Dans la fonction publique territoriale, depuis 200915, pour y ouvrir droit, le départ de l'agent doit être motivé par la volonté de créer ou de reprendre une entreprise ou encore de mener à bien un projet personnel).
La fonction publique territoriale demeure un modèle d'ascension sociale intéressant avec de nombreuses opportunités d'évolution par la voie du concours interne. On peut ainsi commencer sur un poste de catégorie C, puis progresser de catégorie, gagner en responsabilité et donc aussi en rémunération.
Comment quitter la fonction publique et toucher le chômage ? En principe, les fonctionnaires, comme les contractuels, ne peuvent pas toucher d'allocation chômage après avoir démissionnée. Cependant, en cas de démission légitime, un agent public peut percevoir une indemnisation au titre de l'ARE.
Le fonctionnaire ne peut effectivement quitter son service qu'à condition que sa démission soit acceptée par l'administration. La décision de l'administration doit intervenir dans les 4 mois suivant la réception de la demande de démission. La démission prend effet à la date fixée par l'administration.
En matière de droit à chômage, la démission du fonctionnaire n'ouvre pas droit aux allocations chômage sauf dans le cas d'une démission légitime (création ou reprise d'entreprise, déménagement pour suivre le conjoint, projet de reconversion professionnelle…).
Votre démission est légitime si vous suivez la personne avec qui vous vivez en couple : Mariage, Pacs ou concubinage (union libre) qui déménage pour un motif professionnel (activité salariée ou non). Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE.
La demande de démission doit être écrite.
Elle doit être effectuée par courrier et présentée à l'autorité territoriale. Elle n'a toutefois pas à être envoyée par lettre recommandée (CAA Lyon, n°LY03157 du 7 janvier 2014). Cette demande doit exprimer une volonté non équivoque de cesser ses fonctions.
Vos droits a l'allocation chômage pendant la disponibilité
En cas de perte de votre emploi, les périodes de disponibilité ne sont pas prises en compte dans le calcul de la durée d'affiliation à l'assurance chômage. Elles ne génèrent pas de droits à l'assurance chômage.
Aux termes de l'article L. 5424-1 du code du travail, les agents fonctionnaires et non fonctionnaires de la fonction publique ont droit à l'allocation d'assurance chômage, l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE), accordée et calculée dans des conditions similaires à celles des salariés.
Pour percevoir l'ARE, vous devez être involontairement privé d'emploi. Vous devez justifier, à la date de fin du contrat de travail, d'une période minimale de travail. Un agent public bénéficie de l'ARE dans les mêmes conditions qu'un salarié du secteur privé.
Lorsque c'est vous qui avez l'initiative de la rupture conventionnelle, vous adressez votre courrier à l'autorité territoriale. si vous êtes mis à disposition, vous devez adresser votre demande de rupture conventionnelle à votre administration d'origine et en informer votre administration ou organisme d'accueil.
Elle est égale à la moitié du traitement indiciaire et de l'indemnité de résidence, dans la limite de 48,69 €, auquel s'ajoute le supplément familial de traitement (SFT) en totalité.
La disponibilité pour convenances personnelles est une possibilité offerte à tous les fonctionnaires et est soumise à autorisation. Elle n'est pas de droit et peut être refusée. Une loi promulguée en septembre 2018 suivie d'un décret d'application paru en mars 2019 en change les modalités.
Selon vous, les inconvénients du secteur public sont les suivants : + Il est difficile de quitter la fonction publique. + La mobilité est compliquée. Les salaires ne sont pas négociables.
Le changement d'affectation des fonctionnaires favorise le décloisonnement des services en mixant des compétences et en favorisant la construction d'une culture commune.
Le fonctionnaire peut bénéficier d'une retraite à taux plein, c'est-à-dire sans décote, à condition de justifier : Soit d'un certain nombre de trimestres d'assurance, ce nombre varie en fonction de l'année à partir de laquelle le droit à la retraite est ouvert.
La durée du préavis dépend de l'ancienneté de l'agent contractuel : moins de 6 mois de services : 8 jours ; entre 6 mois et 2 ans de services : 1 mois ; au moins 2 ans de services : 2 mois.
La mise en demeure prend la forme d'un courrier recommandé avec accusé de réception ou remis en mains propres. Par ce courrier, l'administration ordonne à l'agent de reprendre son service avant une date limite et l'informe qu'il risque une radiation des cadres ou des effectifs sans procédure disciplinaire préalable.
La condition fondamentale pour bénéficier de l'indemnité chômage après avoir quitté la fonction publique est d'avoir été involontairement privé d'emploi. D'ordinaire, une démission n'entre pas dans le cadre d'une privation involontaire d'emploi.
La disponibilité sous réserve des nécessités de service
La durée est de 5 ans renouvelable sous conditions, dans la limite de 10 ans sur l'ensemble de la carrière. La durée est de 3 ans, renouvelable 1 fois. Elle est accordée pour une durée limitée à deux ans.
L'administration ne peut pas refuser une telle demande. Au cours de cette disponibilité, le fonctionnaire n'est plus rémunéré. Il ne bénéficie plus des droits à avancement d'échelon ou de grade, ni des différents congés.
Durée : 5 ans maximum, renouvelables dans la limite de 10 ans pour l'ensemble de la carrière à condition de réintégrer la fonction publique au moins 18 mois, au plus tard à la fin d'une période de 5 ans.
Le montant de l'indemnité spécifique de rupture conventionnelle ne peut pas être supérieur à 1/12e de la rémunération brute annuelle multiplié par le nombre d'années d'ancienneté, dans la limite de 24 ans d'ancienneté. La rémunération brute prise en compte est celle perçue auprès d'employeurs publics.
Le licenciement est prononcé après avis de la CAP, sauf si son aptitude professionnelle doit être appréciée par un jury. L'administration doit informer le fonctionnaire qu'il peut, s'il le souhaite, consulter son dossier individuel ou les pièces sur lesquelles elle se fonde pour envisager son licenciement.
Une mise en disponibilité consiste pour le travailleur à cesser son activité professionnelle pendant une période. Il ne dispose ni de sa rémunération, ni de ses droits à la retraite, ni de ses droits à l'avancement.