Les officiers de Néron l'ayant arrêté pour prêche après avoir confondu Simon le magicien, il fut mené devant le préfet Agrippa, qui le condamna à mort, en étant crucifié car il était étranger (Paul qui l'accompagnait eut la tête tranchée car il était citoyen romain).
Clément de Rome affirme que son martyre serait dû à une « injuste jalousie » et à la dissension entre les membres de la communauté chrétienne : il y aurait eu vraisemblablement dénonciation. Selon un apocryphe, les Actes de Pierre, il aurait été crucifié la tête vers le sol.
Dans la foi chrétienne
Selon la tradition chrétienne, la mort de Pierre est rattachée aux persécutions de Néron contre les chrétiens. Pierre serait mort en 64 : Eusèbe de Césarée affirme que Pierre « fut crucifié la tête en bas, après avoir lui-même demandé de souffrir ainsi ».
La papauté de saint Pierre a débuté vers l'an 30 et a duré jusqu'à sa mort. Saint Pierre a été crucifié sur la colline du Vatican. Saint Pierre a été condamné à la crucifixion par l'empereur Néron.
La croix de Saint-Pierre est mondialement connue sous le nom de croix inversée. Elle doit son nom à l'apôtre Pierre qui a été crucifié la tête en bas. En effet, il a estimé qu'il ne méritait pas d'être crucifié comme Jésus alors, par humiliation, il a demandé une crucifixion la tête en bas.
INRI serait l'acronyme, dit Titulus Crucis, de l'expression latine Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm généralement traduit par : « Jésus le Nazaréen, roi des Judéens », une autre proposition, pourtant dénuée de sens dans son contexte historique initial, serait « Igne Natura Renovatur Integra » "le feu renouvelle tout dans ...
Selon les Évangiles, il porte le nom de Simon avant d'être renommé Pierre par Jésus et de devenir l'un de ses disciples : "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église" (Matthieu 16,18-19). Le Christ lui a donné ce nom pour symboliser sa fonction de fondateur de l'Église.
Symboles du pouvoir spirituel conféré par Jésus à l'Eglise catholique, les clés de saint Pierre figurent sur les armoiries du Saint-Siège. Elles renvoient à l'épisode de l'Evangile selon Matthieu où Jésus remet à Pierre les clés du Royaume des Cieux, l'une céleste (en or), l'autre terrestre (en argent).
Fête : 29 juin. Histoire : Saint Pierre est un pêcheur appelé par Jésus pour prêcher la bonne parole.
Il symbolise le sens de l'unité et de l'éternité, au contraire de « l'arbre de la science du bien et du mal » source de la chute car symbole de la connaissance dualiste, fractionnée.
Pour les catholiques occidentaux (latins), le geste consiste à toucher successivement, du bout des doigts (indistinctement dépliés) de la main droite (les cinq doigts rappelant les cinq plaies du Christ sur la Croix), le front, la poitrine (cœur), l'épaule gauche puis l'épaule droite.
La croix du Léviathan
Également appelée croix de Satan dans la Bible Satanique. La double croix évoque l'équilibre et la protection entre les personnes, et le symbole de l'infini l'univers éternel.
Récits bibliques
Chacun des quatre Évangiles rapporte qu'après l'arrestation de Jésus, l'apôtre Pierre, par peur de risquer lui aussi la mort, nie trois fois avoir eu aucune relation avec celui-ci.
Les âmes des morts passent devant les trois juges Éaque, Minos et Rhadamanthe qui statuent sur leur sort pour l'éternité.
Damase I er est le premier pape à distinguer Rome comme étant le Siège apostolique, établi par l'apôtre saint Pierre, fondateur de l'Église catholique romaine.
Pierre est honnête et attentif aux autres, il ne veut en aucun cas leur causer du tort. Il n'aime pas se mettre en avant au risque d'être parfois trop discret. Il est, de prime abord, très attaché à l'ordre et aux règles préétablies, il n'apprécie pas que quelque chose dénote ou sorte du cadre.
féminin : Pérel, Pérelle, Pernette, Perrette, Perrine, Pierette, Pierrette et Pierrine.
Pierre est un prénom d'origine grecque. Il est dérivé de « petros », qui veut dire « petit caillou ».
Pour Matthias : tiré au sort pour remplacer Judas, ce 13e apôtre est rarement représenté au profit de saint Paul, préféré par de nombreux artistes. L'épée ou la hache, peuvent lui être attribués (instrument de son supplice).
Dans le christianisme, les clés sont chez saint Pierre les clés du Royaume des cieux : « Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon assemblée. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux.
Le « disciple bien-aimé » a souvent lui-même été identifié à Jean, fils de Zébédée, l'un des Douze apôtres. Mais des historiens comme Oscar Cullmann ont distingué deux Jean, l'apôtre et l'évangéliste, ce dernier étant identifié dans ce cas au « disciple bien-aimé ».
La TOB précise que, selon les données de l'épître, l'auteur est Pierre apôtre de Jésus-Christ (1, 1), ancien témoin des souffrances du Christ (5,1), qui a écrit sa lettre par Sylvain (5, 12) en ayant à ses côtés Marc son fils (5, 13).
Pour Luc, vi, 12-16, et Actes, i, 13, les Douze sont Pierre et André, son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d'Alphée, Simon, appelé le zélote, Jude « de Jacques », et Judas l'Iscariote.