C'est parce que l'air monte à un point bas, la masse d'air chauffé et humide se refroidit, ce qui à son tour conduit à des nuages et souvent à des précipitations. Dans la zone de haute pression, par contre, l'air circule vers le bas. Cela entraîne une augmentation de la température et la dissolution du nuage.
La pression atmosphérique change légèrement selon le temps qu'il fait. Elle est un peu plus basse lorsque le temps est couvert ou pluvieux, (dépression) et un peu plus haute lorsqu'il fait beau (haute pression, ou anticyclone).
Alors qu'une pression atmosphérique élevée est plutôt signe de beau temps. La valeur de la pression atmosphérique normale est donnée en fonction du niveau la mer. A cette altitude, la pression est équivalente à 1 013,25 hPa ce qui correspond à 1013,25 millibars ou encore 760 millimètres de mercure.
Météo, pression atmosphérique et santé
Selon deux études menées au Canada et en Allemagne, migraine, épuisement, douleurs articulaires, irritabilité, dépression et vertiges peuvent résulter des variations d'humidité, de température et de pression atmosphérique.
Les pressions minimales au niveau de la mer descendent souvent sous 980 hPa. En été, notamment aux abords des reliefs ou lors de conditions très peu dynamiques, des orages peuvent éclater à des pressions avoisionant les 1030 hPa.
Les zones de basse pression sont généralement associées aux intempéries. C'est parce que l'air monte à un point bas, la masse d'air chauffé et humide se refroidit, ce qui à son tour conduit à des nuages et souvent à des précipitations. Dans la zone de haute pression, par contre, l'air circule vers le bas.
Si le taux d'humidité de l'air est faible, la chaleur est tout à fait supportable et le ressenti agréable ; en revanche lorsque la masse d'air a un taux d'humidité élevé, on parle de temps lourd provoquant une sensation d'inconfort.
Cela serait dû à la modification de la pression atmosphérique, qui, de manière insidieuse, modifie notre pression artérielle. C'est également le cas lorsque l'on grimpe en montagne, où la pression est différente, ce que l'on traduit par la fatigue due au grand air.
Si la pression augmente, le système réagira en favorisant le sens de réaction produisant le plus petit nombre de molécules de gaz afin de rétablir la pression. Si la pression diminue, le système réagira en favorisant le sens de réaction produisant le plus grand nombre de molécules de gaz afin de rétablir la pression.
Un phénomène qui a fait l'objet de plusieurs études
Les syndromes de l'autan sont, de fait, similaires aux syndromes ressentis en temps orageux. Électrisant l'air, l'ionisation accrue de l'atmosphère engendre une plus grande irritabilité, des crises d'angoisse, des céphalées ou encore un grand sentiment de fatigue.
Dépressions et anticyclones fonctionnent un peu comme des ballons de baudruche : une dépression aura tendance à aspirer les masses d'air ambiantes comme un ballon où l'on aurait fait le vide. L'air s'y engouffre, et s'échappe vers le haut. Il se refroidit lors de sa montée.
Un anticyclone, ou zone de haute pression, est une région où la pression est plus forte que dans les zones avoisinantes.
La pression atmosphérique varie d'un endroit à l'autre sur la Terre. En effet, plus on monte en altitude, plus la pression diminue. Comme l'air est plus rare à haute altitude qu'à basse altitude, on y trouve moins de molécules de gaz par unité de volume. L'air froid a une masse volumique plus grande que l'air chaud.
Une dépression a tendance à aspirer les masses d'air ambiantes, « comme un ballon de baudruche où l'on aurait fait le vide », explique Météo-France. L'air s'y engouffre et s'échappe vers le haut en se refroidissant lors de sa montée. La vapeur d'eau qu'il contient finit par se condenser et former des nuages.
L'air est un gaz qui possède aussi une densité. L'air chaud est moins dense que l'air froid car il contient moins de molécules d'air pour un volume égal (les molécules sont plus distancées les unes des autres à cause de leur agitation plus élevée).
Durant la journée, l'air se réchauffe et l'humidité du sol s'évapore. L'air étant "chaud", il peut contenir beaucoup de vapeur d'eau puisque la pression de saturation augmente avec la température : elle est par exemple de 1400 Pa à 12°C.
Elle est causée par une multitude de facteurs dont les effets s'accumulent avec les années. Les principaux sont liés à l'âge, à l'hérédité (surtout pour les hommes) et aux habitudes de vie. Ainsi, l'obésité, la sédentarité, le tabagisme, l'abus d'alcool et le stress contribuent à l'hypertension artérielle.
On estime qu'une personne souffre d'hypertension artérielle lorsque les valeurs de la pression artérielle sont constamment supérieures à 140/90 mmHg.
Le vent d'Autan rend-il fou ? Selon les croyances populaires, le vent d'autan rendrait fou. Capable de passer de 10 à 100 km/h en moins de deux heures, ce vent particulièrement irrégulier serait responsable de nombreux maux chez les habitants.
Mauvais temps : le vent indispose les allergiques
Chez nous, le mistral et le vent d'Autan irritent parfois. On dit même que ce dernier rendrait fou ! Souvent, le vent énerve les personnes sensibles, déclenche des maux de tête et des insomnies.
Un courant d'air ne peut pas provoquer de maladie infectieuse. Ce sont les bactéries et les virus qui sont responsables, ce ne sont pas les différences de température. Le courant d'air est bénéfique, il permet le brassage et le renouvellement de l'atmosphère. C'est très sain.
Il est impératif de ne jamais s'abriter sous un arbre, surtout si cet arbre est isolé ou ne fait partie que d'un petit groupe d'arbres. Aujourd'hui, il est démontré que les risques de foudroiement d'un arbre isolé en espace ouvert est environ 50 fois supérieur à celui d'un homme debout.
Un courant de densité se produit lorsque les fortes pluies entraînent dans leur sillage l'air froid en altitude : cet air vient s'écraser avec violence sur le sol et provoque de fortes rafales.
Les signes annonciateurs d'un orage
Le ciel s'assombrit rapidement, durant les orages les plus violents il peut devenir d'un noir d'encre. Plus il est sombre, plus le nuage est épais. Le vent se renforce et tourne à la bourrasque. Ces rafales précèdent souvent de fortes pluies.