La philosophie de Nietzsche refuse cette idée: la volonté n'est pas l'expérience d'une autonomie du sujet mais le triomphe d'une force vitale qui s'est frayée un chemin à notre insu et l'illusion consiste à prendre ce sentiment de liberté pour une causalité libre.
Pour Spinoza, le libre arbitre est une totale illusion qui vient de ce que l'homme a conscience de ses actions mais non des causes qui le déterminent à agir. En effet, l'homme n'est pas un « empire dans un empire » mais une partie de la substance infinie qu'il appelle Dieu ou la nature.
En accord avec ce concept, Nietzsche dit : « Les hommes ont été considérés comme libres pour pouvoir être jugés et punis, pour pouvoir être coupables. Par conséquent toute action devait être regardée comme voulue, et l'origine de toute action comme se trouvant dans la conscience ».
mais, selon Nietzsche, ce dieu créateur ainsi que l'idée même de libre-arbitre sont des inventions des prêtres et des théologiens qui utilisent la croyance en lui qu'ils produisent et entretiennent pour exercer ce pouvoir divin dont ils prétendent être les dépositaires pour punir et se soumettre les hommes au nom même ...
Ce terme désigne à la fois l'indétermination de la volonté placée en face d'un choix (ce qu'on appelle liberté d'indifférence) et le pouvoir de la volonté d'agir comme cause première. Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
La notion de libre arbitre s'oppose au déterminisme ou au fatalisme pour lesquels la volonté serait déterminée par des "forces" que ne maîtrise pas l'être humain.
Plusieurs siècles plus tard, certains philosophes comme Descartes ont fait de l'existence du libre arbitre un fondement de la leur philosophie, tandis que d'autres, comme Spinoza ou Nietzsche, l'ont tenu pour une simple illusion qui ne saurait contrevenir à l'ordre du monde.
Pour Nietzsche la liberté consiste à vouloir être seul responsable de soi-même; être maître de soi; sans maître, sans Dieu, sans disciples. Cet état n'est pas donné. Il faut se battre pour y atteindre. La liberté du maître s'obtient au terme d'une guerre gagnée.
Faculté de la volonté à opérer un choix en toute liberté.
Volonté libre, non contrainte.
C'est en cela que Nietzsche est une philosophe immoraliste: il s'agit de supprimer toute obligation et donner à l'homme le moyen de retrouver sa naïveté et sa vraie liberté, qui n'est plus celle du libre arbitre, mais celle d'une affirmation de sa volonté de puissance.
Le libre-arbitre de l'homme est totalement conservé et chacun reste donc libre face à ses choix et finalement maître de son destin.
La faculté du libre arbitre, que nous avons représentée sur l'axe horizontal, apparaît ainsi à deux niveaux différents dans son usage : il consiste, d'une part, en ce que nous pouvons affirmer ou nier, poursuivre ou fuir, et d'autre part, en ce que nous pouvons donner ou ne pas donner notre jugement sur une chose que ...
Par ailleurs la liberté semble illusoire parce que nous sommes occupés à chercher ce qui nous est utile et à satisfaire nos désirs, nous avons conscience des fins que nous poursuivons, nous avons l'impression d'être libre, mais c'est une illusion, car nous ignorons en général les causes qui nous déterminent à désirer ...
Il faut savoir qu'il n'existe chez les scientifiques et les philosophes aucun consensus quant à l'interprétation de ces expériences. Pour certains comme Patrick Haggard, le libre-arbitre n'existe tout simplement pas, il affirme « We feel that we choose, but we don't ».
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article4 de la DDHC de 1789). C'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que ma liberté est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Notre liberté n'est donc pas absolue.
Le libre-arbitre (WILL) influence la conscience qui influence l'activité inconsciente qui influence le comportement. GES = Gene Environment Stochasticity, qui influencent l'activité inconsciente. Le problème de cette vision c'est qu'il n'existe pas de cause pour expliquer le libre-arbitre.
« Les hommes se croient libres parce qu'ils sont conscients de leurs désirs mais ignorants des causes qui les déterminent » (Spinoza). Le problème du libre arbitre, c'est qu'il place votre volonté, vos sentiments ou vos émotions comme une cause directe de vos comportements.
La liberté d'opinion est une liberté fondamentale qui garantit à chaque individu de penser comme il le souhaite. Cette liberté ne peut être effective que si elle est accompagnée de la liberté d'expression.
Nietzsche montre par là que pour lui la société ne repose pas tant sur un devoir de dire la vérité, comme le pensait Kant, puisque sinon tous les menteurs seraient exclus, mais plutôt sur le fait de ne pas nuire à autrui et de respecter ses intérêts.
1À suivre une vision assez simplifiée, Nietzsche haïssait Platon et le rejetait d'une manière tant fondamentale que radicale. C'est là un lieu commun partagé par de nombreux lecteurs des écrits nietzschéens, par exemple de La Naissance de la Tragédie (1872) ou de La Généalogie de la Morale (1887).
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Nous avons le sentiment d'être libre lorsque notre volonté agit selon ses envies, en vue d'obtenir du plaisir. La liberté est donc la possibilité de vivre selon son bon vouloir.
La liberté d'indifférence chez Descartes
Dans la IVe Méditation métaphysique, Descartes qualifie la liberté d'indifférence au sens habituellement utilisé de « plus bas degré de la liberté », car elle résulte d'une insuffisante détermination de l'entendement et donc d'un défaut de connaissance.