Une cartouche de protoxyde d'azote pour la chantilly est utilisée parce qu'elle facilite la conservation du gaz. Le gaz peut facilement passer des mois à l'intérieur sans que sa consistance ne change. La cartouche permet également de propulser le contenu du siphon vers l'extérieur de la bouteille.
Le protoxyde d'azote, aussi connu sous le nom de « proto » et « gaz hilarant » par le grand public, est un gaz utilisé couramment dans les produits culinaires pour sa fonction de propulseur (dans les siphons de chantilly) et pour ses qualités anesthésiantes dans le milieu hospitalier.
Le protoxyde d'azote est un gaz incolore et de saveur légèrement sucrée, utilisé notamment en milieu hospitalier en tant qu'analgésique. Il est consommé de façon détournée à partir d'aérosols notamment, de capsules de chantilly, ou ballons.
SANTÉ - Les autorités sanitaires alertent ce jeudi sur les effets dangereux du protoxyde d'azote, ce gaz hilarant qui se trouve dans les siphons à chantilly et est de plus en plus utilisé comme une drogue euphorisante.
Il est dit « gaz hilarant » car euphorisant à l'inhalation, d'où son usage comme drogue récréative hallucinogène. Comme comburant, il accroît la puissance des moteurs en compétition automobile.
« Inhaler du protoxyde d'azote peut provoquer des effets secondaires, comme des nausées, vomissements, maux de tête, diarrhées… » liste Leila Chaouachi.
La vitamine B12 joue un rôle essentiel dans le système nerveux. Le protoxyde d'azote inactive la B12 par un phénomène d'oxydation. Les symptômes sont une sensation d'engourdissement et des fourmillement au niveau des mains et des pieds.
Le protoxyde d'azote peut entraîner des effets indésirables, qui disparaissent généralement 15 minutes après l'arrêt de l'inhalation mais qui peuvent persister quelques heures, voire quelques jours, en fonction de la dose consommée : nausées et vomissements. maux de tête. crampes abdominales.
Une des substances les plus consommées par les jeunes
Dans un cadre médical, le protoxyde d'azote est généralement utilisé mélangé à de l'oxygène pour ses propriétés anesthésiques et analgésiques. Il est également utilisé pur par certaines industries, ou en cuisine pour la confection de siphons.
Gaz hilarant ou "proto", nouvelle drogue alternative en vente libre ! Dans certaines soirées étudiantes, le protoxyde d'azote est utilisé comme gaz hilarant. Cette pratique dangereuse cause des troubles neurologiques, immédiats et à long terme.
Le protoxyde d'azote peut être dangereux
Diverses émotions peuvent ainsi apparaître après l'inhalation d'oxyde nitreux, dont l'hystérie, d'où le rire. Attention : en inhaler peut être dangereux si le gaz n'est pas mélangé à l'oxygène en proportions raisonnables.
Les cartouches de gaz sont en aluminium recyclé, vous pouvez donc les jeter dans votre poubelle d'emballages ménagers.
Le protoxyde d'azote, dit gaz «hilarant», contenu notamment dans les cartouches des siphons à chantilly, est souvent détourné de son usage initial par les jeunes à des fins récréatives.
Les cartouches de NO2 contiennent du protoxyde d'azote. Elles sont utilisées dans les siphons pour faire des recettes comme des mousses, de la chantilly et de l'espuma (de l'écume). Elles sont dites moins dangereuses et permettent une conservation plus longue.
En effet comme l'hélium, protoxyde d'azote transforme la voix. Alors que l'hélium permet de produire des sons aigus, le protoxyde d'azote, qui est un gaz plus lourd, a l'effet l'inverse et produit une voix plus grave.
3611‑3 du code de la santé publique sont ainsi rédigés : « Il est interdit de vendre ou d'offrir du protoxyde d'azote à tout particulier, quel qu'en soit le conditionnement. « Cette interdiction est valable tant pour les sites de commerce électronique que pour tout autre commerce physique. »
A forte doses, la consommation de protoxyde d'azote peut entraîner une carence en vitamine B 12 et des troubles neurologiques. Le surdosage se manifeste par des troubles moteurs, des convulsions et une possible détresse respiratoire pouvant provoquer la mort.
Son usage détourné consiste à inhaler le gaz par le biais d'un ballon, après avoir « cracké » la cartouche pour l'ouvrir. Le produit, bon marché, est consommé par certains adolescents et jeunes adultes. Ils recherchent l'effet rapide, fugace, euphorisant et les distorsions sensorielles ressenties avec ce produit.
Comment ça s'utilise ? C'est très simple, le système consiste à bénéficier d'un surplus de puissance à la demande en actionnant un interrupteur qui va provoquer la libération du protoxyde d'azote dans les cylindres. Cette libération décuple la puissance du moteur et doit se faire dans les hauts régimes.
À forte dose, le «proto» peut entraîner une confusion, une difficulté à s'exprimer ou à coordonner ses mouvements, voire un ralentissement ou une irrégularité du rythme cardiaque. L'inhalation récréative de protoxyde d'azote peut aussi provoquer aussi une asphyxie par manque d'oxygène.
Inhalé à travers un ballon de baudruche, il provoque une euphorie, mais peut aussi générer des troubles de la santé. C'est un produit de plus en plus prisé dans les soirées étudiantes: le protoxyde d'azote, aussi appelé gaz hilarant, séduit les fêtards par la facilité avec laquelle on peut s'en procurer.
Assurez-vous de bien fermer l'embout du ballon pour que le gaz ne s'échappe pas. Inspirez ensuite de l'air, placez l'embout du ballon dans votre bouche, libérez-en le contenu lentement dans votre bouche, puis inhalez.
L'arrêt conventionnel face au ballon- Allez au-devant du ballon avec votre pied d'appui. - Serrez bien les 2 mains. - Collez les 2 pouces afin d'éviter toute faute de mains. L'arrêt de la balle dans la niche- Allez au-devant du ballon.
Ils sont remplis d'un gaz hilarant (qui, une fois inhalé, provoque notamment des rires et un sentiment euphorique) que l'on appelle le protoxyde d'azote et son geste n'a rien d'anodin : il peut provoquer de nombreux effets secondaires dangereux, voire la mort dans certains cas.
Si vous éprouvez des difficultés à arrêter spontanément votre consommation de protoxyde d'azote vous pouvez en parler et être aidé. Appelez Drogues info service au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit, 7j/7 de 8h à 2h).