Les bénéfices d'une promenade dans la nature et de l'exposition au soleil aident à trouver la motivation pour sortir de son cocon. Vouloir passer du temps à l'intérieur, chez soi, pour se détendre est tout à fait naturel.
Passer du temps dehors adoucit l'humeur et diminue l'anxiété. Dans la nature, il est plus facile de se concentrer et donc de prendre conscience de ses problèmes de stress et d'anxiété. L'estime de soi peut aussi en être améliorée.
Les symptômes de la clinophilie
La clinophilie se traduit par le fait de vouloir rester allongé, ou de vouloir rester tout le temps chez soi. Il s'agit d'un symptôme et non d'une maladie en soi, qui peut aussi s'observer dans le burn out, et dans la prise de toxiques tels que le cannabis.
À force de ne pas sortir, l'ennui se fera fortement ressentir, avec l'impression de mener une vie monotone, répétitive, sans intérêt. "Même si l'ennui peut avoir du bon, et permet d'en apprendre plus sur soi via une introspection, il devient mauvais quand il s'inscrit trop durablement", rappelle le chercheur.
Prenez l'habitude de sortir, de marcher, de regarder la nature autour de vous. Prenez plaisir à ces moments, profitez en pour vous détendre. Si vous allez travailler en voiture, essayez au moins le midi de sortir prendre l'air, faites une petite balade après votre repas par exemple.
Selon nos confrères, éclairés par les lumières du cardiologue et nutritionniste Frédéric Saldmann, les méfaits de la sédentarité se manifestent dans un premier temps par une perte de forme physique. Ne pas se dépenser ni bouger pendant plusieurs heures, peut entraîner une prise de poids.
Essayez de faire une brève apparition.
Si vous ne parvenez pas à vous décider, essayez de sortir pour un bref instant. Restez par exemple pour un verre ou une heure seulement. C'est une bonne idée si vous ne pouvez pas vous permettre de dépenser plus, mais avez envie de sortir.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
La dysanie est souvent associée à des troubles du sommeil, ou des troubles affectifs. D'ailleurs ce trouble est souvent en lien avec une dépression. La dysanie se traduit par un mal-être chez la personne et affecte tous les domaines de sa vie.
La lypémanie, que Esquirol voulait distinguer de tous ces usages allégoriques et qui signifie en grec "éprouver du chagrin et de l'anxiété", décrit, elle, précisément, une passion triste pouvant se définir par un état dépressif de mélancolie profonde, qui va évoluer en obsession morbide.
troubles physiques : troubles digestifs (colopathie fonctionnelle, nausées, hyperphagie boulimique ou perte d'appétit, incapacité à manger...), douleurs, douleurs musculaires, envie fréquente d'uriner, insomnies, somnolence dans la journée, fatigue, mal de tête, vertige...
Rester dans sa zone de confort n'est pas mal en soi, cela permet d'avoir une certaine stabilité et un certain confort pour réaliser ses tâches au quotidien. Il faut donc apprendre à distinguer les situations que nous subissons de celles qui nous paraissent trop confortables et ne nous épanouissent plus.
Tout comme le fait d'être à l'extérieur, se promener en forêt diminue la pression artérielle et le stress, améliore les fonctions cardiovasculaires, la concentration et la mémoire. De plus, cela diminue les risques de dépression et les douleurs, tout en renforçant le système immunitaire.
L'agoraphobie est un trouble dont la définition psychiatrique peut se résumer par la peur de sortir de chez soi ou de ne pas pouvoir s'échapper facilement d'un endroit. Cette phobie peut avoir des conséquences lourdes sur la vie quotidienne et sociale du patient, et cela ne se guérit pas du jour au lendemain.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, elle est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Vouloir passer du temps à l'intérieur, chez soi, pour se détendre est tout à fait naturel. Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes.
Causes liées à la santé physique ou mentale : une personne malade physiquement ou dans un état permanent dépressif aura tendance à se sentir davantage démotivée, du fait d'un manque d'enthousiasme pour réaliser toutes les tâches ordinaires.