse l'abdomen et renforce la ceinture abdominale : cet exercice est très bon pour la ligne ! Le principe est simple : Inspirez par le nez en rentrant le ventre et en contractant les muscles du périnée.
La technique consiste alors à respirer profondément. Lentement d'abord, pendant quelques minutes, ensuite en accélérant peu à peu jusqu'à un rythme rapide, comme lors d'un accouchement. Cette phase d'hyperventilation peut durer de une à dix minutes.
La respiration diaphragmatique consiste à respirer très lentement durant quelques minutes. La respiration intermittente va, elle, consister à respirer normalement puis à procéder à des pauses. Le diaphragme est considéré par beaucoup comme le siège de nos émotions.
Quels exercices de respiration favorisent-ils le sommeil ? (Bhramari Pranayama, Ujjayi, Ujjayi Pratiloma) Asseyez-vous en lotus confortablement. Bouchez-vous les oreilles, inspirez profondément et expirez lentement depuis le fond de la gorge. Vous émettez alors un son qui ressemble à celui d'une abeille.
Respirez profondément par le nez. Un bruit doit se faire entendre lors de l'expiration. Gardez la même position lors de l'inspiration : le même bruit doit se produire. Petit à petit, essayez d'équilibrer le temps d'inspiration et d'expiration, ainsi que l'énergie mise dans chaque mouvement de la respiration.
Des exercices spécifiques de respiration
Respirez en gonflant son verre, et en le dégonflant, lentement. On peut le faire dans la relaxation au début et à la fin du cours. Dans la vie de tous les jours, quand je commence à stresser, la plupart du temps, j'ai mal au ventre.
On préfère la réaliser le matin pour lancer la journée et on évite évidemment de la pratiquer avant le coucher. C'est aussi un très bon allié pour préparer une séance de yoga, mais il est aussi très efficace avant une séance de méditation grâce aux vertus de son massage du cerveau.
La technique de la paille
Pour avoir un meilleur souffle, on recommande cet exercice : placez une paille courte (puis plus longue) entre les lèvres. Inspirez par le nez et expirez tranquillement par la bouche, à travers la paille.
Respirer par la bouche expose à un plus grand nombre d'infections car l'air entrant est froid et encore chargé en bactéries. Une croissance de la face : Une des grandes conséquences néfastes de la respiration buccale est une croissance pathologique des mâchoires et du visage.
Dormir la bouche ouverte entraîne une sécheresse de la bouche le matin, mais aussi une sécheresse de la gorge et des bronches. A terme, cela peut provoquer des encombrements, des irritations et favoriser le développement des allergies. Cela peur aussi avoir des répercussions sur les dents.
La majorité des personnes peuvent aisément retenir leur respiration entre une et deux minutes. Il peut être dangereux de tenter de retenir sa respiration plus longtemps, particulièrement sous l'eau. Pour survivre, notre organisme a besoin d'oxygène (O2) et de dioxyde de carbone (CO2).
Soufflez longtemps, rentrez le ventre, abaissez la cage thoracique. On peut mettre un livre sur la cage thoracique pendant l'expiration pour la sentir s'affaisser, puis le poser sur le ventre au moment de l'inspiration pour le sentir se gonfler.
Pour cela, il vous suffit d'inspirer profondément pendant 5 secondes, puis d'expirer pendant 5 secondes, de manière continue et sans bloquer votre respiration. Ce processus est à répéter 6 fois de suite. C'est dans cette fréquence respiratoire que le cœur entre en cohérence de manière optimale.