Si le couple se marie à une date ultérieure, le logement acheté sera automatiquement intégré au patrimoine commun. Il ne sera dès lors plus nécessaire d'établir un contrat de mariage, ce qui peut permettre d'économiser certains frais.
Contrairement au mariage, si un seul des deux concubins signe un acte d'acquisition, le second n'aura aucun droit de propriété sur le logement. Le second concubin reste en revanche solidaire du paiement de toutes les charges courantes du ménage.
L'avantage principal d'un achat immobilier avec le PACS est un avantage fiscal en matière de donation. Notez par ailleurs que c'est le régime de la séparation de bien qui prévaut. Toutefois, suivant la date de votre PACS vous pouvez être soumis à l'indivision ou à la communauté de biens.
Sans contrat de mariage, vous pouvez être en effet le seul propriétaire du bien, si vous l'avez reçu par donation ou succession ou si vous l'achetez au cours de votre mariage avec des fonds provenant d'une donation ou d'un héritage. Cela doit être stipulé par votre notaire dans l'acte d'acquisition.
Premier atout : l'avantage social
L'un des atouts du mariage est que l'époux qui n'est pas couvert à titre personnel peut bénéficier de la qualité d'ayant-droit au titre de son conjoint et donc bénéficier de sa couverture sociale : assurance malade ; assurance maternité.
L'inconvénient du mariage réside dans la séparation puisqu'en l'absence d'accord entre les époux, le divorce peut durer des années avec des procédures souvent douloureuses.
Une fois mariés, les époux ont la possibilité d'effectuer une déclaration commune, que ce soit pour l'impôt sur le revenu, l'ISF ou encore les impôts locaux et directs (taxe d'habitation), dès leur première année de mariage.
Tous les biens acquis avant et pendant le mariage appartiennent à celui des deux époux qui les a achetés, et forme ainsi son patrimoine personnel. Quand le bien est acheté en commun, le propriétaire est désigné selon les modalités du contrat d'achat.
Pour un concubin, souscrire un contrat d'assurance vie et désigner son compagnon (ou sa compagne) comme bénéficiaire est un moyen très intéressant de le protéger dans de bonnes conditions, fiscales notamment.
Si vous êtes mariés sous le régime de la communauté universelle, l'achat seul est impossible (sauf mention spéciale dans le contrat de mariage). Dans le régime de la communauté légale, l'achat d'un bien seul est possible si vous le financez avec des fonds propres.
Même placé sous le régime de l'indivision, le PACS offre une plus grande indépendance patrimoniale aux partenaires que le régime légal du mariage. En effet, pour les couples mariés sous le régime de la communauté les gains et salaires, même économisés, sont communs aux époux.
L'avantage fiscal qu'octroie le PACS c'est une augmentation des parts de quotient familial. L'administration fiscale applique ensuite des réductions selon le nombre de parts dans le foyer fiscal. Le PACS permet d'obtenir deux parts fiscales.
En l'absence de testament, les partenaires ne peuvent pas hériter l'un de l'autre. Pour ce qui concerne l'héritage, les partenaires pacsés sont considérés comme des étrangers l'un par rapport à l'autre. Celui qui souhaite, à son décès, léguer des biens à son partenaire doit faire un testament.
Lorsque le défunt n'est pas marié, la succession tient compte des éventuels enfants, frères et sœurs, et parents encore en vie. Si le défunt est Pacsé ou en concubinage, le partenaire de Pacs ou concubin survivant n'héritera pas de son patrimoine, sauf si un testament a été rédigé.
Les couples non mariés peuvent être avantagés par la création d'une SCI, qui permet de protéger le concubin en cas de décès du partenaire. Parfois appelé « achat croisé », ce montage fonctionne comme suit : Un couple acquiert en SCI un appartement représentant par exemple 100 parts de la SCI.
Ainsi, la rédaction d'un testament permet de choisir la répartition de son patrimoine et de prévoir davantage de protection pour le conjoint survivant non marié.
Quand le défunt n'a pas fait de testament, ses biens vont à ses descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant, et à son époux(se) s'il était marié. Quand le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à ses descendants.
Après le décès déclaré, le livret A est bloqué et mis en indivision pour la succession. Seuls les comptes joints ne sont pas bloqués, le conjoint survivant pouvant garder la moitié du contenu du livret, ou la totalité si toutefois il prouve qu'il a entièrement alimenté l'épargne de lui-même.
En l'absence de donation au dernier vivant, le conjoint choisit généralement de recevoir la totalité du patrimoine laissé par le défunt en usufruit. Rédiger une donation au dernier vivant lui permet d'obtenir davantage de droits dans la succession.
Si vous vous mariez sans contrat de mariage, vous êtes automatiquement soumis au régime de la communauté légale. Il s'agit de la communauté réduite aux acquêts qui distingue les biens suivants : Biens propres de chacun de vous 2 : biens mobiliers : Bien qui peut être déplacé.
Pourtant, le régime de la séparation de biens devient de plus en plus courant. Il est même en tête des contrats de mariage le plus choisi, ce qui s'explique par les divers avantages qu'il présente.
En cas d'union sans contrat de mariage, vos biens mobiliers ou immobiliers possédés avant le mariage restent votre propriété personnelle. Le patrimoine de chacun de vous se compose de biens propres, de biens communs et de dettes.
Les avantages du mariage portent notamment sur la possibilité de réduire ses impôts. Le mariage permet de mutualiser les revenus et d'effectuer une déclaration commune. Il accroît ainsi le nombre de parts du foyer fiscal et offre la possibilité d'y inclure les enfants pour augmenter son quotient familial.
Par exemple, si le couple se marie le 1er juillet, chacun remplira une déclaration correspondant aux revenus perçus entre le 1er janvier et le 30 juin. Puis pour le reste de l'année, ils additionneront leurs revenus et effectueront une déclaration commune. Le calcul est effectué selon le barème annuel.
Cette institution était une manière de codifier les relations entre les sexes: protéger les femmes par le nom de l'époux, et réguler les hommes, qui ne pouvaient quitter le foyer à cause de leurs responsabilités.»