à un défaut de contractilité de la vessie (dénervation, médicaments) ; • à une vessie instable (déséquilibre vésico-sphinctérien). L'ensemble de ces troubles (incontinence et rétention urinaire) nécessite parfois le recours à la pose de sondes urinaires, facteurs d'infection, voire de dégradation de l'autonomie.
Pourquoi met-on une sonde ? La principale indication est la rétention aiguë d'urine (impossibilité d'uriner malgré une forte envie). Une sonde à demeure peut également être mise en place pendant une intervention chirurgicale, pour assurer le drainage des urines vers l'extérieur.
La vessie est complètement vidée, empêchant le reflux d'urine susceptible d'endommager les reins. Il empêche les urines résiduelles, réduisant les risques d'infections urinaires. Comme la vidange est complète il n'y a aucun risque de fuite. Vous contrôlez le moment et la manière dont vous vidangez votre vessie.
Le vieillissement est un facteur favorisant l'incontinence. La vessie se contracte moins bien et les tissus s'altèrent au fil du temps. La personne peut voir ses troubles s'accentuer en raison d'une constipation, d'une mauvaise hygiène de vie, d'un traitement médicamenteux et d'un état de sédentarité.
Elle résulte d'un trop-plein d'urine dans la vessie. Celle-ci peut alors laisser s'échapper de l'urine de façon incontrôlée. Ce trop-plein peut s'expliquer par un obstacle à la vidange de la vessie, par exemple, en conséquence d'un trouble de la prostate, la principale cause de ce type d'incontinence chez l'homme.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Traitement le plus souvent prescrit aux patientes souffrant d'incontinence d'urgence, les antispasmodiques et, plus précisément, les anticholinergiques permettent de réduire le rythme de l'activité vésicale. La fréquence des contractions de la vessie diminue et, avec elle, le besoin d'uriner.
Certains médicaments permettent de réduire les contractions de la vessie. Ils sont donc utiles en cas d'incontinence urinaire d'urgence : l'oxybutynine (Oxybutynin® et Ditropan®, par exemple), le flavoxate (Urispas®) et la toltérodine (Detrol®).
Les causes de l'incontinence urinaire d'effort
en cas de prolapsus génital chez la femme ; après une chirurgie de la prostate pour adénome de la prostate ou cancer de la prostate chez l'homme ; après toute intervention chirurgicale de l' abdomen ou du petit bassin.
Les traitements de l'incontinence urinaire mettent en œuvre des techniques de rééducation du périnée et des muscles de la vessie, mais aussi des techniques comportementales pour mieux gérer ses envies d'uriner. Parfois, le médecin prescrit des médicaments en application locale, par voie orale ou en injections.
Les symptômes de l'incontinence urinaire sont des fuites d'urines au moment de l'effort, des pertes conscientes d'urine, des envies soudaines, etc.
À quelle fréquence quotidienne dois-je pratiquer l'autosondage ? Se sonder environ 4 à 6 fois par jour, comme si vous alliez uriner normalement, est la fréquence généralement recommandée par les médecins et les infirmiers/ères, car cela respecte le cycle naturel de remplissage/vidange de la vessie.
Il est possible que vous ressentiez une légère irritation due au retrait de la sonde. Ce malaise disparait habituellement après quelques jours. Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
En cas d'hémorragie ou d'intoxication, cet acte permet d'effectuer des lavages gastriques. La pose d'une sonde naso-gastrique est également réalisée dans le cadre d'une vidange gastrique en cas de syndrome occlusif, avant une intubation ou chez les patients comateux afin d'éviter les risques d'inhalation.
La poche est stérile, elle ne doit être changée que si cela est nécessaire (désadaptation fortuite, caillots…) et par un infirmier - Boire au minimum 1,5 litre de boisson par jour sauf contre-indication particulière. - Vous pouvez prendre une douche. il ne faut pas déconnecter la sonde de la poche sous la douche.
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
C'est pourquoi les contractions musculaires des membres inférieurs sont nécessaires à l'efficacité du retour veineux et lymphatique. Quand le sujet se couche, il n'y a plus de contractions, le sang va stagner et il va y avoir une coagulation qui formera des caillots.
Se laver les mains à l'eau et au savon puis les sécher. Procéder à la toilette de la partie urogénitale. S'installer confortablement puis insérer la sonde jusqu'à l'apparition de l'urine (les filles pourront se servir d'un miroir posé entre les cuisses pour repérer le méat urinaire)
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.