C'était une invitation à connaître sa condition, sa place dans le monde, entre les bêtes et les dieux, donc à déterminer ce à quoi le destin nous porte sans chercher à en dépasser les limites.
“Il n'y a point de travail honteux.” “Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” Vos avis (53) : “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ”
Connaître, c'est être capable de définir ce qu'est dans sa nature spécifique la chose dont on parle, ce qui distingue vraiment cette chose de toutes les autres choses. La méthode utilisée par Platon pour arriver à la définition est la méthode socratique du dialogue.
Se connaître soi-même, c'est prendre conscience du fait que l'on est une âme et non un corps, et que son âme a quelque chose de divin, ou du moins participe à ce qu'il y a de divin en ce monde.
La citation et son contexte
La formule est attribuée à Socrate, père fondateur de la philosophie et maître de Platon. Socrate cite lui-même une inscription écrite sur le fronton du temple d'Apollon à Delphes.
Étymologie. Issu de la maxime en grec ancien γνῶθι σεαυτόν , gnỗthi seautón , traduite en latin par nosce te ipsum (même sens).
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
(Philosophie) Maxime attribuée au philosophe Socrate, pour souligner sa propre ignorance.
La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée. L'inconscient a un rôle important dans la connaissance de soi, et s'en rendre compte nous rend plus lucide.
Ce que montre la figure de Socrate, c'est que la philosophie est à la fois une réflexion conceptuelle et une manière de vivre. Faire de la philosophie consiste ainsi à orienter sa vie selon la justice et la vérité.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Pour Socrate, la pire ignorance est celle qui s'ignore elle-même. Il est moins grave de se savoir ignorant que de se croire savant.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
"Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien." “Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.” “N'aie pas peur d'avancer lentement. Aie peur de rester immobile.”
Or pour Socrate, on ne peut avoir une vertu sans les avoir toutes à la fois. En effet, toutes les vertus ont une même origine : la connaissance du bien et du mal. Un homme ne peut pas être à la fois bon sous l'angle d'une certaine vertu et mauvais sous l'angle d'une autre.
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
Certes, oui on peut se connaître soi-même parce qu'il n'y a que nous-même qui savons ce que nous pensons. Les autres ne savent pas ce que nous pensons, nous sommes les seuls à avoir ces pensées, on ne les partage pas avec tout le monde.
En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu'il circonscrit à partir des notions d'instinct, de pulsion et d'affect, de sa doctrine, qu'il appelle le socratisme et qu'il définit à partir de l'équation socratique raison = vertu = bonheur.
Elle constitue la catégorie essentielle de la pensée morale. Mais cette distinction entre la faute et l'erreur est moins claire qu'il n'apparaît à première vue. Ainsi, Socrate soutient que la faute se réduit à une erreur, que nul n'est méchant volontairement car « le bien est la source de toutes nos actions » [1] .
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
L'humilité, une des leçons de vie de Socrate
Ses traits étaient abrupts et ressortaient, en outre, ses grands yeux saillants et son nez extrêmement relevé. Son apparence physique était un motif de raillerie de la part d'autres philosophes . Cependant, rien de tout cela n'affecte le “père de la philosophie”.
Aristote est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d'où le surnom de « Stagirite »), en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en -322.
Le père de la philosophie s'appelait Socrate (né en 469 av. J. -C.). Il n'écrivait pas sa pensée, mais transmettait son savoir par la parole à ses nombreux disciples, surtout Platon.
“Connais-toi toi-même.” Devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes que Thalès et Socrate reprennent à leur compte. “Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien.”