Pour l'entreprise utilisatrice, le recours à un salarié sous CDI intérimaire permet donc des missions plus longues et sans délai de carence sur le même poste. La fin de mission n'est pas imputée à l'entreprise utilisatrice pour le calcul du bonus-malus applicable aux contributions patronales d'assurance chômage.
Avantages d'un CDI intérimaire
possibilité de varier les expériences professionnelles ; rémunération garantie même en l'absence de missions ; acquisition de droits aux congés payés ; couverture sociale complète.
La garantie d'emploi au-delà du terme d'une mission. La prise en charge financière des périodes non travaillées. Ainsi que tous les dispositifs équivalents à ceux attachés au CDI (mutuelle, formations, congés payés...)
L'inconvénient du contrat temporaire est que le salarié est moins libre : il devra être disponible pendant les pauses, au cas où il serait appelé par l'agence d'intérim pour une mission.
Pourquoi certains candidats refusent de signer un CDI-I ? Les intérimaires sont conscients de la perte de revenu générée par la signature d'un CDI-I et c'est la principale raison pour laquelle ils refusent de signer ce contrat. En effet, les indemnités de congés payés et de fin de mission ne sont plus versées.
4 - Et les inconvénients ? Qui dit moins de précarité dit … pas de prime de précarité à la fin d'une mission. Le CDII peut donc être moins intéressant financièrement que l'intérim en lui-même. Autre point à prendre en compte : la perte relative de liberté qu'un tel contrat implique.
La durée maximale d'une mission est de 36 mois.
Est-il possible de bénéficier du 13ème mois en intérim ? Un salarié intérimaire a également le droit à une prime de 13ème mois dans les mêmes conditions que les autres salariés de l'entreprise où il est embauché. Le montant de sa prime est également calculée au prorata temporis.
Les règles applicables à la rupture du CDI intérimaire sont les règles de droit commun de rupture d'un contrat à durée indéterminée, il faudra donc vous rapprocher de votre agence ou entité de rattachement et nous faire parvenir impérativement une lettre de démission.
Le CDI intérimaire parait une notion paradoxale puisque le CDI est à durée indéterminé et assure la stabilité de l'emploi alors que l'intérim est par définition un contrat à durée déterminé, incertain.
L'inconvénient du travail temporaire est la précarité. L'intérimaire ne sait jamais quand il retrouvera une mission. Il doit s'adapter à chaque nouvel environnement et chaque nouvel employeur et ses revenus sont irréguliers. Enfin, un autre inconvénient du travail en intérim est le relationnel avec les banques.
Enfin, plus de la moitié des établissements optent pour le CDD plutôt que pour le CDI afin de limiter les risques en cas de ralentissement de leur activité, notamment dans le secteur de la construction.
Le contrat de travail intermittent (CDII ou CD2I) permet au salarié d'alterner des périodes travaillées et des périodes non travaillées. Ce contrat peut être conclu, sous conditions, dans des secteurs connaissant d'importantes variations d'activité.
En effet les intérimaires peuvent désormais être embauchés en CDI par les agences auxquelles ils sont rattachés. L'embauche d'un intérimaire engendre un contrat de travail tripartite entre l'entreprise, l'intérimaire et l'agence qui le représente. Le statut d'intérimaire est très protégé par la loi.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie. L'employeur est en mesure de refuser cet accord.
Votre démission est considérée comme involontaire par Pôle emploi si vous justifiez avoir travaillé moins de 65 jours (ou 455 heures). Dans ce cas, vous pouvez percevoir votre reliquat de droits à l'ARE.
· Si l'entreprise utilisatrice où vous avez terminé votre mission vous embauche immédiatement en CDI, vous ne toucherez pas l'IFM. Idem si vous êtes embauché en CDI dans cette entreprise avant la fin de votre mission, car le versement de l'IFM est subordonné à l'exécution de la mission dans son intégralité.
La prime de précarité, aussi appelée “indemnité de fin de mission”, est due aux intérimaires et aux salariés en CDD dont leur contrat de travail a pris fin à la date prévue. Elle représente 10% de la rémunération brute totale versée pour la mission effectuée et est destinée à compenser sa situation de précarité.
Quand cette prime est-elle accordée ? Dans le courant du mois de décembre qui suit la fin de la période de référence. Par ex: prime 2022: période de référence 01/07/2021 - 30/06/2022 = accordée en décembre 2022.
Si la prime de fin d'année est prévue dans une CCT, ou dans votre règlement du travail, ou dans votre contrat de travail, alors votre employeur est obligé de vous la payer. Si rien n'est prévu, votre employeur n'est pas obligé de la payer.
En principe, le coût d'un CDI est plus faible en cas de fin de contrat. En effet, en cas de rupture de CDI, l'employeur n'est pas tenu de verser la prime de précarité exigée pour un CDD. La période d'essai du CDI se montre également avantageuse pour l'employeur.
La souplesse donne la possibilité à l'entreprise utilisatrice de réduire ou de prolonger la durée de la mission sans avoir à faire d'avenant au contrat de travail. La durée de souplesse varie selon la durée du contrat. Seul le client peut utiliser la souplesse.
Demander au FASTT de se porter garant pour la location d'appartement quand on est intérimaire. Le FASTT ou Fonds d'Action sociale du Travail temporaire est un organisme qui obtient financement par les entreprises de travail temporaire.
Le contrat à durée indéterminée, ou CDI, correspond au type de contrat de travail le plus pérenne. En effet, il n'est pas soumis à une limitation dans la durée. Par conséquent, c'est aussi le contrat le plus convoité et le plus adapté pour un poste stable et permanent.