Le regard des autres a un impact décisif sur la manière dont nous nous percevons. Il influe sur notre jugement, et peut même le fausser si on lui accorde trop d'importance. Il est parfois difficile à assumer, et peut même être effrayant.
La peur du regard et du jugement de l'autre est souvent nourrie par des fragilités au niveau de l'estime de soi. De nombreuses pensées apparaissent alors au quotidien afin de vous convaincre que vous n'êtes pas au niveau ou que l'autre ne devrait pas trop tarder à remarquer vos nombreux défauts.
Cultiver la conscience de soi
Mais si on veut être à son meilleur niveau et moins sensible au regard d'autrui, il est nécessaire de renforcer et d'approfondir la connaissance de soi. Commencez donc par élaborer une devise personnelle : un mot ou une phrase qui exprime vos convictions et vos valeurs fondamentales.
Qu'est-ce que la phobie sociale? C'est le trac à un niveau maladif. Elle se définit par la peur exagérée, intense, voire irrationnelle, du regard des autres. Le noyau, c'est la peur d'être jugé négativement, de paraître ridicule devant autrui.
Lorsque l'angoisse est inhérente au regard d'autrui, on parle de phobie sociale. Elle se manifeste également par anticipation, avant même de rencontrer une autre personne ou un groupe. Selon la HAS, 21 % des adultes connaîtront dans leur vie un trouble anxieux sévère, 4,7 % une anxiété sociale.
La personne qui critique sans cesse jouit d'une si faible estime d'elle-même qu'elle n'arrive pas à discerner les aspects positifs chez les autres. Au fond, elle projette ses propres faiblesses. Elle vous déprécie pour tenter de se valoriser. Sachant cela, prenez ses critiques avec un grain de sel.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
L'anxiété sociale touche environ 7 % de la population. L'anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à de situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres.
Notre cerveau fait un énorme travail, en dehors du fait de simplement regarder et constater ce qui se passe à première vue. Lorsque l'on marche dans la rue et qu'on a la sensation d'être regardé, c'est qu'il reçoit différents signaux qui ne proviennent pas forcément directement de notre champ de vision.
Quand on se soucie de ce que pensent les autres, c'est qu'on oublie de se recentrer. En fait, on donne trop de pouvoir aux autres sur nous, sur nos propres pensées et notre propre vie. Comme si les autres savaient mieux que nous ce qui est bon pour nous.
3) Juger, c'est enfermer les autres dans des cases et diminuer notre propre ouverture d'esprit. Le jugement est une sentence qui confine la personne qui la reçoit dans une réalité qui n'est pas la sienne (les enfants qui subissent des jugements ou des étiquettes vont caler leur comportement sur eux).
Le meilleur moyen d'affronter sa peur du regard des autres, c'est de focaliser son énergie et son attention sur le monde extérieur, pas sur soi-même ! Exercez-vous tous les jours, dans la rue, dans les transports ou au bureau à prendre conscience de ce qui vous entoure et à vous concentrer sur vos sensations.
Peur irrationnelle d'être observé par les autres. Exemple : La scopophobie est une phobie sociale pouvant être accompagnée de troubles anxieux.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
La timidité maladive est une forme de timidité sévère au point de ne plus avoir envie d'entretenir de contacts avec l'extérieur. Les personnes qui souffrent de timidité maladive vont éviter les relations humaines, se renfermer sur elles-mêmes.
Les phobies peuvent se développer en réponse à une pression ou à la suite d'un événement traumatisant. Dans d'autres cas cependant, des peurs irrationnelles peuvent se développer sans aucun événement déclenchant.
Apprenez à écouter attentivement
Cela vous a sans doute déjà frappé : les gens adorent parler d'eux-mêmes. Servez-vous-en pour alimenter la conversation. «N'arrêtez pas de poser des questions et de manifester un réel intérêt», conseille Dianna Booher.
La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l'observation du comportement d'autres personnes (par exemple l'humiliation d'un individu par un groupe). Elle est souvent précédée d'une timidité marquée pendant l'enfance.
Le Trouble d'anxiété sociale (ou Phobie sociale)
Cela peut être aussi la peur de situations de performance. La personne est en contact avec des gens non familiers ou exposée à l'éventuelle observation d'autrui. La personne craint d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante ou humiliante.
Trouve des distractions. Lorsque quelqu'un parle dans ton dos, il peut être difficile de te concentrer à l'école ou bien sur ton lieu de travail. Oriente ton énergie vers des activités positives pour te distraire au lieu de te concentrer sur la négativité générée par les commentaires.
Laissez la personne s'exprimer jusqu'au bout, ne répondez que lorsque vous vous sentez prêt. N'hésitez pas à lui demander un moment pour réfléchir. Et faites le tri : ce que l'on vous a reproché ne remet pas en question la totalité de votre être", conseille la spécialiste.
Rabaisser les autres est un moyen qu'il utilise pour tenter de rééquilibrer son regard sur lui-même et s'auto-convaincre qu'il a de la valeur. Mais malheureusement, son habitude est totalement contre productive. Il s'enferme dans une spirale de comparaison, et ne réussit pas à combler son vide intérieur.